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Dernières nouvelles du mondeCelui qui les mit tous à genoux : Võ Nguyên Giáp
Il est né en 1911 dans la campagne de la province de Quảng Bình, dans ce qui était autrefois l’Annam, la forme vietnamienne du nom chinois Annan, qui signifie Sud pacifié, diminutif du nom officiel du protectorat, qui est « Protectorat Général pour Pacifier le Sud » (An Nam đô hộ phủ), institué par la dynastie Tang…
Requiem pour Katrina : lorsque la digue se rompt
C’est un mot qui n’a pas besoin d’être traduit pour être compris… Levee… En anglais, c’est une digue, même si dans les traductions en français de la série des Dave Robicheaux écrits par James Lee Burke, le mot levee est traduit par levée… Ce qui convient assez bien. En tout cas, moi, j’adhère…
Moka au bar au café de la Résistance
Retour des beaux jours lumineux de l’automne, des belles journées encore douces au soleil bas et aux senteurs nouvelles qui annoncent la mort prochaine de l’année. Il y a quelques semaines que je n’ai rien écrit. Non pas parce que je n’avais plus rien à dire, plus rien à partager, mais parce qu’il me manquait quelque chose.
Moka au bar sur les marches glissantes à Borobudur
Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé en 1957, je ne m’en souviens plus trop. Roger Vailland a obtenu le prix Goncourt pour La loi. Je crois en fait qu’il ne s’est pas passé grand-chose, que les jours ont passé sans que personne ne s’en aperçoive, que les hommes étaient grands et secs, qu’ils portaient des costumes droits…
Carnet de campagne #5
Après m’être baladé au Laos avec Isabelle Massieu, me voici reparti dans le pays que décrivait Pierre Loti dans les Pagodes d’or, la Birmanie, avec cette fois-ci un auteur parfaitement inconnu, Émile Cavaglion.
Carnet de campagne #4
Si toutefois, un jour, vous passez par Canfranc… Non, je recommence, il n’y a aucune raison que vous passiez un jour par Canfranc… A moins que vous ne preniez un jour le train pour relier Pau à Saragosse… Oui hein, les chances sont maigres…
Carnet de campagne #3
J’ai regroupé autour de moi des petits trésors, et pour certains, le souvenir-même de les avoir achetés m’avait quitté. L’énorme volume des Voyages en Extrême-Orient de Pierre Loti, mais aussi les Essais sur la Chine, de Simon Leÿs, celui qui prit comme nom de plume le nom de famille du personnage créé par Victor Segalen, René Leÿs. Les boucles se bouclent.
Carnets de campagne #2
De petits drapeaux triangulaires, colorés, frappés d’écritures et de prières, palpitent dans l’air – ornés d’un garuda, d’un dragon, d’un tigre et d’un lion, on les appelle les “chevaux du vent”.
Carnets de campagne #1
Des lettres en forme de carnet de campagne, jour après jour, pour consigner quelque part le flux des jours. Il n’y aura pas beaucoup de jours comme celui-ci, chaud et fiévreux, où le vent ne semble pas laisser complètement son jeu ouvert face au soleil.
Les plus belles mains de Delhi
Lorsqu’un journaliste suédois sur le retour, en bout de course, s’envole pour Delhi au risque de perdre pied dans un pays qu’il ne connaît pas et pour lequel il n’a a priori aucune espèce d’attirance et qu’une fois arrivé, il tombe gravement malade au point de croupir dans une chambre d’hôtel miteuse, terrassé par une indigestion carabinée, on se dit qu’il ne peut que remonter la pente.
Le livre qui a plus vécu que moi
Si un jour on me demande quel livre a plus vécu que moi, je répondrais sans hésitation, c’est celui-ci. On dira ce qu’on veut, il y a des livres qui vivent plus longtemps que ceux qui les lisent ; je veux dire par là, dans une vie d’homme…
Ko Pha Ngan stories #3 : Déluge à Chaloklam
Wat Chalok Lam. Le mot wat désigne tout naturellement ces temples que les bouddhistes visitent de temps à autre pour honorer la figure de Bouddha et les grands moines qui ont parfois leurs statues en cire criantes de réalisme exposées sous les auvents en bois.
Ko Pha Ngan stories #2 : Baan Chalok Lam
Baan Chalok Lam. On dit aussi Chaloklum. Voici le finistère de Koh Pha Ngan, un finistère en forme de croissant de lune s’enfonçant dans une vallée au pied d’un des points culminants, une montagne où les nuages chargés d’eau s’accrochent et finissent par se vider au-dessus du village de pécheurs.
מחברות ירושלים — Les carnets de Jérusalem
Assis non loin des vestiges du Temple de Salomon, inquiet comme un chat sous l’orage, je pouvais entendre bruire la rumeur de ceux qui priaient au pied de l’immense muraille.
Les carnets égyptiens
Nous étions seuls et nus face à l’immensité d’un désert de sable jaune, arasé par la lumière crue d’un mois de février pas tout à fait comme les autres. Il n’y avait rien autour, tout le monde s’était évanoui, et il ne restait plus que nos pauvres âmes esseulées mais remplies de bonheur.