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Dernières nouvelles du mondeStavkirke, l’église en bois debout (zone norvégienne)
Quel nom étrange… Église en bois debout… En bois debout… Le nom de ces églises qu’on ne trouve plus guère qu’en Norvège vient de la manière dont le bois est travaillé. En réalité, l’expression est “bois de bout”, par opposition à “bois de fil”.
Eilean Leòdhais agus Na Hearadh (zone hébridienne)
Ce sont des îles, au nord-ouest de l’Écosse, les contreforts de l’Atlantique, légèrement décollées de la grande île, et elles portent des noms gaéliques écossais ou anglais ; Benbecula, Berneray, South Uist, Barra, Saint-Kilda.
Conversation intime avec mon couloir aérien
Ce n’est un secret pour personne ; j’adore les avions. Mais qui dit avions, dit aussi aéroport, car même s’ils restent souvent peu de temps au sol, ils ont tout de même besoin de se poser de temps en temps, un peu comme les albatros.
Boreaalinen vyöhyke (zone boréale)
Le boréal est entré dans ma vie par plusieurs angles différents. Le premier aura été la découverte de l’auteur danois Jørn Riel, aujourd’hui âgé de 88 ans et qui a écrit la série des racontars arctiques qui ont émaillé mes nuits d’étudiants de beaux souvenirs et d’histoires humaines fascinantes, que je n’ai toujours pas fini de lire…
Íslenskt svæði (zone islandaise)
Je n’ai jamais eu l’opportunité de la voir de mes propres yeux, mais il paraît que l’étrange lumière venue d’Islande a quelque chose de magique qu’on ne peut, bien évidemment, voir qu’à des latitudes où la nuit dure longtemps, bien que plus que la valeur d’une nuit humaine.
Prendre le temps et garder la lumière
Au coeur d’un hiver qui ressemble à un automne, la nuit la plus longue est déjà passée par là, un peu venteuse, un peu pluvieuse par intermittence ; rien de très sérieux. La lumière du soleil illuminait hier matin le pignon de la maison de la voisine en caressant le crépi. Ce matin, il n’est plus question de ça, la nature semble avoir envie de faire grise mine. Mais il n’empêche que le temps s’est arrêté, tout est silencieux, non pas triste, mais au contraire lumineux et porteur de joie.
Couleurs de l’automne intérieur. Un automne avec James Lee Burke (et avec les autres)
11 novembre, on commence à entrer dans le dur. L’automne ne se cache plus, la lumière rasante du soleil disparaît à 14h30 derrière le toit de la maison des voisins, laissant ainsi le jardin dans une semi-ombre terrifiante, qui dit aussi que les beaux jours sont derrière nous.
Citizenfour. Quelques jours avec Edward Snowden
C’est un matin comme les autres, ensoleillé et froid, en plein cœur de l’automne. Il fait 6°C dehors et les jours prochains promettent d’être plus froids encore et pluvieux ; ceci me crie à la figure la promesse de moments passés dans la chaleur de mon intérieur. J’écluse mes livres. La pile de livres à lire s’étire en hauteur comme les galeries…
Celui qui les mit tous à genoux : Võ Nguyên Giáp
Il est né en 1911 dans la campagne de la province de Quảng Bình, dans ce qui était autrefois l’Annam, la forme vietnamienne du nom chinois Annan, qui signifie Sud pacifié, diminutif du nom officiel du protectorat, qui est « Protectorat Général pour Pacifier le Sud » (An Nam đô hộ phủ), institué par la dynastie Tang…
Requiem pour Katrina : lorsque la digue se rompt
C’est un mot qui n’a pas besoin d’être traduit pour être compris… Levee… En anglais, c’est une digue, même si dans les traductions en français de la série des Dave Robicheaux écrits par James Lee Burke, le mot levee est traduit par levée… Ce qui convient assez bien. En tout cas, moi, j’adhère…
Moka au bar au café de la Résistance
Retour des beaux jours lumineux de l’automne, des belles journées encore douces au soleil bas et aux senteurs nouvelles qui annoncent la mort prochaine de l’année. Il y a quelques semaines que je n’ai rien écrit. Non pas parce que je n’avais plus rien à dire, plus rien à partager, mais parce qu’il me manquait quelque chose.
Moka au bar sur les marches glissantes à Borobudur
Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé en 1957, je ne m’en souviens plus trop. Roger Vailland a obtenu le prix Goncourt pour La loi. Je crois en fait qu’il ne s’est pas passé grand-chose, que les jours ont passé sans que personne ne s’en aperçoive, que les hommes étaient grands et secs, qu’ils portaient des costumes droits…
Carnet de campagne #5
Après m’être baladé au Laos avec Isabelle Massieu, me voici reparti dans le pays que décrivait Pierre Loti dans les Pagodes d’or, la Birmanie, avec cette fois-ci un auteur parfaitement inconnu, Émile Cavaglion.
Carnet de campagne #4
Si toutefois, un jour, vous passez par Canfranc… Non, je recommence, il n’y a aucune raison que vous passiez un jour par Canfranc… A moins que vous ne preniez un jour le train pour relier Pau à Saragosse… Oui hein, les chances sont maigres…
Carnet de campagne #3
J’ai regroupé autour de moi des petits trésors, et pour certains, le souvenir-même de les avoir achetés m’avait quitté. L’énorme volume des Voyages en Extrême-Orient de Pierre Loti, mais aussi les Essais sur la Chine, de Simon Leÿs, celui qui prit comme nom de plume le nom de famille du personnage créé par Victor Segalen, René Leÿs. Les boucles se bouclent.