Quelle journée étrange, quelle journée étrange…
Après avoir hiberné en plein été pendant plus d’une semaine parce que je me suis fait rattrapé par un sale virus qui court pas mal ces derniers temps, j’ai vécu une étrange journée.

Quelle journée étrange, quelle journée étrange…
Après avoir hiberné en plein été pendant plus d’une semaine parce que je me suis fait rattrapé par un sale virus qui court pas mal ces derniers temps, j’ai vécu une étrange journée.
Bir varmış, bir yokmuş. Voilà. Nous y sommes. Les lubies d’une collègue qui revient de voyage, un guide touristique datant de 2007 et qui contient quelques informations fausses (il existerait une synagogue toute en bois à Fener qu’on pourrait visiter, elle n’existe plus depuis 1937 et était construite en pierre), la lecture de mes carnets de voyages sur mon blog (…)
Je suis un petit con, du haut de mon âge avançant, de mes cheveux poivre et sel et de ma vue qui baisse, un petit con qui fait n’importe quoi, qui agit et réfléchit après, mais ce n’est pas grave, ça se finit toujours bien. Même mal, tout se passe.
Nuit difficile, des rêves qui n’en finissent pas, des rêves qui pourrissent mes matins et qui jouent avec mes peurs. Je suis un grand trouillard, j’ai des phobies, et je me demande si la plus grande n’est pas celle des profondeurs océaniques. Comme je le dis à ceux qui me disent que pour un fils de Breton, c’est quand-même pas de bol, je réponds que dans ma famille, personne n’est marin-pêcheur, ni même marin tout court, et nous nageons tous comme des enclumes.
Hey mais en fait ça passe super vite !! Sans rire, ma matinée d’hier a filé à une vitesse incroyable… Même pas eu le temps de soupirer d’ennui ou de me donner l’illusion que la journée était trop longue…
Pendant toute la durée de cette période exceptionnelle, une petite chronique de trois jours en temps de guerre, bien au chaud chez moi.
Non, c’est décidé, je n’irai pas voter. Je pourrais mais je n’irai pas. La raison est tellement simple que je ne sais même pas comment j’ai envisagé un seul instant ne pas m’affranchir de me plier au plus élémentaire des devoirs.
Chaque nuit me fait peur. Je ne sais jamais ce que je vais trouver au petit matin, si je suis toujours en vie, je ne sais jamais si je vais trouver le monde tel qu’il était la veille, si un événement ne serait pas en train de changer radicalement l’ordre du monde établi.
Cris d’extase… Quelle campagne ! Avec ses plaines emblavées et ses chemins boueux où la pierre affleure. Voici la campagne la moins ennuyeuse qui soit. Celle qui ne bouge pas et qui ne promet pas grand chose, qui ne fait pas de bruit et ne sort jamais du bois. Une campagne telle qu’elle devrait toujours être.
Je n’ai jamais eu l’opportunité de la voir de mes propres yeux, mais il paraît que l’étrange lumière venue d’Islande a quelque chose de magique qu’on ne peut, bien évidemment, voir qu’à des latitudes où la nuit dure longtemps, bien que plus que la valeur d’une nuit humaine.