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Dernières nouvelles du mondeJe suis toujours dans la pièce d’à‑côté
Quelle journée étrange, quelle journée étrange…
Après avoir hiberné en plein été pendant plus d’une semaine parce que je me suis fait rattrapé par un sale virus qui court pas mal ces derniers temps, j’ai vécu une étrange journée.
Parfois, il est question de Dieu, parfois non
Le hasard n’existe pas, m’a‑t‑on déjà dit plusieurs fois. Il n’existe pas, n’existent que des correspondances. Le monde entier ne peut être que le fait du hasard, d’un chaos sans ordre régi par des lois pré-établies, pas plus qu’il ne peut être fait d’une détermination originelle qui prétendrait que tout est prévu, organisé, et donc se prévaudrait d’un commencement et d’une fin qui sont déterminables par avance, mêmes si les critères qui le constituent sont éminemment complexes.
Nous irons voir comment c’était avant
J’ai toujours vécu en France, un peu voyagé mais pas tant que ça, quelques sauts de puce sur le globe qui m’ont permis de voir autre chose que mon pays, de sentir d’autres parfums, de m’imaginer que l’autre qui vit au bout de la terre n’est pas si différent que celui qui vit juste à côté de nous. Cet étranger est même parfois moins différent de soi que celui qui, précisément, nous semble le plus familier.
On n’en a pas fini avec Byzance, ni avec Constantinople d’ailleurs…
Bir varmış, bir yokmuş. Voilà. Nous y sommes. Les lubies d’une collègue qui revient de voyage, un guide touristique datant de 2007 et qui contient quelques informations fausses (il existerait une synagogue toute en bois à Fener qu’on pourrait visiter, elle n’existe plus depuis 1937 et était construite en pierre), la lecture de mes carnets de voyages sur mon blog (…)
La turbine
Dans son petit appartement du centre-ville, les rideaux tirés, volets fermés, il est presque trois heures du matin lorsqu’elle ouvre un œil, les deux, entre ses paupières lourdes du sommeil qu’elle vient de subir. Ses longs cheveux raides éparpillés sur l’oreiller, la joue collée dessus et la bouche sèche, elle ne bouge pas, les yeux entr’ouverts.
L’homme sans clefs
Il est en train de perdre ses clefs mais il ne le sait pas. Pas encore. Et puis de toute façon ça ne veut rien dire, on ne peut pas être en train de perdre ses clefs, c’est quelque chose de soudain ou dont on se rend compte après coup, dans aucune langue la forme progressive ne permet de dire qu’on est en train de perdre ses clefs. Et pourtant. Il est bien en train de perdre ses clefs.
Sale gosse
Je suis un petit con, du haut de mon âge avançant, de mes cheveux poivre et sel et de ma vue qui baisse, un petit con qui fait n’importe quoi, qui agit et réfléchit après, mais ce n’est pas grave, ça se finit toujours bien. Même mal, tout se passe.
Yogyakarta stories #3 : Embrasser Borobudur du bout des lèvres
Le réveil sonne à 3h00. Sur le coup, je me demande ce qui me prend d’avoir mis le réveil si tôt, mais un soupçon de lucidité passagère me rappelle que ce jour n’est pas un jour comme les autres. Ce jour est important, peut-être le plus important, car c’est aujourd’hui que je vais rendre visite au plus beau des temples de l’Indonésie : Borobudur.
Le clou qui dépasse appelle le marteau
C’est à Nick Bradley que je dois d’avoir découvert ce petit proverbe japonais, dans son superbe livre Tokyo la nuit. Derrière sa couverture glacée de très bonne qualité, se cache un petit bijou qui fait immanquablement penser à une aventure murakamienne.
Yogyakarta stories #2 : Prambanan, le temple vide
J’ai l’impression d’avoir dormi des jours et des nuits entières, me réveillant dans un grand lit au milieu d’une chambre peinte en vert émeraude comme si je sortais d’un cauchemar poisseux, enfermé sous les pales d’un ventilateur bruissant dans une lumière jaune. Las et fourbu, je peine à me lever, l’estomac criant famine.
Yogyakarta stories #1 : La ville épique
Bornéo, Java, Sumatra… Des noms qui sonnent comme l’essence même de l’exotisme. Je me souviens, gamin, avoir lu ces noms sur le vieil atlas de mes grands-parents, des noms étranges qui ne me disaient rien et que je voyais placés sur de longues bandes de terre dont je ne comprenais pas la position, dont je n’arrivais à imaginer la grandeur.
Viðkvæmni, La tendresse de l’hiver
Un ode à la nature nue. C’est l’hiver, un hiver froid, un de ces hivers qui commencent avec l’humidité des jours d’automne que la pluie a détrempé ; les averses répétées ont gorgé la terre d’eau et ont terminé d’arroser les dernières…
Ubud stories #13 : Les subak de Jatiluwih
Après la petite déconfiture de la veille, je décide de prendre un peu le temps, de me lever tard et de faire quelques longueurs dans la piscine, histoire de délasser mon esprit, pour de bon.
Ubud stories #12 : Bali sous un mauvais jour, la campagne et les rizières
Quatrième jour sur l’île des Dieux. J’ai passé une mauvaise nuit, j’aurais dû me méfier. Une sciatique lancinante m’a empêché de dormir une bonne partie de la nuit et je n’ai réussi à faire passer la douleur qu’à coup de paracétamol. Au réveil, sur le muret devant la chambre, juste à côté de la petite maison des esprits en pierre volcanique, une offrande a été déposée par des mains délicates, accompagnée d’un bâtonnet d’encens qui diffuse dans l’air saturé d’humidité une douce fragrance entêtante.
Ubud stories #11 : Gunung Kawi
J’ai passé une bonne partie de ma journée à Tampaksiring, au Pura Tirta Empul, à profiter de cette belle journée sans pluie, sous un soleil de plomb que les sources ont réussi à rafraîchir un peu. Je saute à nouveau dans mon taxi pour rouler à peine plus de cinq minutes vers le temple de Gunung Kawi (le mont aux poètes).