Car­net de voyage en Tur­quie : L’é­glise cachée (Saklı Kilise), la val­lée de Pan­carlık et le rama­dan à İstanbul

Car­net de voyage en Tur­quie : L’é­glise cachée (Saklı Kilise), la val­lée de Pan­carlık et le rama­dan à İstanbul

Épisode précédent : Carnet de voyage en Turquie : Les vallées aux églises de Çavuşin et la route des thermes de Bayramhacı Bulletin météo de la journée (vendredi 17 août 2012) : Station de Nevşehir 10h00 : 23°C / humidité : 48% / vent 7 km/h 14h00 : 28°C / humidité :...

Car­net de voyage en Tur­quie : Les val­lées aux églises de Çavuşin et la route des thermes de Bayramhacı

Car­net de voyage en Tur­quie : Les val­lées aux églises de Çavuşin et la route des thermes de Bayramhacı

Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (carnet de voyage en Turquie - 15 août) : La Cappadoce vue des airs et les cités souterraines de Tatlarin et Derinkuyu Bulletin météo de la journée (jeudi 16 août 2012) : 10h00 : 24°C / humidité : 49% /...

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (car­net de voyage en Tur­quie — 15 août) : La Cap­pa­doce vue des airs et les cités sou­ter­raines de Tat­la­rin et Derinkuyu

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (car­net de voyage en Tur­quie — 15 août) : La Cap­pa­doce vue des airs et les cités sou­ter­raines de Tat­la­rin et Derinkuyu

Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (carnet de voyage en Turquie - 14 août) : Çavuşin, Avanos, Mustafapaşa et en dehors des routes tracées Bulletin météo de la journée (mercredi) : 10h00 : 25°C / humidité : 49% / vent 4 km/h 14h00 : 29°C /...

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (car­net de voyage en Tur­quie — 14 août) : Çavuşin, Ava­nos, Mus­ta­fa­paşa et en dehors des routes tracées

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (car­net de voyage en Tur­quie — 14 août) : Çavuşin, Ava­nos, Mus­ta­fa­paşa et en dehors des routes tracées

Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (carnet de voyage en Turquie - 13 août) : Üçhisar, Göreme et les églises rupestres Bulletin météo de la journée (mardi) : 10h00 : 24°C / humidité : 56% / vent 6 km/h 14h00 : 30°C / humidité : 21% / vent 9...

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (car­net de voyage en Tur­quie — 13 août) : Üçhi­sar, Göreme et les églises rupestres

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (car­net de voyage en Tur­quie — 13 août) : Üçhi­sar, Göreme et les églises rupestres

Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Carnet de voyage en Turquie – 12 août) : Retour à Antalya, en passant par le Mont Chimère (Yanartaş) et l’arrivée à Nevşehir Bulletin météo de la journée (lundi) : 10h00 : 24°C / humidité : 46% / vent 9...

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Car­net de voyage en Tur­quie – 12 août) : Retour à Anta­lya, en pas­sant par le Mont Chi­mère (Yanar­taş) et l’arrivée à Nevşehir

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Car­net de voyage en Tur­quie – 12 août) : Retour à Anta­lya, en pas­sant par le Mont Chi­mère (Yanar­taş) et l’arrivée à Nevşehir

Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Carnet de voyage en Turquie – 11 août) : Patara et Xanthos, les grandes cités lyciennes Bulletin météo de la journée (dimanche) : 10h00 : 41.1°C / humidité : 61% / vent 9 km/h 14h00 : 42.2°C / humidité :...

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Car­net de voyage en Tur­quie — 11 août) : Pata­ra et Xan­thos, les grandes cités lyciennes

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Car­net de voyage en Tur­quie — 11 août) : Pata­ra et Xan­thos, les grandes cités lyciennes

Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Carnet de voyage en Turquie – 10 août) : Les gözleme d’Esra, Fethiye, le tombeau d’Amyntas Bulletin météo de la journée (samedi) : 10h00 : 37.8°C / humidité : 29% / vent 7 km/h 14h00 : 43.1°C / humidité :...

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Car­net de voyage en Tur­quie – 10 août) : Les göz­leme d’Es­ra, Fethiye, le tom­beau d’Amyntas

Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Car­net de voyage en Tur­quie – 10 août) : Les göz­leme d’Es­ra, Fethiye, le tom­beau d’Amyntas

Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Carnet de voyage en Turquie – 9 août) : Dans les gorges de Saklıkent (Kanyonu) Bulletin météo de la journée (vendredi) : 10h00 : 38.7°C / humidité : 27% / vent 15 km/h 14h00 : 42.0°C / humidité : 23% /...

Petit réper­toire des rêves d’un long été

J’ai tou­jours aimé les jour­nées chaudes, brû­lantes, pen­dant les­quelles je m’esquinte la peau au soleil brû­lant, tou­jours avec excès, jamais avec modé­ra­tion, jusqu’à la nau­sée, aux trem­ble­ments fébriles. Une jour­née passe et je suis à nou­veau sur pied. J’ai des sou­ve­nirs de jour­nées tor­rides, cloî­tré der­rière les stores bais­sés, dans une semi-obs­cu­ri­té d’où on ne voit per­cer que quelques fins rayons de soleil sur le tapis.

Moka au bar au Bar Bam­boo Metropole

L’Indochine n’existe pas. Elle n’existe plus que dans les manuels d’histoire et dans les romans de Mar­gue­rite Duras, dans les récits de Fran­çois Bizot et les mémoires de guerre de Jon Swain. L’idée de l’Indochine, c’est une image sur­an­née de teintes pas­telles, empruntes de colo­nia­lisme et d’une cer­taine nostalgie.

Moka au bar au cà phê hòa tan

Une odeur de lait chaud me cueille au petit matin, sur­pris comme un vieux chat qui aurait lou­pé une marche, une odeur de lait chaud qui me fait ins­tan­ta­né­ment pen­ser au salon d’un hôtel de Londres, non loin de la gare dont le nom est asso­cié à l’ours. Pad­ding­ton. Odeur de café brû­lant… de tar­tines grillées… de confi­ture… odeur de bacon grillé et de scram­bled eggs…

Je suis tou­jours dans la pièce d’à-côté

Quelle jour­née étrange, quelle jour­née étrange…
Après avoir hiber­né en plein été pen­dant plus d’une semaine parce que je me suis fait rat­tra­pé par un sale virus qui court pas mal ces der­niers temps, j’ai vécu une étrange journée.

Par­fois, il est ques­tion de Dieu, par­fois non

Le hasard n’existe pas, m’a‑t-on déjà dit plu­sieurs fois. Il n’existe pas, n’existent que des cor­res­pon­dances. Le monde entier ne peut être que le fait du hasard, d’un chaos sans ordre régi par des lois pré-éta­blies, pas plus qu’il ne peut être fait d’une déter­mi­na­tion ori­gi­nelle qui pré­ten­drait que tout est pré­vu, orga­ni­sé, et donc se pré­vau­drait d’un com­men­ce­ment et d’une fin qui sont déter­mi­nables par avance, mêmes si les cri­tères qui le consti­tuent sont émi­nem­ment complexes.

Nous irons voir com­ment c’é­tait avant

J’ai tou­jours vécu en France, un peu voya­gé mais pas tant que ça, quelques sauts de puce sur le globe qui m’ont per­mis de voir autre chose que mon pays, de sen­tir d’autres par­fums, de m’i­ma­gi­ner que l’autre qui vit au bout de la terre n’est pas si dif­fé­rent que celui qui vit juste à côté de nous. Cet étran­ger est même par­fois moins dif­fé­rent de soi que celui qui, pré­ci­sé­ment, nous semble le plus familier.

On n’en a pas fini avec Byzance, ni avec Constan­ti­nople d’ailleurs…

Bir varmış, bir yok­muş. Voi­là. Nous y sommes. Les lubies d’une col­lègue qui revient de voyage, un guide tou­ris­tique datant de 2007 et qui contient quelques infor­ma­tions fausses (il exis­te­rait une syna­gogue toute en bois à Fener qu’on pour­rait visi­ter, elle n’existe plus depuis 1937 et était construite en pierre), la lec­ture de mes car­nets de voyages sur mon blog (…)

La tur­bine

Dans son petit appar­te­ment du centre-ville, les rideaux tirés, volets fer­més, il est presque trois heures du matin lorsqu’elle ouvre un œil, les deux, entre ses pau­pières lourdes du som­meil qu’elle vient de subir. Ses longs che­veux raides épar­pillés sur l’oreiller, la joue col­lée des­sus et la bouche sèche, elle ne bouge pas, les yeux entr’ouverts.

L’homme sans clefs

Il est en train de perdre ses clefs mais il ne le sait pas. Pas encore. Et puis de toute façon ça ne veut rien dire, on ne peut pas être en train de perdre ses clefs, c’est quelque chose de sou­dain ou dont on se rend compte après coup, dans aucune langue la forme pro­gres­sive ne per­met de dire qu’on est en train de perdre ses clefs. Et pour­tant. Il est bien en train de perdre ses clefs.

Sale gosse

Je suis un petit con, du haut de mon âge avan­çant, de mes che­veux poivre et sel et de ma vue qui baisse, un petit con qui fait n’importe quoi, qui agit et réflé­chit après, mais ce n’est pas grave, ça se finit tou­jours bien. Même mal, tout se passe.