Antoine avec de l’encre

Des des­sins, des cro­quis, un geste simple et effi­cace et de l’encre de Chine, c’est une recette qui réus­sit spec­ta­cu­lai­re­ment à Antoine with ink qui met en scène avec une par­fait sobrié­té ses cro­quis par­tiels. Il se dégage de ce tra­vail une cer­taine force de carac­tère et il en res­sort une vision apai­sée de la ville. Du beau bou­lot à regar­der sans modération.

Lille

Antoine with ink.

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Paris en quelques traits et en couleurs

Un des pro­jets que je me suis fixé cette année est de par­cou­rir les rues de Paris et de leur don­ner un peu de cou­leurs… Du trait à la mise en cou­leurs, trois étapes que je met­trai sys­té­ma­ti­que­ment en images, parce qu’à mon sens, de la pro­gres­sion d’un tra­vail nait sa sub­stance. J’es­saie de m’ap­pli­quer à rendre une âme aux choses, à leur don­ner du sens en quelques traits, en cadrant à la manière d’un pho­to­graphe, en des­si­nant à la manière d’un peintre, en écri­vant quelques pages à la manière d’un écrivain…

Paris - Louvre - 1

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Notes hiver­nales #1

J’a­vais entre­pris mon blog comme un bloc-notes, mais je n’ai jamais réel­le­ment retrans­crit ces web-notes ici. Aus­si, j’ai des tonnes de liens qui pour­rissent dans un coin que j’ai appe­lé la Malle des Indes. Il serait peut-être temps pour moi de com­men­cer à les déli­vrer, d’au­tant que ça ne sert que si c’est partagé.

1. Archéo­lo­gie de l’abandon

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Où en étions nous ?

Vivre n’est pas si facile pour moi et si on me demande sou­vent pour­quoi je lis, pour­quoi je papillonne, pour­quoi je m’in­té­resse et pour­quoi je suis curieux, pour­quoi je suis tou­jours occu­pé à quelque chose et pour­quoi je ne m’en­nuie jamais, pour­quoi j’ai constam­ment l’air de pen­ser à quelque chose, pour­quoi je parle tant quand je m’y mets, pour­quoi il y a de la pas­sion dans mes yeux, pour­quoi je ne dors plus, pour­quoi je n’ar­rive pas à renon­cer à tout ce que je m’é­tais pro­mis de renon­cer, pour­quoi je suis si mal­heu­reux en fin de compte et pour­quoi je n’ar­ri­ve­rai jamais à rien qui puisse me satis­faire com­plè­te­ment, et pour­quoi je m’in­té­resse tou­jours à des choses qui a prio­ri n’in­té­ressent per­sonne et pour­quoi je ne fais jamais rien comme tout le monde et pour­quoi je ne laisse jamais tom­ber, et pour­quoi j’ai par­fois les yeux rou­gis par le sang et les larmes et pour­quoi j’aime tant les femmes et pour­quoi j’aime tant être avec elle et pour­quoi je déteste les aimer alors que je pour­rais aimer les haïr de toutes mes forces, et pour­quoi elles m’ont tant fait souf­frir quand moi j’a­vais tant besoin qu’on ne m’offre que de l’a­mour, pour­quoi je crie sou­vent entre mes oreilles pour faire taire le bruit de la nuit, pour­quoi je deviens dingue et pour­quoi je m’en veux trop, alors je répon­drais qu’il faut que je reste en acti­vi­té car si le néant m’en­va­hit, si le rien arrive à se sai­sir de moi, si le vent souffle sur la plaine, si la pous­sière me brule les yeux, peut-être alors — je ne sais pas, je n’ai jamais essayé — peut-être vais-je ne pas sup­por­ter ça. Et je ne sais pas ce qu’il y a après.

[audio:tremblante.xol]

Bande ori­gi­nale du film In the elec­tric mist,
chan­té et joué par Court­ney Gran­ger, artiste amé­ri­cain cajun d’ex­pres­sion française

Sooke - from Gordon's Beach

Geißstraße

commerce building, san antonio, texas

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