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La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 12 : Sur les toits du cara­van­sé­rail de la sul­tane Valide (Büyük Valide Han)

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 12 : Sur les toits du cara­van­sé­rail de la sul­tane Valide (Büyük Valide Han)

Épi­sode pré­cé­dent : La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 11 : Sainte-Sophie (Aya­so­fya)…

Istanbul - avril 2012 - jour 3 - 072 - Valide Han (Çakmakçılar Yokuşu Tarakçılar Cad) - Tour de Galata

Sor­ti du Grand Bazar gri­sé par le monde, assom­mé par le bruit, l’es­to­mac rem­pli d’un kebap de pou­let pris à la va-vite assis sur le bord du trot­toir, je me suis diri­gé vers un lieu que les guides tou­ris­tiques indiquent mais ne recom­mandent pas for­cé­ment. Il s’a­git du cara­van­sé­rail de la sul­tane Valide. Intri­gué par ce bâti­ment que la carte indique comme étant d’une taille res­pec­table, j’ai ten­té de savoir avant de par­tir à quoi cela pou­vait res­sem­bler. J’a­voue que j’ai été assez sur­pris, mais sans me lais­ser gui­der par un a prio­ri néga­tif, je me suis lais­sé por­ter jus­qu’au détour de Tarak­çı­lar Cad­de­si, et je me suis engouf­fré dans le pas­sage du Valide Han. (more…)

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La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 11 : Sainte-Sophie (Aya­so­fya) …

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 11 : Sainte-Sophie (Aya­so­fya) …

Epi­sode pré­cé­dent : La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 10 : Au pied de Sul­tan Ahmet Camii, la majes­tueuse Mos­quée Bleue

Sainte-Sophie est située en plein cœur de la vie stam­bou­liote, et peu importe l’en­droit par lequel on y par­vient, le loi­sir qui est don­né de pou­voir tour­ner autour est un plai­sir pour les yeux qui fait éga­le­ment prendre conscience que nous sommes là en face d’un des plus beaux monu­ments de la Chré­tien­té qui semble nous crier dans sa langue archaïque « Ici tu pénètres en Orient, en terre chré­tienne » ; un témoi­gnage unique de l’his­toire… (more…)

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Sainte-Sophie de Constan­ti­nople — Gas­pare Fos­sa­ti — Londres [1852]

Sainte-Sophie de Constan­ti­nople — Gas­pare Fos­sa­ti — Londres [1852]

Gas­pare Fossati

Sainte-Sophie de Constan­ti­nople –  Londres [1852]

Entre 1847 et 1849, le sul­tan Abdül­me­cit Ier com­man­dite la res­tau­ra­tion du plus beau et du plus grand monu­ment de Constan­ti­nople, ce qui est alors encore la Mos­quée Sainte-Sophie. Pour cela, il fait appel à deux frères, Gas­pare et Giu­seppe Fos­sa­ti pour mener les tra­vaux et tou­jours sur la demande du sul­tan, des gra­vures seront exé­cu­tées afin de rendre compte de l’é­tat de la mos­quée avant res­tau­ra­tion. C’est ce que fera Gas­pare en publiant en 1852 ce recueil de gra­vures mon­trant Constan­ti­nople entre deux ères, à l’aube de l’é­poque moderne encore très for­te­ment impré­gnée de la culture otto­mane dans laquelle elle a bai­gné pen­dant près d’un demi mil­lé­naire. Voi­ci la repro­duc­tion inté­grale de ce livre de gra­vure avec la des­crip­tion des planches.

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La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 10 : Au pied de Sul­tan Ahmet Camii, la majes­tueuse Mos­quée Bleue

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 10 : Au pied de Sul­tan Ahmet Camii, la majes­tueuse Mos­quée Bleue

Epi­sode pré­cé­dent : La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 9 : Yere­ba­tan Sarnıcı, domaine de Méduse

Istanbul - avril 2012 - jour 2 - 140 - Sultanahmet Camıı (Mosquée bleue)

Dif­fi­cile de pas­ser devant sans être frap­pé par sa majes­té, son immense sta­ture, ses six inter­mi­nables mina­rets qui semblent déchi­rer le ciel. La Mos­quée Bleue, qu’on appelle ain­si en rai­son des mil­liers de car­reaux de faïence pro­ve­nant d’Iz­nik qui en parent l’in­té­rieur et dont la domi­nante de cou­leur créé un ensemble bleu, se voit de loin et attire néces­sai­re­ment le regard. Ses façades sont de marbre, de ce marbre qu’on retrouve par­tout dans la ville sous de mul­tiples formes, dans tous les lieux publics, sur les places, les fon­taines, les pave­ments des maga­sins, et même jusque dans les toi­lettes publiques, à Beya­zit, où des dalles de marbre séparent les cabines des toi­lettes à la turque et à la Süley­ma­niye où le marbre occupe riche­ment le moindre espace dans les toi­lettes sou­ter­raines de la mos­quée. Ce marbre vei­née de gris et de bleu, d’une excep­tion­nelle finesse, n’est pas là par hasard. La région n’a pas l’air spé­cia­le­ment pour­vue en miné­raux, et il faut en réa­li­té aller du côté d’une île au nom étrange, Pro­con­nèse (île aux che­vreuils en grec), qu’en turc on appelle Mar­ma­ra Adası et qui don­na son nom à la mer qui borde Istan­bul. Mar­ma­ra, c’est tout sim­ple­ment le marbre, celui qui affleure et donne sa majes­té à l’Is­tan­bul otto­mane en la parant de blanc, un blanc qui éblouit et donne mal à la tête lorsque le soleil s’y réfléchit.
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La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 9 : Yere­ba­tan Sarnıcı, domaine de Méduse

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 9 : Yere­ba­tan Sarnıcı, domaine de Méduse

Épi­sode pré­cé­dent : La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 8 : Kedi ve köpek (Chats et chiens)

Istanbul - avril 2012 - jour 5 - 030 - Citerne basilique (Yerebatan Sarnıcı)

Voi­ci un lieu que j’a­vais déjà visi­té dans mes rêves et dans lequel je me suis enfoui, trente six pieds sous terre. La citerne enfouie sous terre est une des innom­brables réserves d’eau que les Romains ont lais­sé comme patri­moine à une Constan­ti­nople otto­mane et la plus grande de toutes. Un peu plus loin se trouve Bir­bin direk ou citerne de Phi­loxe­nos, la citerne aux mille colonnes (224 en fait), aujourd’­hui à sec et ouverte à la visite quand ils ont le temps, et plus bas, au pied de l’an­cien hôtel de ville, celle de Théo­dose. On pense que la ville en comp­tait envi­ron 80 dans ce genre et on se rend bien compte avec la géo­gra­phie de la ville que leur emploi était essen­tiel notam­ment en cas de rup­ture des aque­ducs lors des sièges.
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