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La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 20 : Visages de Stambouliotes

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 20 : Visages de Stambouliotes

Épi­sode pré­cé­dent : La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 19 : Visages des rues autre­ment qu’à pied…

Istanbul - avril 2012 - jour 4 - 106 - Eyüp Mezarlığı

Toutes mes pho­tos, jus­qu’à pré­sent, pou­vait paraître quelque peu déshu­ma­ni­sées. J’aime la pure­té des ensembles, j’aime quand une per­sonne se trouve dans le champ qu’elle par­ti­cipe de l’en­chan­te­ment du lieu, qu’elle s’y fonde, pas qu’elle soit en plus. J’aime aus­si lorsque les gens occupent l’in­té­gra­li­té de l’i­mage, qu’ils en soient le sujet principal.
Pen­dant toute cette semaine à Istan­bul, j’ai l’im­pres­sion d’a­voir croi­sé des visages plein de sin­cé­ri­té, d’un accès facile, des traits sou­vent mar­qués par une exis­tence beau­coup moins confor­table que la nôtre, mais aux bon­heurs simples, sans démesure.

Istanbul - avril 2012 - jour 4 - 069 - Eyüp - Kalenderhane Caddesi

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La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 19 : Visages des rues autre­ment qu’à pied…

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 19 : Visages des rues autre­ment qu’à pied…

Épi­sode pré­cé­dent : La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 18 : Visages des rues banales d’Istanbul

Istan­bul est une grande ville. Même si l’on se contente de ne visi­ter que la vieille ville, il faut bien à un moment don­né, his­toire de ne pas tou­jours tour­ner autour des mêmes lieux, prendre les trans­ports en com­mun, ou même le taxi. Je n’ai pas essayé le métro parce que je n’a­vais besoin de le prendre, mais j’ai pris le tram­way plu­sieurs fois, une ligne qui trans­perce la vieille ville et ébranle les pavés de son trem­ble­ment mala­dif, à Eminönü, qui passe devant la gare de Sir­ke­ci, remonte une rue très com­mer­çante jus­qu’à Gül­hane, le jar­din de Top­ka­pi et pour­suit devant Sul­ta­nah­met, Çem­ber­li­taş, passe devant l’U­ni­ver­si­té, Lale­li, puis s’engouffre dans les pro­fon­deurs d’une ville incon­nue. De l’autre côté de la Mos­quée Nou­velle, le tram­way fait trem­bler le pont de Gala­ta, passe à Karaköy puis remonte jus­qu’à Kaba­taş au bord du Bos­phore en s’é­tant frayé un che­min entre quelques mos­quées d’un inté­rêt assez vague. Le tram­way est moderne, cli­ma­ti­sé et confor­table. Par tous, il est cou­ru et fonc­tionne jus­qu’aux envi­rons d’une heure du matin.

Istanbul - avril 2012 - jour 3 - 105 - Sultan Ahmet Parkı (more…)

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La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 18 : Visages des rues banales d’Istanbul

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 18 : Visages des rues banales d’Istanbul

Épi­sode pré­cé­dent : La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 17 : Eyüp Sul­tan Camii, Eyüp Sul­tan Mezarlığı et Haliç, la Corne d’Or

Rien n’est à la fois plus agréable, plus ludique et plus riche que de déam­bu­ler dans les rues sans y cher­cher quoi que ce soit, juste pour le simple plai­sir de se lais­ser attra­per par l’en­vi­ron­ne­ment le plus com­mun, le plus simple et le plus quo­ti­dien des lieux ; la rue, celles où passent les gens qui se rendent d’un point à un autre et où les flâ­neurs aiment à trai­ner sans but particulier.

Istanbul - avril 2012 - jour 3 - 100 - Au pied de Sainte-Sophie (more…)

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Des ser­viettes élimées

Istanbul - avril 2012 - jour 4 - 062 - Eyüp - Kalenderhane Caddesi

On ne voyage pas pour se gar­nir d’exo­tisme et d’a­nec­dotes comme un sapin de Noël, mais pour que la route vous plume, vous rince, vous essore, vous rende comme ces ser­viettes éli­mées par les les­sives qu’on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels.

Nico­las Bou­vier, Le pois­son-scor­pion

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Empe­reurs infor­tu­nés de Byzance (6) : les grap­toi et les man­di­bules de Méthode

Afin de bou­cler le cha­pitre sur les empe­reurs de Constan­ti­nople et de jeter un voile sur cette période trouble qui n’eut presque que pour unique objet ce qu’on appe­la la que­relle des images, nous allons ter­mi­ner avec l’un des pires artistes de l’i­co­no­clasme, l’empereur Théo­phile (qui, selon l’é­ty­mo­lo­gie, veut tout de même dire qui aime Dieu, ou qui est aimé de Dieu — ça n’aide en rien à com­prendre, c’est juste pour pré­ci­ser). Celui-ci est mort dans son lit après avoir été bles­sé lors de la prise de sa ville natale par le calife, cal­me­ment, loin du tumulte des choses poli­tiques et des com­plots our­dis, et l’his­toire retien­dra de lui qu’il œuvra pour ten­ter de réduire la cor­rup­tion dans son empire.

Deux poètes venus de Pales­tine à la demande du patriarche de Jéru­sa­lem afin de le convaincre de ces­ser de per­sé­cu­ter les chré­tiens ado­ra­teurs des images firent les frais de sa cruau­té ; Théo­phane et Théo­dore, par­ti­cu­liè­re­ment viru­lents dans leurs poèmes et dans leurs pro­pos finirent atta­chés dans une cel­lule où le bour­reau se char­gea de leur lais­ser un joli sou­ve­nir. (more…)

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