Le Perroquet Suédois
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Moka au bar au cà phê hòa tan
Une odeur de lait chaud me cueille au petit matin, surpris comme un vieux chat qui aurait loupé une marche, une odeur de lait chaud qui me fait instantanément penser au salon d’un hôtel de Londres, non loin de la gare dont le nom est associé à l’ours. Paddington. Odeur de café brûlant… de tartines grillées… de confiture… odeur de bacon grillé et de scrambled eggs…
Je suis toujours dans la pièce d’à‑côté
Quelle journée étrange, quelle journée étrange…
Après avoir hiberné en plein été pendant plus d’une semaine parce que je me suis fait rattrapé par un sale virus qui court pas mal ces derniers temps, j’ai vécu une étrange journée.
Parfois, il est question de Dieu, parfois non
Le hasard n’existe pas, m’a‑t‑on déjà dit plusieurs fois. Il n’existe pas, n’existent que des correspondances. Le monde entier ne peut être que le fait du hasard, d’un chaos sans ordre régi par des lois pré-établies, pas plus qu’il ne peut être fait d’une détermination originelle qui prétendrait que tout est prévu, organisé, et donc se prévaudrait d’un commencement et d’une fin qui sont déterminables par avance, mêmes si les critères qui le constituent sont éminemment complexes.
L’actualité
Seulement le café du matin, du midi, du soir…
Mi-journal, mi-rêveries…
Café bleu et blanc #8
Ambiance électrique, fiévreuse, sous un ciel chargé d’humidité froide qui n’arrête pas de se déverser en fines couches, les yeux grands ouverts, l’odeur glacée de la pluie sur le bitume d’une ville fraichement sortie de terre, là où avant ne se trouvaient que des entrepôts d’usines mortes depuis une bonne décennie.
Café de rêves #7
Mes nuits sont faites de rêves dont je ne me souviens plus au petit matin. Parfois, toutefois, je m’en souviens. Alors que je préférerais ne pas. Je rêve souvent de situations dans des maisons que j’attribue à une connaissance, situation souvent improbable, avec des personnes dont le lien lui-même semble improbable, et souvent, ça se termine dans une débauche de sexe, improbable aussi.
Café du matin #6
Surpris par l’ennui d’un samedi froid et gris, j’ai cherché sur mes étagères quelque chose qui pourrait m’exciter un peu l’esprit. Je suis même allé jusqu’au grenier pour retrouver ce livre d’André Grabar que j’ai acheté il n’y a pas si longtemps que ça : L’iconoclasme byzantin. J’ai aussi descendu les deux tomes de l’Enquête, d’Hérodote, mon livre sur Mimar Sinan, celui sur l’art de Constantinople de Stéphane Yérasimos et enfin l’Art seldjoukide et ottoman de Giovanni Curatola.
Un voyage hors du temps
Vous êtes donc dans un espace, perdu dans le nulle part, qui fête cette année ses quinze ans.