Le Perroquet Suédois
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Petit répertoire des rêves d’un long été
J’ai toujours aimé les journées chaudes, brûlantes, pendant lesquelles je m’esquinte la peau au soleil brûlant, toujours avec excès, jamais avec modération, jusqu’à la nausée, aux tremblements fébriles. Une journée passe et je suis à nouveau sur pied. J’ai des souvenirs de journées torrides, cloîtré derrière les stores baissés, dans une semi-obscurité d’où on ne voit percer que quelques fins rayons de soleil sur le tapis.
Moka au bar au Bar Bamboo Metropole
L’Indochine n’existe pas. Elle n’existe plus que dans les manuels d’histoire et dans les romans de Marguerite Duras, dans les récits de François Bizot et les mémoires de guerre de Jon Swain. L’idée de l’Indochine, c’est une image surannée de teintes pastelles, empruntes de colonialisme et d’une certaine nostalgie.
Moka au bar au cà phê hòa tan
Une odeur de lait chaud me cueille au petit matin, surpris comme un vieux chat qui aurait loupé une marche, une odeur de lait chaud qui me fait instantanément penser au salon d’un hôtel de Londres, non loin de la gare dont le nom est associé à l’ours. Paddington. Odeur de café brûlant… de tartines grillées… de confiture… odeur de bacon grillé et de scrambled eggs…
L’actualité
Seulement le café du matin, du midi, du soir…
Mi-journal, mi-rêveries…
Café thaï #9
De là où je suis, j’entends l’angélus électrique entre mes oreilles. La chaleur de cette douce soirée au bord de la Chao Phraya me donne des frissons de fièvre. Un Mai Tai à la main, une cigarette coincée entre les doigts, j’écoute les vedettes rapides découper l’onde tourmentée du fleuve magistral, emportant avec eux les jacinthes d’eau qui en recouvre la surface.
Café bleu et blanc #8
Ambiance électrique, fiévreuse, sous un ciel chargé d’humidité froide qui n’arrête pas de se déverser en fines couches, les yeux grands ouverts, l’odeur glacée de la pluie sur le bitume d’une ville fraichement sortie de terre, là où avant ne se trouvaient que des entrepôts d’usines mortes depuis une bonne décennie.
Café de rêves #7
Mes nuits sont faites de rêves dont je ne me souviens plus au petit matin. Parfois, toutefois, je m’en souviens. Alors que je préférerais ne pas. Je rêve souvent de situations dans des maisons que j’attribue à une connaissance, situation souvent improbable, avec des personnes dont le lien lui-même semble improbable, et souvent, ça se termine dans une débauche de sexe, improbable aussi.
Un voyage hors du temps
Vous êtes donc dans un espace, perdu dans le nulle part, qui fête cette année ses quinze ans.