Le Perroquet Suédois
Les derniers articles
On n’en a pas fini avec Byzance, ni avec Constantinople d’ailleurs…
Bir varmış, bir yokmuş. Voilà. Nous y sommes. Les lubies d’une collègue qui revient de voyage, un guide touristique datant de 2007 et qui contient quelques informations fausses (il existerait une synagogue toute en bois à Fener qu’on pourrait visiter, elle n’existe plus depuis 1937 et était construite en pierre), la lecture de mes carnets de voyages sur mon blog (…)
La turbine
Dans son petit appartement du centre-ville, les rideaux tirés, volets fermés, il est presque trois heures du matin lorsqu’elle ouvre un œil, les deux, entre ses paupières lourdes du sommeil qu’elle vient de subir. Ses longs cheveux raides éparpillés sur l’oreiller, la joue collée dessus et la bouche sèche, elle ne bouge pas, les yeux entr’ouverts.
L’homme sans clefs
Il est en train de perdre ses clefs mais il ne le sait pas. Pas encore. Et puis de toute façon ça ne veut rien dire, on ne peut pas être en train de perdre ses clefs, c’est quelque chose de soudain ou dont on se rend compte après coup, dans aucune langue la forme progressive ne permet de dire qu’on est en train de perdre ses clefs. Et pourtant. Il est bien en train de perdre ses clefs.
L’actualité
Seulement le café du matin, du midi, du soir…
Mi-journal, mi-rêveries…
Café du matin #5
Le rêve de soleil et de chaleur me reprend. Il est là, il me taraude. Il va de pair avec la fin de l’hiver, de cet hiver horrible, humide, triste, long interminable, qui même une fois le printemps arrivé continue de sévir.
Café du matin #4
Sordid details following… Qu’est ce qui peut bien me mettre de bonne humeur comme ça ? Le sale gosse est de sortie, avec son tee-shirt sur lequel une geisha fait un doigt d’honneur, chaussures et jeans de punk, il faut vous faire un dessin ? J’ai toujours rêvé d’être une geisha, et surtout de faire un doigt d’honneur en étant une geisha.
Café du matin #3
Quarante-cinq degrés à l’ombre de ton corps frissonnant. J’ai les doigts rouges et gonflés sur mon clavier, gourds d’être resté trop longtemps dehors par quelques degrés en-dessous de zéro, resté trop longtemps à lire et à te chercher alors que tu n’étais pas là. Les pieds humides et froids, l’âme déchirée comme la glace qui fond et s’écrase sur le sol gelé, avec le même bruit, la même lourdeur.
Un voyage hors du temps
Vous êtes donc dans un espace, perdu dans le nulle part, qui fête cette année ses quinze ans.