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Le phal­lus de l’a­bri Blanchard

Au tra­vers des dif­fé­rentes lec­tures, compte-ren­dus de fouilles ou articles de revues décor­ti­quées ces der­niers temps, je me suis ren­du compte que la pré­sence de phal­lus dans les abris notam­ment de la Dor­dogne était beau­coup plus réduite que celle des vulves.

Bien évi­dem­ment, il existe cer­tai­ne­ment des sources fiables per­met­tant d’en faire le des­crip­tif et d’en décrire l’u­ti­li­té ou la fonc­tion, mais dans le domaine des repré­sen­ta­tions sexuelles, on trouve des choses très diverses qui para­sitent les interprétations.
Alors on peut se deman­der, pour­quoi plus de vulves que de phal­lus ? (more…)

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Les vulves de l’a­bri de la Ferrassie

Par­mi les pre­mières repré­sen­ta­tions gra­phiques qu’on peut trou­ver datant de l’Auri­gna­cien, on assiste à la nais­sance d’un art de repré­sen­ta­tion avec la pré­sence de vulves gra­vées dans des blocs ou direc­te­ment sur la parois. Par­fois asso­ciées à la pré­sence d’un phal­lus, quelque fois à un ani­mal comme dans l’abri de la Fer­ras­sie en Dor­dogne. On ver­ra dans ces gra­vures des repré­sen­ta­tions de la fer­ti­li­té ou plus sim­ple­ment de la conscience de la dif­fé­ren­cia­tion sexuelle. Jusque là, rien d’ex­cep­tion­nel dira-t-on. (more…)

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Le Codex Manesse

Enlu­mi­né et manus­crit entre 1305 et 1340 en alle­mand médié­val (Mit­tel­ho­ch­deutsch), le Codex Manesse illustre les chants d’a­mour des artistes les plus connus de l’é­poque dans l’Em­pire Ger­ma­nique. Il a la par­ti­cu­la­ri­té d’être clas­sé par ordre de hié­rar­chie sociale ; il com­mence donc avec l’empereur Hen­ri VI, fils de Fré­dé­ric Ier Bar­be­rousse, let­tré et ayant lui-même com­po­sé des vers et conti­nue avec tous les étages de la socié­té noble pour se ter­mi­ner avec les hommes sans sta­tut. Les 137 minia­tures de ce très beau livre conser­vé à l’Uni­ver­si­té d’Hei­del­berg repré­sentent les per­son­nages dans leurs cos­tumes d’apparat et recon­nais­sable à leur héral­dique, ce qui fait de ce docu­ment une mine d’in­for­ma­tions inéga­lables sur les habi­tudes ves­ti­men­taires de la cour de l’Em­pe­reur à cette époque.
Le livre porte le nom des Manesse de Zurich, com­man­di­té par Rüdi­ger II Manesse le Vieux et consti­tue le plus impor­tant recueil de bal­lades et de poé­sie de l’é­poque avec 6000 ver­sets de 140 écri­vains différents.

Voir le livre com­plet sur le site de l’U­ni­ver­si­té d’Hei­del­berg, ou seule­ment les enlu­mi­nures.

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La phy­siog­no­mo­nie de Lava­ter et Le Brun

La phy­siog­no­mo­nie aura connu des heures glo­rieuses, ain­si que la phré­no­lo­gie qui s’en ins­pire, notam­ment au tra­vers d’un livre de Johann Kas­par Lava­ter, L’Art de connaître les hommes par la phy­sio­no­mie (1775–1778) que l’au­teur Suisse a rédi­gé à par­tir des innom­brables gra­vures (aujourd’­hui conser­vées au cabi­net des estampes du Musée du Louvre) du pre­mier peintre offi­ciel de Louis XIV en la per­sonne de Charles Le Brun. Cette pseu­do-science qui s’ap­puie sur des siècles de tra­di­tion lit­té­raire et illus­tra­tive, sou­haite éta­blir les fon­de­ments d’une dis­ci­pline au tra­vers de laquelle on peut déter­mi­ner les traits psy­cho­lo­giques d’une per­sonne en s’ap­puyant sim­ple­ment sur la forme de son visage et l’a­na­lo­gie presque évi­dente avec laquelle son visage le rap­proche de tel ou tel ani­mal. Des clas­si­fi­ca­tions ont été éta­blies à pro­pos de chaque ani­mal, par exemple la noblesse attri­buée au lion, la per­fi­die au renard et au rat, la bêtise au cha­meau ou la sagesse à l’ours et en fonc­tion des traits du visage, s’ils se rap­por­taient à tel ou tel ani­mal, on attri­buait à la per­sonne les traits de carac­tère de l’a­ni­mal, car c’est bien connu que les humains ne sont que des animaux…

Il en reste des tables d’illus­tra­tions par­fois très inven­tives, voire far­fe­lues, mais qui trouvent leur ori­gine dans les cahiers d’é­tude et les cen­taines de planches de ce grand mon­sieur qu’est Charles Le Brun.


CouvertureLa phy­siog­no­mo­nie ou L’art de connaitre les hommes d’a­près les traits de leur phy­sio­no­mie, leurs rap­ports avec les divers ani­maux, leurs pen­chans, etc.

Par Johann Cas­par Lavater,
Librai­rie Fran­çaise et étran­gère (Paris)


Dis­ser­ta­tion sur un trai­té de Charles Le Brun, concer­nant le rap­port de la phy­sio­no­mie humaine avec celle des ani­maux (1806) sur le site de la biblio­thèque numé­rique de l’U­ni­ver­si­té de Strasbourg

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