Sep 16, 2012 | Arts |
Au travers des différentes lectures, compte-rendus de fouilles ou articles de revues décortiquées ces derniers temps, je me suis rendu compte que la présence de phallus dans les abris notamment de la Dordogne était beaucoup plus réduite que celle des vulves.
Bien évidemment, il existe certainement des sources fiables permettant d’en faire le descriptif et d’en décrire l’utilité ou la fonction, mais dans le domaine des représentations sexuelles, on trouve des choses très diverses qui parasitent les interprétations.
Alors on peut se demander, pourquoi plus de vulves que de phallus ? (more…)
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Sep 14, 2012 | Arts |

Parmi les premières représentations graphiques qu’on peut trouver datant de l’Aurignacien, on assiste à la naissance d’un art de représentation avec la présence de vulves gravées dans des blocs ou directement sur la parois. Parfois associées à la présence d’un phallus, quelque fois à un animal comme dans l’abri de la Ferrassie en Dordogne. On verra dans ces gravures des représentations de la fertilité ou plus simplement de la conscience de la différenciation sexuelle. Jusque là, rien d’exceptionnel dira-t-on. (more…)
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Sep 13, 2012 | Livres et carnets |
Enluminé et manuscrit entre 1305 et 1340 en allemand médiéval (Mittelhochdeutsch), le Codex Manesse illustre les chants d’amour des artistes les plus connus de l’époque dans l’Empire Germanique. Il a la particularité d’être classé par ordre de hiérarchie sociale ; il commence donc avec l’empereur Henri VI, fils de Frédéric Ier Barberousse, lettré et ayant lui-même composé des vers et continue avec tous les étages de la société noble pour se terminer avec les hommes sans statut. Les 137 miniatures de ce très beau livre conservé à l’Université d’Heidelberg représentent les personnages dans leurs costumes d’apparat et reconnaissable à leur héraldique, ce qui fait de ce document une mine d’informations inégalables sur les habitudes vestimentaires de la cour de l’Empereur à cette époque.
Le livre porte le nom des Manesse de Zurich, commandité par Rüdiger II Manesse le Vieux et constitue le plus important recueil de ballades et de poésie de l’époque avec 6000 versets de 140 écrivains différents.
Voir le livre complet sur le site de l’Université d’Heidelberg, ou seulement les enluminures.
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Sep 11, 2012 | Livres et carnets |
La physiognomonie aura connu des heures glorieuses, ainsi que la phrénologie qui s’en inspire, notamment au travers d’un livre de Johann Kaspar Lavater, L’Art de connaître les hommes par la physionomie (1775–1778) que l’auteur Suisse a rédigé à partir des innombrables gravures (aujourd’hui conservées au cabinet des estampes du Musée du Louvre) du premier peintre officiel de Louis XIV en la personne de Charles Le Brun. Cette pseudo-science qui s’appuie sur des siècles de tradition littéraire et illustrative, souhaite établir les fondements d’une discipline au travers de laquelle on peut déterminer les traits psychologiques d’une personne en s’appuyant simplement sur la forme de son visage et l’analogie presque évidente avec laquelle son visage le rapproche de tel ou tel animal. Des classifications ont été établies à propos de chaque animal, par exemple la noblesse attribuée au lion, la perfidie au renard et au rat, la bêtise au chameau ou la sagesse à l’ours et en fonction des traits du visage, s’ils se rapportaient à tel ou tel animal, on attribuait à la personne les traits de caractère de l’animal, car c’est bien connu que les humains ne sont que des animaux…
Il en reste des tables d’illustrations parfois très inventives, voire farfelues, mais qui trouvent leur origine dans les cahiers d’étude et les centaines de planches de ce grand monsieur qu’est Charles Le Brun.
La physiognomonie ou L’art de connaitre les hommes d’après les traits de leur physionomie, leurs rapports avec les divers animaux, leurs penchans, etc.
Par Johann Caspar Lavater,
Librairie Française et étrangère (Paris)
Dissertation sur un traité de Charles Le Brun, concernant le rapport de la physionomie humaine avec celle des animaux (1806) sur le site de la bibliothèque numérique de l’Université de Strasbourg
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