Aquilegia
J’ai laissé sur le seuil de la porte un pied d’ancolie,
un bouquet de fleurs en trompes,
belles comme une matinée d’été,
dont le bleu est une invitation au voyage.
Je reviens le 19 août…
Read moreJ’ai laissé sur le seuil de la porte un pied d’ancolie,
un bouquet de fleurs en trompes,
belles comme une matinée d’été,
dont le bleu est une invitation au voyage.
Je reviens le 19 août…
Read moreEpisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 16 : Le passage du boeuf, reflets sur le sombre Bosphore…
Hors les murs de Théodose se trouvait autrefois une petite ville devenue aujourd’hui un des quartiers d’Istanbul et un haut-lieu de l’Islam traditionnel. Cette ville d’Eyüp a vu tomber le compagnon du Prophète Abu Ayyub al-Ansari lors du premier siège de Constantinople en 670. Enterré sur place, il repose aujourd’hui en bonne place dans le mausolée au cœur de la cour de la mosquée portant son nom. La mosquée en elle-même n’a rien d’exceptionnel, si ce n’est qu’elle est très élégante et s’élève fièrement au pied de la colline sur laquelle sont saupoudrées les sépultures blanches en marbre de Marmara, et sur lesquelles les habitants d’Istanbul viennent ici en nombre pour prier et se recueillir. On est ici bien loin de l’Istanbul moderne et pleine de vie. Le temps s’est arrêté, on vit au rythme des adhan, loin du tumulte.
Read more« On cite des cas ou les chrétiens auraient mis en pièce des martyrs encore pantelants, tandis que l’ermite Saint Romuald aurait failli mourir dans une embuscade destinée à le transformer en reliques. On ne mangeait pas véritablement les saints dont les restes étaient bien trop précieux pour qu’on les détruisit ainsi, mais on pouvait consommer leurs sécrétions, comme l’huile s’écoulant du corps de Saint Nicolas ou la manne de Saint André, une sorte de farine issue de son corps. Le sang de Saint Thomas Beckett, recueilli après son assassinat, était bu par les pèlerins sous le nom de vinaigre saint Thomas et possédait des vertus curatives. On le diluait au fur et à mesure pour éviter la déperdition. »
Jean Wirth, Vierge et martyr(e) : la victime dans le christianisme médiéval
in Victimes au féminin, sous la direction de Francesca Prescendi et Agnès Nagy,
éditions Georg.
Le claveciniste américain Skip Sempé a déterré des archives des petits trésors composés par certains des compositeurs les plus en vogue au XVIIIème siècle, des organistes ou clavecinistes qui restent aujourd’hui confidentiels, éclipsés par Bach ou Haendel. Parmi ceux-ci, on trouvera Michel Corrette, un compositeur fécond et grand pédagogue qui fut proche de la culture populaire, mais aussi Claude-Bénigne Balbastre, proche de la famille royale et qui finira oublié de tous, et enfin Joseph-Nicolas-Pancrace Royer dont la vie mystérieuse fit parler autant que son style parfois considéré comme mièvre et ampoulé.
[audio:etoiles.xol]Michel Corrette, les Etoiles (légèrement et modérément)
A l’écoute, cette pièce me fait penser à quelques choses de beaucoup plus moderne, les Yeux Revolver de Marc Lavoine… Pièce légère, tout en finesse.
Joseph-Nicolas-Pancrace Royer, la Marche des Scythes (Fièrement)
Une pièce qui n’a rien de mièvre, assez brouillonne à l’écoute mais qui est foisonnante de notes cachées, quelque chose de très tonique…
Le manuscrit Sloane 4016 est une somme considérable manuscrite et enluminée datant du XVIème siècle et conservée à la British Library. Véritable traité visuel des plantes, on y trouve aussi toutes sortes de commentaires sur la chasse, la récolte du miel ainsi que toutes sortes d’animaux étranges que l’on trouvait d’ordinaire bien loin du lieu où ce codex a été réalisé, la Lombardie ; éléphants, scorpions ou flamants roses. On y trouve également des descriptions très précises d’arts appliqués comme par exemple la fabrication du verre. Le tout est écrit en latin dans une écriture gothique très soignée qui rend le texte parfaitement intelligible.
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