Le Perroquet Suédois
Les derniers articles
Les vies des autres, par William Warren (Les oubliés du pays doré #5)
William Warren est mort à Bangkok en 2011. Quatre-vingt-un ans. Une vie presque entière passée en Thaïlande. Quand on meurt à Bangkok après soixante ans de résidence, est-on encore un expatrié ? Ou devient-on autre chose – un hybride, un fantôme inversé, un Occidental devenu asiatique par sédimentation lente ? William Warren fait partie de ces ombres qui se perdent dans la lumière des soirs tropicaux.
La maison de Kamthieng (Les oubliés du pays doré #4)
Sur les rives de la Ping, dans le royaume de Lanna que Bangkok ne contrôle pas encore tout à fait, on élève une maison en teck. Les artisans choisissent les arbres en palpant l’écorce, en pressant l’oreille contre le tronc pour écouter la densité du bois. Ils regardent les nœuds et y voient déjà la structure de la construction, forts de leur expérience.
Dans l’ombre de Jim Thompson (Les oubliés du pays doré #3)
On commence toujours par Jim Thompson. C’est son nom qu’on cherche dans les bases de données, les archives des journaux, les registres d’état civil. Jim Thompson, l’Américain, industriel qui fit renaître l’industrie ancestrale de la soie thaïlandaise. Jim Thompson, disparu en 1967 dans les Cameron Highlands de Malaisie.
L’actualité
Seulement le café du matin, du midi, du soir…
Mi-journal, mi-rêveries…
Dernier café avant le prochain #10
C’est marrant, les absents, ceux qui par lâcheté ne viennent pas. J’essaie d’en analyser la raison. A part la lâcheté, je ne vois pas. La peur de ne pas assumer, peut-être ? Oui eh bien on en revient au même, c’est de la lâcheté.
Café thaï #9
De là où je suis, j’entends l’angélus électrique entre mes oreilles. La chaleur de cette douce soirée au bord de la Chao Phraya me donne des frissons de fièvre. Un Mai Tai à la main, une cigarette coincée entre les doigts, j’écoute les vedettes rapides découper l’onde tourmentée du fleuve magistral, emportant avec eux les jacinthes d’eau qui en recouvre la surface.
Café bleu et blanc #8
Ambiance électrique, fiévreuse, sous un ciel chargé d’humidité froide qui n’arrête pas de se déverser en fines couches, les yeux grands ouverts, l’odeur glacée de la pluie sur le bitume d’une ville fraichement sortie de terre, là où avant ne se trouvaient que des entrepôts d’usines mortes depuis une bonne décennie.
Un voyage hors du temps
Vous êtes donc dans un espace, perdu dans le nulle part, qui fête cette année ses quinze ans.





