Le Perroquet Suédois
Les derniers articles
Alexander MacDonald, Bangkok editor (Les oubliés du pays doré #8)
On naît toujours quelque part, même quand ce quelque part ne nous retient pas. Alexander MacDonald voit le jour en 1908 à Lynn, ville industrielle du Massachusetts où les manufactures de chaussures grondent jour et nuit. Son père travaille dans l’une d’elles. L’odeur du cuir tanné imprègne les vêtements, la peau, les nuits et les rêves. Mais le jeune MacDonald ne deviendra pas cordonnier pour autant.
Un Allemand à Bangkok (Les oubliés du pays doré #7)
On a trouvé dans les archives de Darmstadt une photographie sépia, datée de 1910. Karl Döhring pose devant une porte de Wat Chetuphon, la bouche close, les mains derrière le dos. Son regard fixe l’objectif avec cette morgue des hommes qui savent dessiner, et qui sont certains de leur art. Derrière lui, du granit baroque dans la chaleur de Bangkok.
Une histoire de bouddhas (Les oubliés du pays doré #6)
Jim Thompson disparaît le 26 mars 1967. Il part faire une promenade digestive après le déjeuner de Pâques. Il ne reviendra jamais. Cinq ans plus tôt, en janvier 1962, Thompson escalade une montagne dans la province de Phetchabun. Il cherche une grotte. Il a acheté cinq têtes de Bouddha en calcaire blanc à des antiquaires de Bangkok. Elles sont extraordinaires.
L’actualité
Seulement le café du matin, du midi, du soir…
Mi-journal, mi-rêveries…
Dernier café avant le prochain #10
C’est marrant, les absents, ceux qui par lâcheté ne viennent pas. J’essaie d’en analyser la raison. A part la lâcheté, je ne vois pas. La peur de ne pas assumer, peut-être ? Oui eh bien on en revient au même, c’est de la lâcheté.
Café thaï #9
De là où je suis, j’entends l’angélus électrique entre mes oreilles. La chaleur de cette douce soirée au bord de la Chao Phraya me donne des frissons de fièvre. Un Mai Tai à la main, une cigarette coincée entre les doigts, j’écoute les vedettes rapides découper l’onde tourmentée du fleuve magistral, emportant avec eux les jacinthes d’eau qui en recouvre la surface.
Café bleu et blanc #8
Ambiance électrique, fiévreuse, sous un ciel chargé d’humidité froide qui n’arrête pas de se déverser en fines couches, les yeux grands ouverts, l’odeur glacée de la pluie sur le bitume d’une ville fraichement sortie de terre, là où avant ne se trouvaient que des entrepôts d’usines mortes depuis une bonne décennie.
Un voyage hors du temps
Vous êtes donc dans un espace, perdu dans le nulle part, qui fête cette année ses quinze ans.





