La simple évocation de Philip Glass me rappelle mes premiers tâtonnements avec la musique contemporaine, les chants barbares de Stravinski, les pièces violentes de Pierre Boulez et surtout les pièces de percussion scandaleuses d’Edgard Varèse et ce nom de Philip Glass sorti de la bouche de mon grand-père qui m’a ouvert la porte de la musique minimaliste. Mad Rush est une pièce composée en 1979 initialement pour orgue, c’est une suite de sept mouvements ternaires pour une exécution d’environ 13 minutes. En 1981, la pièce a été choisie pour accompagner le discours du Dalaï Lama à New-York.
La composition donne l’impression que chaque mouvement roule sur deux notes uniques alors que l’harmonie en livre beaucoup plus dans un flot continuel et d’une beauté rare qui donne envie de s’asseoir face à l’océan…
Pour ceux qui en veulent encore, Philip Glass à l’œuvre, en vidéo, seul, puis en public.
Mad Rush fait partie de la suite d’œuvres pour piano sur l’album Solo Piano.
[audio:madrush.xol]
Superbe. Et moi qui pensait naïvement que Yann Tiersen avait eu de bonnes idées sur la musique d’Amélie Poulain. Oui, une seule bonne idée en fait : Paste and Copy.…
Pouvez-vous mettre un lien pour télécharger le morceau Monsieur s’il vous plait, vous serez bien urbain.
c’est de la musique pour respirer, c’est beau ! ça me fait un peu penser à Thibaudet et à la b.o.f. de Pride & Prejudice (même si on n’est plus dans la musique minimaliste, là)
Ah oui, je me souviens de ces titres !!! J’avais beaucoup aimé !
Je vous conseille aussi Koyaanisqatsi, la musique du film…
Ca faisait longtemps que je n’avais pas entendu quelque chose d’aussi beau. J’en ai eu les larmes aux yeux.
Merci
Je t’en prie, mon plaisir est votre plaisir…
vrai que cette musique fait monter des larmes de joie !