Si la traversée de l’Atlantique jusqu’à ce petit archipel est si hasardeuse et ne peut se faire que lorsque le vent souffle nord-est, c’est que Saint-Kilda se trouve à soixante bons kilomètres des Hébrides extérieures, déjà à l’écart de l’extrême nord du nord de l’Écosse, autant dire au bord du monde connu…
En 1876, les seize cabanes en pierre sèche (cleitan), les trois maisons et l’église qui composent les seules traces de vies humaines sur l’île maudite d’Hirta sont désertées… Tous les habitants ont fui une étrange malédiction qui tuait tous les nouveaux-nés dans les premiers jours de leur vie terrestre. Héritage consanguin, nourriture trop amère ou asphyxie due à la tourbe ? D’autre disent que c’est un châtiment divin… Éleveurs de mouton, agriculteurs ou exploitants d’œufs marins, tous ont perdus la foi en leur île et l’ont abandonné aux flots et aux vents…
Localisation d’Hirta sur Google maps. Pour en savoir plus, Atlas des îles abandonnées par Judith Schalansky, éditions Arthaud.
Tags de cet article: île, océan, solitude
étrange: les maisons ont l’air très bien entretenues et on dirait qu’il y a des bâtiments modernes (3ème photo, à gauche dans la baie)…
En fait d’autres maisons ont été construites jusqu’en 1930, date à laquelle l’île a de nouveau été désertée. Et j’imagine qu’il doit bien y avoir une cabane à souvenir (ou à frites :))
alors, ça a l’air plus complexe: l’île est sous la protection de la fondation National Trust for Scotland. C’est une réserve naturelle (oiseaux marins); on y a aussi ouvert un musée.
Et les bâtiments modernes qu’on voit sur la photo sont une installation militaire (pour le suivi radar de missiles) et 15 personnes (des employés d’entreprises civiles bossant pour l’armée) y logent toute l’année.
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Fabienne reporteuse(mea culpa)
ou reporterre ? 🙂