Nov 23, 2010 | Arts |
Ses sujets me sont familiers autant que son univers, ses huiles respirent l’air iodé et les algues tendres et ses lumières sont autant de cieux qui ont un jour illuminé les rivages de l’Atlantique. Familier de l’école de Pont-Aven, il en fut un de ses plus discrets représentants et un des moins caractéristiques, un peu oublié certes, mais il est de ceux dont on aime retrouver la chaleur lorsqu’au hasard des routes, on retrouve ses toiles accrochées aux cimaises des galeries sur les ports ou dans les grandes villes humides, les jour où on ferait mieux de rester chez soi à boire du chocolat chaud…
Sur les quais d’Audierne
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Nov 18, 2010 | Arts |
Décidément, personne ne sait peindre les neiges comme Carl Larsson… Il y a de la magie et des flammèches de lumière dans ces aquarelles suédoises…
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Nov 14, 2010 | Livres et carnets |
Lorsque Samuel Taylor Coleridge écrivit Kubla Khan, il était certainement sous l’emprise de l’opium qu’il prenait pour combattre la douleur liée à la dysenterie, c’est peut-être cela qui en fait un des plus grands poèmes romantiques…
In Xanadu did Kubla Khan
A stately pleasure-dome decree :
Where Alph, the sacred river, ran
Through caverns measureless to man
Down to a sunless sea.
So twice five miles of fertile ground
With walls and towers were girdled round :
And there were gardens bright with sinuous rills,
Where blossomed many an incense-bearing tree ;
And here were forests ancient as the hills,
Enfolding sunny spots of greenery.
Rudyard Kipling a dit des vers qui suivent : « De tous les millions de vers possibles, il n’y en a pas plus de cinq — cinq petites lignes — dont on puisse dire : « Ceux-là sont de la magie. Ceux-là sont de la vision. Le reste n’est que de la poésie ». Les deux autres vers auxquels il se référait appartiennent à Keats (Ode to a Nightingale). »
A savage place! as holy and enchanted
As e’er beneath a waning moon was haunted
By woman wailing for her demon-lover!
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Lieu sauvage ! Lieu sacré et d’envoûtement
Comme jamais sous la lune en déclin ne fut hanté
Par femme lamentant pour son amant diabolique !
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Source Wikipedia.
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Nov 14, 2010 | Arts |
Paul Chabas, 1912
Certains tableaux méritent qu’on raconte leur histoire, tant on y voit parfois des fantasmes saugrenus. Paul Chabas a peint ce tableau en trois été et l’a présenté en 1912 dans un Salon ; le sujet représente une femme frissonnant sur le bord d’un lac, un matin de septembre, comme le dit son titre. Il semblerait que Chabas ait donné à son modèle le visage d’une Américaine rencontrée avec sa mère, une réminiscence amoureuse à qui il voulait certainement donner consistance. Passant plutôt inaperçu, le tableau est envoyé à Chicago, puis à New-York, où la bonne société américaine fait son possible pour masquer le tableau aux yeux du public pour atteinte aux bonnes mœurs. Du coup, on se presse pour voir l’objet du délit et le tableau entre dans l’histoire comme “le tableau qui fait scandale”. Le tableau fut vendu en Russie, puis en France, pour retourner aux États-Unis où il est exposé aujourd’hui.
Ce qui fait certainement le mystère de ce tableau, c’est que rien ne justifie qu’une femme attende nue au bord d’un lac, visiblement frigorifiée, un main couvrant tant bien que mal une poitrine d’adolescente, l’autre cachant son sexe, le regard tourné vers la rive… On ne sait pas ce qu’elle fait là, si elle attend quelque chose, et surtout pourquoi dans cette tenue. C’est peut-être là l’objet de l’amorce de scandale dont il fut l’objet, c’est que l’érotisme charmant qui s’en dégage ne renvoie à rien de justifiable ou de calculé.
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Nov 13, 2010 | Eclairs de génie |
Même si je trouve le finnois d’une beauté presque irréelle, impossible d’y reconnaître quoi que ce soit. En revanche, pas besoin de connaître la langue pour se rendre compte que Valkean jäniksen jäljillä, un blog apparemment tout neuf a quelque chose qui le démarque…
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