Feb 9, 2013 | Carnets de route (Osmanlı lale), Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Turquie) |
Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Carnet de voyage en Turquie – 29 juillet) : Kabataş et Beşiktaş par le Bosphore
Bulletin météo de la journée (lundi) :
- 10h00 : 37.5°C / humidité : 69% / vent 17 km/h
- 14h00 : 37.0°C / humidité : 39% / vent 17 km/h
- 22h00 : 34.9°C / humidité : 68% / vent 15 km/h
Je me lève tôt ce matin et je déjeune en vitesse. Je dois vite rejoindre Eminönü car j’ai décidé de prendre le bateau pour aller jusqu’à la Mer Noire (Karadeniz). Cette mer a une histoire compliquée et encore aujourd’hui sujette à discussion, mais surtout, c’est une mer ancienne, qui porte en elle une histoire longue à tel point qu’on l’appelle encore parfois la mer des Scythes (Skythikos Pontos ou encore Pontos Euxeinos, mer accueillante, traduit en français par Pont-Euxin). La raison pour laquelle on lui a adjoint le qualificatif noir, c’est une question de culture anatolienne (l’Anatolie compose la majeure partie de l’actuelle Turquie asiatique) ; les quatre points cardinaux sont représentés par des couleurs.
- Kara, le « noir » désigne le nord,
- Ak, le « blanc » désigne le sud,
- Kızıl, le « rouge » désigne l’ouest,
- Yeşil, le « vert » ou Sarı, le « jaune » désignent l’est. (source Wikipedia)

C’est la raison pour laquelle la mer se trouvant au nord de la Turquie a pris l’épithète « noir », celle du sud ayant pris le « blanc ». La Mer Méditerranée se dit donc Akdeniz. (more…)
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Feb 7, 2013 | Carnets de route (Osmanlı lale), Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Turquie) |
Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Carnet de voyage en Turquie – 28 juillet) : La Süleymaniye et Üsküdar
Bulletin météo de la journée (dimanche) :
- 10h00 : 36.5°C / humidité : 46% / vent 22 km/h
- 14h00 : 37.8°C / humidité : 48% / vent 22 km/h
- 22h00 : 34.8°C / humidité : 78% / vent 15 km/h
Le réveil est difficile, je fais tout pour ne pas me rendormir de peur de dépasser l’heure du petit déjeuner. Je me suis couché trop tard la veille et ce matin j’ai l’impression de ne pas être suffisamment reposé. Mes pieds et mes mollets me font souffrir à cause de ces maudites rues en pente, mais il faut repartir.

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Feb 2, 2013 | Carnets de route (Osmanlı lale) |
Juste une petite coque de noix qui vogue au gré des flots sur le Bosphore, malmené par l’onde créée par les plus gros que lui… Une des photos que je préfère parmi toutes celles que j’ai prises, pour ce qu’elle exprime, pour sa lumière, pour sa tangibilité.

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Jan 20, 2013 | Carnets de route (Osmanlı lale), Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Turquie) |
Épisode précédent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Carnet de voyage en Turquie – 27 juillet) : Retour à İstanbul
Bulletin météo de la journée (samedi) :
- 10h00 : 37.8°C / humidité : 44% / vent 22 km/h
- 14h00 : 37.8°C / humidité : 31% / vent 30 km/h
- 22h00 : 35.2°C / humidité : 78% / vent 13 km/h
Je me réveille sur les coups de 9h00, pour la dernière fois. La nuit n’a pas été bonne parce que j’ai laissé la climatisation toute la nuit et j’ai dû me lever pour l’éteindre, mais forcément, j’ai fini par avoir trop chaud. Il va falloir que j’apprenne à la régler de telle sorte à avoir la bonne température. Quand je me lève, je suis plein de courbatures, les jambes rompues, le dos cassé. Je prends mon petit déjeuner dans la salle du bas et à la télévision passe une très belle demoiselle qui chante du rap et s’amuse avec une canne comme les loulous de New-York City. La caricature est avantageuse. Elle porte le doux nom de Şimal, et chante une chanson qui s’appelle Şimal Yıldızı (chimal yeuldeuzeu) ce qui veut dire, à peu de chose près, Étoile Polaire. Je dois dire que j’aime bien…

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Jan 12, 2013 | Carnets de route (Osmanlı lale), Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Turquie) |
Mon voyage en Turquie commence. Voilà bien deux ou trois mois que tout est déjà prévu, que les billets d’avion sont réservés, que les chambres d’hôtel le sont exactement. J’ai juste encore un petit doute sur les deux nuits d’hôtel pour les deux derniers jours à Istanbul mais j’attends en fait de voir à quoi il ressemble une fois sur place puisque de toute façon, je passe par là avant d’y revenir à la fin du mois. L’itinéraire, lui, est parfaitement bouclé, même s’il y aura toujours de la place à l’imprévu. Il faut savoir sur si je suis un grand voyageur dans ma tête, il n’y a réellement que peu de temps que j’ai commencé à réellement partir à l’aventure et que malgré mon côté assez peu organisé en apparence (j’ai du mal dans mon travail et dans ma vie à avoir une visibilité au-delà d’une semaine), il me fallait absolument pour partir trois semaines en Turquie m’organiser un minimum d’autant que j’ai commencé à fréquenter des coins un peu excentrés. Sur une carte de la Turquie, voici ce que ça peut donner :

Je pars de Paris le 27 juillet au matin et j’atterris en début d’après-midi à Istanbul, aéroport Atatürk. 5 jours prévus pour voir quelques petites choses qui m’ont échappées en avril. Ensuite départ en avion depuis Atatürk pour Antalya dans le sud, location de voiture et trajet assez long (environ 300 km) jusqu’à la petite ville de Kaş où je dois rester 8 jours. Je repars ensuite en voiture à 30 km de là seulement pour changer de rayon et m’installer dans une toute petite ville, Patara où je reste 4 jours. Ensuite, je retourne à Antalya pour rendre la voiture et prendre le car jusqu’à Nevşehir en passant par la ville de Konya. A Nevşehir, je prends une navette qui m’emmène jusqu’à Uçhisar où je reste 4 jours. Retour à Nevşehir pour prendre un vol interne jusqu’à Istanbul, où je reste deux jours avant de reprendre l’avion pour Paris. Si je compte bien, ça fait 24 jours en comptant le jour du départ. Vingt quatre jours !! Quand j’y pense, ça semble faire une éternité loin de chez soi, loin des gens avec qui l’on est familier et en même temps l’éloignement est d’autant plus important que je suis rarement parti aussi loin, qui plus en est en Asie. Mais voilà, c’est parti, il faut y aller. Lorsque le réveil sonne le 27 au matin, j’ai comme l’impression de ne plus vraiment être dans mon corps, ni même dans mon esprit, c’est comme si déjà j’avais endossé la peau de quelqu’un d’autre, la transformation s’est amorcée.
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