Apr 29, 2011 | Architectures, Arts |
Avertissement: billet à haute teneur en mots rares et précieux, sauvés de l’oubli.
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C’est le parement intérieur d’un arc, qu’on désigne aussi sous le nom d’intrados. Dans une voûte, chaque claveau possède sa douelle. A est la douelle du claveau représenté fig. 1.
Vient du grec empyros, έμπυριος (embyrios) signifiant qui est enflammé, dérivé de πυρ (feu)
Partie du ciel la plus élevée, que les anciens regardaient comme le séjour des divinités célestes.

Bosch Hieronymus, vers 1450–1516. “LES VISIONS DE L’AU-DELÀ: L’ASCENSION VERS L’EMPYRÉE”,
détail. 1500–1504. Dernier des 4 panneaux, 87x40 cm. Huile sur bois. Venise, Palazzo Ducale.
Déverbal de enfouir. Un enfeu est une tombe encastrée dans l’épaisseur du mur d’un édifice religieux (église, cimetière). Il était généralement réservé aux nobles.
Il peut être superposé. Des gisants peuvent figurer en dessous ou au-dessus. Plusieurs niches peuvent montrer le défunt à différents moments de sa vie. Des saints peuvent aussi y figurer.

Enfeu dans un prieuré dominicain, Athenry, County Galway, Edwin Rae
Vieux français : escot : « rameau » et de perche.
- (Arts) Perche qui, dans un échafaudage, soutient des perches ou planches horizontales.
- (Bâtiment) Grande perche verticale d’échafaudage en bois ou en acier munie d’une poulie, servant à élever des matériaux de construction.
Perche ou baliveau posé verticalement pour soutenir les boulins d’un échafaud de maçon (voy. Échafaud). L’escoperche est aussi une pièce de bois munie d’une poulie à son extrémité supérieure, et qu’on attache au sommet d’une chèvre pour en augmenter la hauteur ou lui donner plus de nez.
Imposte
Dans l’architecture classique maçonnée :
- Une imposte est une pierre saillante (généralement dure) qui forme le couronnement du piédroit d’un arc (l’imposte est au piédroit ce que le chapiteau est à la colonne). Cette pierre est généralement moulurée selon les ordres architecturaux.
- Le corps de moulure de l’arc (le châssis de tympan) se nomme également imposte .
Un orant (ou priant, du latin orare, prier) désigne, dans l’art religieux, un personnage représenté dans une attitude de prière, souvent agenouillé. La réalisation est fréquemment une statue en ronde-bosse ou une sculpture en haut-relief.
Associé au gisant, c’est l’un des éléments de décoration d’un tombeau ou d’un enfeu.

Tombeau d’Henri II et de Catherine de Médicis dans la Rotonde des Valois,
Basilique de Saint-Denis — Gravure d’Alexandre Lenoir (19e siècle)
Les spolia (terme latin neutre pluriel, donc masculin pluriel en français) ou remplois ou réemplois, désignent la réutilisation, notamment sous l’empire romain tardif, de pièces et œuvres d’art de monuments romains antérieurs comme matériaux de construction dans un nouveau monument (comme par exemple l’arc de Janus, l’arc de Constantin).
Il n’est pas établi si cet usage est d’abord idéologique (retour à une gloire passée), esthétique (remploi d’œuvres d’art appréciées et ainsi sauvegardées) ou pratique (récupération d’un monument en ruine, et coût de matière première réduite).
L’hypothèse du recyclage pour des raisons économiques et pratiques est la plus probable, dans l’édification des remparts des cités romaines à partir de la fin du IIIe siècle, par la réutilisation de pierres de monuments, en particulier funéraires, bâtis à l’entrée des villes et souvent à l’abandon.


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Apr 26, 2011 | Arts, Histoires de gens |
Le 5 juillet 2009, un chômeur anglais du nom de Terry Herbert passant une partie de ses journées à chercher des trésors avec sa poêle à frire, a fini par en trouver un, tout bêtement, dans un champ au nord de Birmingham. Pendant six jours, il va déterrer plus de cinq cents fragments d’or et d’argent finement ouvragés avant de prévenir le coroner de sa découverte, une des plus importantes sur le sol anglais. Sous terre, c’est plus de 1600 objets et fragments, répartis de la manière suivante : 45% d’or, 45% d’argent et 10% d’alliages ou matériaux. Sans datation précise à ce jour, on estime que les objets datent d’une période allant du début du VIè siècle au début du VIIIè, période à laquelle la région constituait le royaume barbare de Mercie, qui a prospéré sous le règne du roi Penda (vers 630–655) et qui connut son apogée sous le règne du roi Offa (757–796).

Si le trésor a été retrouvé dans un champ, il a été enterré au croisement de Watling Street, la voie romaine parcourant l’île du sud-est au nord-ouest et des vallées de la Tame et de la Trent. Ce n’est sans doute pas un hasard qu’ils soient tous réunis à cet endroit. Autre chose, tous ces objets sont passablement endommagés, tordus, déchiquetés et sont exclusivement des objets militaires ; aucune parure féminine n’a été trouvée, mais étonnamment, aucune lame d’épée non plus. Les objets sont essentiellement religieux ou des parures de guerre, des pommeaux d’épées, etc. et semblent avoir été entassés en plusieurs fois, ce qui laisse penser que l’endroit était en fait un dépôt. On a cru également à un dépôt votif d’armes comme on en trouve en Scandinavie, mais on jetait alors les armes dans des marais, et qui plus est avec leurs lames. L’hypothèse retenue pour l’instant est que l’endroit était en fait une cache servant de gisement pour un remploi futur d’une matière première prête à être refondue et réutilisée.
Conformément au Treasure Act de 1996, la totalité du trésor a été rachetée par l’État, et la somme de 4 millions d’euros a été partagée entre Terry Herbert et le propriétaire du champ.
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Apr 25, 2011 | Arts, Histoires de gens |
Au nombre des découvertes archéologiques de ces dernières années, on a pu voir fleurir des choses absolument exceptionnelles. Même si à notre époque, il nous reste tout de même plus de chances de découvrir l’hypogée cachée d’un Toutankhamon plutôt que les jardins suspendus de Babylone ou le temple d’Ishtar de Marduk, l’éventail des possibles reste franchement étendu, même si nous savons que l’archéologie est une science qui finira par mourir doucement ; en effet, le nombre de découvertes possibles risque d’aller en s’amenuisant, les découvertes se succédant et la conservation des éléments de fouilles non découverts risquant finalement de ne pas être exploitable ou tout simplement disparaître. Cette science porte en elle un drame : celui de devoir sans cesse découvrir des restes d’une civilisation. Même si l’archéologue a une vision positive de la découverte, le profane est toujours déçu de découvrir le délabrement. Sauf… sauf dans quelques cas, où l’on se demande encore comment les objets ont pu nous arriver dans un tel état de conservation.
En France, la dernière découverte de taille a été faite en Arles, grande cité romaine au passé riche. On a trouvé dans le Rhône, immense dispensateur de trésors qui n’ont certainement pas tous été mis à jour, une tête de Jules César en marbre, grandeur nature et réalisée de son vivant. On estime que c’est le portrait le plus réaliste de l’empereur, un portrait au regard dur et froid, à la calvitie naissante.

Le mithraeum d’Angers
Si l’événement a été beaucoup moins médiatisé, car beaucoup moins spectaculaire, il n’en reste pas moins une découverte d’importance. Sur le territoire de la ville d’Angers, a été mis à jour les restes d’un mithraeum (pluriel mithraea), un temple cultuel dédié au Dieu Mithra, une divinité d’origine indo-iranienne dont le culte est très développé à l’époque romaine et très largement diffusé sur le territoire des conquêtes. On le sait peu, mais le Culte de Mithra, culte ésotérique accessible par cooptation, fut pendant quelques temps un concurrent sérieux du christianisme avant d’être interdit, comme tous les autres cultes païens en 391 par l’édit de Théodose. Mais pourquoi des traces de ce culte à Angers, si loin de son lieu de naissance ? Mithra est un dieu guerrier dont le culte s’est surtout développé chez les légionnaires romains. Passablement suspect, il n’était pas de bon ton, dans une Rome qui avait adopté le christianisme comme religion d’état de se déclarer mithraïste. Aussi, les lieux de culte étaient-ils généralement enfouis sous terre, exigus, confinés et ne pouvaient que rarement recevoir plus de quarante personnes à la fois. La découverte d’un de ce lieux à Angers marque les progressions de l’expansion de ce culte sur le continent, qu’on retrouve en réalité jusqu’à Londres.

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Apr 23, 2011 | Arts, Sur les portulans |
Avertissement: billet à haute teneur en mots rares et précieux, sauvés de l’oubli.
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La baliste (du latin ballista et du grec βαλλίστρα, à partir du mot βάλλειν, ballein, « lancer, jeter », au pluriel ballistæ en latin) était une arme développée à partir d’une arme grecque plus ancienne. Son fonctionnement est basé sur différents mécanismes utilisant l’action de deux leviers sur des ressorts à torsion, constitués de plusieurs faisceaux de fibres tordues. Les premières versions lançaient de lourdes flèches ou des projectiles sphériques, comme des pierres de différentes tailles, au cours des sièges. Elles ont servi de base pour développer une arme de tir plus petite, le scorpion et peut-être le polybolos. Cette arme est abandonnée au haut Moyen Âge au profit des engins à contrepoids, la pierrière puis ses perfectionnements : la bricole, le mangonneau, le trébuchet. Cependant, le nom “baliste” est conservé au Moyen Âge pour désigner l’arbalète à tour et parfois, abusivement, les engins de siège à contrepoids.
Voir également : Cheiroballistra/Manuballista, carroballista, polybolos
Une baliste à quatre roues tirées par des chevaux caparaçonnés, tirée d’une gravure illustrant une édition de 1552 du catalogue de machines de guerre De Rebus Bellicis vers 400.
Mangonneau
Le terme mangonneau (dérivé du mot Greco-latin manganon, qui signifie “machine de guerre”) désigne un engin militaire offensif de l’époque médiévale, une sorte de catapulte, un engin de siège utilisé pour lancer des projectiles contre les murs des châteaux forts, très proche du trébuchet.
La signification exacte du terme est discutée, et plusieurs interprétations ont été suggérées. Il pourrait s’agir du nom d’un contrepoids d’artillerie (trébuchets), probablement un contrepoids fixe, ou avec un type particulier de cadre. Le terme arabe manajaniq vient du même mot, et s’applique à différents types de trébuchet. Il est également possible qu’il fasse référence à plusieurs types d’engins de siège, utilisés à d’autres époques ou en d’autres lieux, ou encore d’un terme général.
- Portée : 150 mètres
- Boulets : jusqu’à 100 kg
- Cadence de tir : 2 tirs par heure
- Servants : 12

Illustration issue du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc.
L’onagre était un engin de siège de la période romaine post-classique qui tire son nom de l’analogie de son mouvement avec celui de la ruade d’un onagre, sorte d’âne sauvage. Il s’agit d’une sorte de catapulte Romaine qui utilise la force de torsion, provenant généralement d’une corde torsadée, pour stocker l’énergie nécessaire au tir.
D’après le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècles (tome 5), les historiens romains s’accordent tous pour ranger l’onagre, comme la catapulte et le scorpion, dans les engins de jets offensifs mais leurs descriptions sont, ou bien succinctes, ou bien contradictoires : on trouve en effet le terme onagre comme synonyme de scorpion chez Marcellin (VIe siècle) ou onagre comme engin lançant des pierres (par opposition aux javelots) chez Végèce, ou onagre comme synonyme vulgaire de catapulte chez Jean le Lydien.Certains la décrivent comme une petite catapulte capable d’envoyer des petits projectiles à 30 m de distance ou 40 m de haut, d’autres comme une arbalète géante.

Illustration issue du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc.
Une rondache est un bouclier de forme circulaire et généralement de taille moyenne. Elle est utilisée dans les combats rapprochés, ou corps à corps, comme moyen de protection et d’intimidation. Elle est souvent associée à l’épée courte. La rondache est petite, légère et sans encombre pour l’attaque, ce qui lui donne toute sa qualité lors des combats. Sa forme ronde laisse libre cours au mouvement de l’arme et dévie facilement les coups, et peut facilement être utilisée pour repousser l’ennemi en corps à corps.

Rondache de parement : Le Laocoon
Italie du Nord, (Milan ?) seconde moitié du XVIe siècle
Département des Objets d’art, Musée du Louvre
La targe est un petit bouclier qui se tenait à la main ou, dans des cas beaucoup plus rares, était directement fixé sur le canon d’avant bras gauche si le combattant portait une armure. Le diamètre de la targe est d’au maximum 40 centimètres. Elle est constituée exclusivement de fer et non de bois.

Targe de tournoi, Allemagne, vers 1450.
Metropolitan Museum of Art, New-York
Le trébuchet fait partie des pièces d’artillerie médiévales dites à contrepoids. Il s’agit d’un engin de siège qui a été utilisé au Moyen Âge, soit pour détruire la maçonnerie des murs, soit pour lancer des projectiles par dessus les fortifications. Il est parfois appelé «trébuchet à contrepoids» afin de le différencier d’une arme plus ancienne qu’on appelait «trébuchet à traction», une version primitive de l’engin où la force de propulsion était fournie par des hommes et non par un contrepoids.
- Portée : 200 mètres
- Boulets : 80 à 100 kg
- Cadence de tir : 1 à 2 tirs par heure
- Servants : 60
Illustration issue du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc.
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Apr 17, 2011 | Arts |
Avertissement: billet à haute teneur en mots rares et précieux, sauvés de l’oubli.
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Cognomen
Le cognomen (au pluriel cognomina) est le surnom d’un Romain de l’antiquité. Après le prénom et le nom de famille (gentilice), il constituait généralement le troisième nom du tria nomina traditionnel du citoyen romain. L’usage du cognomen apparaît dans l’épigraphie latine à la fin du IVe siècle av. J.-C., avec P. Cornelius Scapula, mais il se limite à l’aristocratie, où il devint d’un usage héréditaire, comme le prénom qui passait de père en fils ainé, ce qui engendra la répétitivité des tria nomina d’une génération à l’autre. On se mit à ajouter un second surnom pour distinguer les individus.

Denier de Caracalla, Rome, 200 ap. J.-C.
Le siège Curule (sella curulis) est un symbole du pouvoir en Rome antique, sur lequel pouvaient s’asseoir les magistrats et promagistrats romains possédant l’imperium, ce qui inclut les consuls, les dictateurs, les maîtres de cavalerie, préteurs, édiles curules. Si Jules César a été autorisé à s’asseoir sur un siège curule fait d’or, il était traditionnellement fait d’ivoire, avec les pieds incurvés formant un X large sans dossier ni accotoirs. Le siège pouvait être plié et transporté.

Relief funéraire représentant une chaise curule. Marbre, œuvre romaine, 50 av. J.-C.-50 ap. J.-C. Provenance : Torre Gaia, Via Casilina, Rome.

Examen d’un malade, extrait de ‘Liber notabilium Philippi Septimi, francorum regis, a libris Galieni extractus’, par Guy de Pavia, 1345 (vellum) Ecole italienne, Musée Condé, Chantilly, France
Les flamines (singulier flamen en latin) sont des prêtres romains voués au culte d’un seul dieu. Ils sont au nombre de 15, 3 flamines majeurs et 12 flamines mineurs, choisis pour certains par le grand pontife, élus par la plèbe pour d’autres. Ils vouent alors leur vie à un dieu particulier. Les flamines portaient l’apex, un bonnet conique en cuir blanc. Ils jouissaient d’un grand prestige mais, en retour, ils étaient l’objet de nombreux interdits très contraignants.Les flamines conservaient chez eux la flamme sacrée, symbole de leur fonction.

Le gyrovague (du latin ancien gyrus, « cercle », et vagus, « vagabond ») était un moine vivant seul, dans l’errance et passant de monastère en monastère, sans être membre d’aucun. Le concile de Chalcédoine (451) interdit ce genre de vie monastique. Il n’existe plus aujourd’hui dans l’église catholique. Dans le christianisme des premiers siècles ceux qui fuyaient le monde à la recherche de Dieu, se mettaient à l’écoute d’un maître spirituel, généralement un ermite retiré dans le désert (Antoine le grand et les Pères du désert). Ils restaient libres, et passaient d’un maître à l’autre au fur et à mesure de leur progrès spirituel. Ce type de vie ascétique était assez commun dans l’ancienne Syrie, la Mésopotamie et l’Égypte. Lorsque les premières communautés monastiques furent créées (avec Pacôme, au milieu du IVe siècle), cette même pratique continua : certains moines, appelés les gyrovagues, passaient d’un monastère à l’autre. Rien ne les en empêchait. Certains ne restaient que quelques jours en chaque monastère avant de reprendre leur errance.

Saint-Jean Chrisostome
Un haruspice ou aruspice est un pratiquant de l’haruspicine (de l’étrusque haru, entrailles, et spicio, « je regarde », transcrit par haruspex en latin), un devin étrusque qui examinait les entrailles d’un animal sacrifié pour en tirer des présages quant à l’avenir ou à une décision à prendre. Les haruspices d’Étrurie se distinguaient du reste de la population par leur costume : ils portaient un manteau court bordé de franges (similaire à la peau de la bête sacrifiée) et non la toge étrusque (la tebenna), fermé par une fibule au niveau du cou, et un couvre-chef à large bord et au sommet pointu et surtout, ils portaient leurs libri haruspicini et rituales (comme on le constate sur les sarcophages figurés des défunts haruspices). Le foie de Piacenza est un vestige étrusque en bronze qui servait de modèle à l’hépatologie (syn: hépatoscopie, hépatomancie, extipicine ou splanchnomancie), la divination donnée par l’haruspice suite à l’examen des entrailles animales, en l’occurrence un foie de mouton. Il est conservé au Musée municipal de Piacenza dont le siège est au Palazzo Farnese.

Miroir étrusque avec représentation du devin Calchas examinant un foie. Italie, Vulci, Ve siècle av. J.-C. Musée du Vatican.
L’onomastique (du grec onoma, nom) est la science qui étudie les noms propres. En égyptologie, l’onomastique est une science aussi complexe qu’indispensable. En effet, elle permet d’attribuer un objet ou un monument à telle ou telle personne. Mais la tâche des égyptologues est rendue bien difficile par la multiplication des titulatures des pharaons (cinq noms de couronnement !).

Quadrupède fantastique sur une ligne de base. A l’exergue, croisette entre deux points. Cité de Jublains, Mayenne
La pyxis ou pyxide est un petit vase rond, à fond plat (parfois pointu à l’époque géométrique, lorsque des trous permettaient de le suspendre), et généralement doté d’un couvercle. Il sert de boîtier ou de coffret à bijoux. Le Moyen Âge en a fait un coffret à hosties. La pyxide d’al-Mughira est une boîte en ivoire taillée d’un seul bloc dans une défense d’éléphant (le fond n’a donc pas été rapporté), réalisée en al-andalus en 968 et actuellement conservée au musée du Louvre depuis 1898, date de son acquisition par le musée. Retrouvée dans la ville califale de Madinat al-Zahra, elle constitue un chef d’œuvre de l’art islamique de cette période, et à coup sûr l’un des joyaux du musée du Louvre, par son décor extrêmement fin et détaillé.

Pyxide au nom d’al-Mughira. Espagne, Madinat al-Zahra, 968 Ivoire d’éléphant, décor sculpté et gravé Département des Arts de l’Islam, Musée du Louvre
Le Sicle est un poids et une monnaie utilisés chez les anciens hébreux. Le shekel ‘hadash (en hébreu : שקל חדש, c’est-à-dire le nouveau shekel, abrégé ש“ח dans le langage courant), ou shekalim au pluriel (prononcé shkalim), est la monnaie nationale de l’État d’Israël. Le shekel est divisé en 100 agorot, pluriel d’agorah, qui vient d’un mot Akkadien (Mésopotamie) et signifie graine. Le shekel fait référence, à l’origine, à une unité de poids et à une monnaie utilisée en Mésopotamie depuis le 3e millénaire av. J.-C. jusqu’au Ier siècle appelée aussi shekel ou sicle. Ce fut également l’unité de poids utilisée par les Hébreux (il en est fait mention dans certains passages de la Bible et il est notamment utilisé pour recenser le peuple dans le désert après la sortie d’Égypte). Le nom est lié étymologiquement au mithqal, unité de poids arabe. Le shekel biblique valait 6 grammes d’argent.

Sicles frappés en Lydie, à Sardes. 485–420.
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