Por­ti­co Quar­tet, c’est une ren­contre fas­ci­nante, un son pur et des mélo­dies envoû­tantes, à che­val entre le free-jazz et la musique cari­béenne. Quatre jeunes gar­çons venus de Londres (non, pas dans le vent) jouant dans la rue et quelques années plus tard, ils arrivent dis­crè­te­ment par chez nous avec cet album qui date tout de même de 2007, Knee-deep in the North Sea. Dif­fi­cile de ne pas tom­ber amou­reux de ces sono­ri­tés douces qu’on croi­rait tout droit sor­ties des îles, sur­tout à cause du son par­ti­cu­lier de cet ins­tru­ment rare, le hang, un ins­tru­ment tout récent, inven­té en 2000, dont la sono­ri­té n’est pas sans rap­pe­ler celle du steel-drum.

[audio:portico.xol]

Un jazz sobre et élé­gant, sans fio­ri­tures, qui fonc­tionne par­fai­te­ment. Por­ti­co Quar­tet. Ici le titre phare de l’al­bum, mais vous pou­vez y allez les yeux fer­més, il n’y a rien à jeter. Non, le jazz n’est par mort et pour le coup, on se croi­rait par­fois dans une mou­ture des Lone­ly Bears ou de Maha­vi­sh­nu McLaugh­lin

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