J’ai un ordi­na­teur por­table que je n’u­ti­lise pas sou­vent et que je ne sais pas uti­li­ser autre­ment que sur une table (c’est cer­tai­ne­ment pour cette rai­son que dans le mot “por­table” on trouve “table”, et “port” aus­si). Je savais que j’a­vais sau­ve­gar­dé un bon nombre de choses, mais les sau­ve­gardes, c’est sur­tout quand on en a besoin que ça compte, et je ne fais pas par­tie de ceux qui se disent que ça ne sert à rien d’en­com­brer de l’es­pace avec des choses inutiles (en matière de sau­ve­gardes, parce que pour le reste, je deviens sélec­tif). Outre le fait que j’ai retrou­vé des sau­ve­gardes de bases MyS­QL pré­cieuses que je pen­sais avoir bazar­dées, j’ai remis la main sur un tout petit fichier mp3 qui date de 2005 (au pas­sage, je me rends compte que ça fait 11 ans que je blogue) et dans lequel on entend mon fils, alors à peine âgé de deux ans, chan­ter Frère Jacques dans le micro que m’a­vait prê­té mon grand-père. Oui, à l’é­poque, les télé­phones por­tables n’é­taient pas encore équi­pés d’en­re­gis­treur audio et le dic­ta­phone Olym­pus qui me per­met­tait d’en­re­gis­trer mes cours à la fac enre­gis­trait alors sur des petites bandes qu’il est encore aujourd’­hui qua­si­ment impos­sible de conver­tir en fichiers numé­riques, et j’ai donc dû pas­ser par un cer­tain nombre d’é­tapes qu’au­jourd’­hui on trou­ve­rait archaïques.

Kenya

Retour en arrière donc, en 2005, avec l’u­nique témoi­gnage vocal que j’ai de mon fils dans ses jeunes années. Pour infor­ma­tion, il a aujourd’­hui 11 ans et lorsque je lui ai fait écou­ter le fichier, il m’a sim­ple­ment dit « mais c’est qui ça ? ». Fina­le­ment, il a sou­ri et je pense que ça l’a un peu ému.

Kenya chante Frères Jacques — 2005
0′19″

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