Archi­tek­tôn, lit­té­ra­le­ment « maître char­pen­tier » : le mot est employé pour la pre­mière fois au Vè siècle, dans l’œuvre de l’his­to­rien Héro­dote, alors que les poèmes  homé­riques, au VIIiè siècle, ne connais­saient que le tek­tôn, « menui­sier » ou « char­pen­tier », soit l’ou­vrier par excel­lence. Tel quel, le terme suf­fit à faire com­prendre que dans le monde grec l’ar­chi­tecte est issu du milieu des artisans.

Marie-Chris­tine Hell­mann, L’ar­chi­tec­ture grecque
Livre de poche, col­lec­tion Références


La pre­mière men­tion connue du mot archi­tecte, αρχιτεκτων (αρχι-archi, chef de — et de τεκτων — tek­ton, char­pen­tier.), appa­raît au Ve siècle av. J.‑C. dans le livre d’Héro­dote, His­toires (3, 60) décri­vant le tun­nel de Samos: « l’ar­chi­tecte char­gé de ce tra­vail fut le Méga­rien Eupa­li­nos, fils de Naus­tro­phos ». Héro­dote uti­lise ce mot pour le construc­teur du pont de bateaux per­met­tant de fran­chir l’Hel­les­pont en ‑513 (His­toires 4,88): “Darius Ier fut très satis­fait de ce pont de bateaux et récom­pen­sa riche­ment son archi­tecte, Man­dro­clès de Samos”. Pour Héro­dote, le mot archi­tecte don­né à Eupa­li­nos qui est un des “auteurs des trois plus grands ouvrages que pos­sède la Grèce” ou à Man­dro­clès de Samos n’a pas pour lui le sens qu’il a pris aujourd’­hui, c’est plus un tech­ni­cien de la construc­tion ou un ingé­nieur. (source Wiki­pe­dia)

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