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A due cem­ba­li obli­ga­ti, Suite n°1 en ré mineur de Gas­pard Le Roux

Voi­ci deux œuvres extraites de l’al­bum A due cem­ba­li obli­ga­ti, 18th Cen­tu­ry Music for 2 Harp­si­chords, par les Cla­ve­cins réunis. L’au­teur en est Gas­pard Le Roux, un com­po­si­teur et musi­cien du XVIIIè siècle dont on a une connais­sance plus pré­cise de ses œuvres que de sa date de nais­sance ou de décès. Deux magni­fiques pièces issus de la Suite n°1 en ré mineur, un pas­se­pied et une cou­rante luthée inter­pré­tées par les deux cla­ve­ci­nistes Jan Dev­lie­ger & Guy Pen­son, de concep­tion très ori­gi­nale. On décou­vri­ra aus­si sur cet album des œuvres ori­gi­nales de Schaf­frath, Cou­pe­rin ou de la famille Bach.

Clavecin

Gas­pard Le Roux
Suite n°1 en ré mineur, Pas­se­pied

[audio:passepied.xol]

Gas­pard Le Roux
Suite n°1 en ré mineur, Cou­rante luthée

[audio:courante.xol]

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Les mer­veilles de Jean Pain­le­vé #2 — Les Oursins

Second volet des mer­veilles de Jean Pain­le­vé avec ces petits our­sins des sables dont les cils bougent dans un mou­ve­ment ondu­lant et dont les organes s’é­brouent dans le cou­rant des marées. Hyp­no­tique à sou­hait, muet, il n’en reste pas moins que c’est une œuvre scien­ti­fique et vous ne res­sor­ti­rez pas de là en igno­rant ce qu’est une tige flexueuse ou un pédi­cel­laire.

Les Our­sins
de Jean Painlevé
France/1929/10’10” (more…)

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La Ciste de Pré­neste (Pales­tri­na — au juge­ment de Pâris) — Etrusques au Musée Maillol

Objet phare des cultes à mys­tères, cette ciste des­ti­née à rece­voir des objets que les pro­fanes n’a­vaient pas à voir dans la civi­li­sa­tion grecque, pro­vient de la civi­li­sa­tion étrusque et avait cer­tai­ne­ment un usage plus fémi­nin. On estime que son usage était de conser­ver les ins­tru­ments de toi­lette des femmes de haut-rang. Décou­verte à Pré­neste (Pales­tri­na), c’est un objet tout à fait unique par sa taille (575 mm dans sa hau­teur totale) ain­si que par sa fac­ture. Conser­vée actuel­le­ment à Rome, au Museo Nazio­nale Etrus­co di Vil­la Giu­lia, ce bronze lami­né datant de la fin du IVè siècle av. J.-C. fait par­tie de l’ex­po­si­tion actuelle que l’on peut voir au Musée Maillol et ce, jus­qu’au 9 février 2014.
Posée sur trois pieds repo­sant eux-mêmes sur des gre­nouilles, c’est un objet assez mas­sif, dont les pieds sont sou­te­nues par trois génies fémi­nins ailés. La poi­gnée, impo­sante, repré­sente une ama­zone nue, décé­dée, por­tée par deux ama­zones en armes. Les trois scènes repré­sen­tées sur le corps de la ciste se décom­posent ain­si : l’en­lè­ve­ment de Cry­sippe, la consul­ta­tion de l’o­racle d’Apollon et le juge­ment de Pâris.

Ciste de Préneste (Palestrina - au jugement de Pâris) - fin IVè siècle av.J.-C. - Bronze laminé - Rome, Museo Nazionale Etrusco di Villa Giulia - Etrusques au Musée Maillol

De taille moins impo­sante que la Ciste Fico­ro­ni et moins connue, son ori­gi­na­li­té réside dans le des­sin du corps de cet objet tar­dif. En regar­dant de près, on voit que les scènes cen­trales ont été gra­vées dans le métal et la scène de l’en­lè­ve­ment qu’on peut voir en détail ci-des­sous est des­si­née de trois-quarts face, enrou­lée autour du corps de la ciste, avec un réa­lisme assez incroyable compte-tenu de l’é­poque où elle a été réa­li­sée, puisque la plu­part des scènes des­si­nées à l’é­poque l’é­taient géné­ra­le­ment de pro­fil. Une œuvre d’art hau­te­ment sym­bo­lique de l’é­tat d’a­van­ce­ment de la civi­li­sa­tion étrusque, que ce soit en matière de réa­li­sa­tion, ou en matière d’é­la­bo­ra­tion du dessin.

Ciste de Préneste - détail - (Palestrina - au jugement de Pâris) - fin IVè siècle av.J.-C. - Bronze laminé - Rome, Museo Nazionale Etrusco di Villa Giulia - Etrusques au Musée Maillol

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Les mer­veilles de Jean Pain­le­vé #1 — La pieuvre

Jean Pain­le­vé, fils du célèbre Paul Pain­le­vé, mathé­ma­ti­cien et Pré­sident du Conseil sous la IIIème Répu­blique, est l’homme qui a don­né ses pre­mières lettres de noblesse au docu­men­taire scien­ti­fique. D’a­bord pris pour une hur­lu­ber­lu dont les méthodes n’a­vaient rien de scien­ti­fique, il per­mit d’ou­vrir la voie à nombre de docu­men­ta­ristes qui lui sont rede­vables. Même lors­qu’ils sont muets, ses films montrent que le par­ti pris est clai­re­ment esthé­tique et une cer­taine poé­sie calme s’en dégage. On com­mence avec celui-ci que j’aime beau­coup, la pieuvre…

La Pieuvre
de Jean Painlevé
France/1928/12′54″
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