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Voyage aux régions équi­noxiales du Nou­veau Continent

Alexan­der von Hum­boldt est un des plus grands per­son­nages que l’Al­le­magne des Lumières a por­té en son sein. Natu­ra­liste et géo­graphe, il est avant tout explo­ra­teur et a sillon­né l’A­mé­rique avec Aimé Bon­pland (c’est pra­tique pour voya­ger tran­quille…) pour en rap­por­ter 30 ouvrages fas­ci­nants de des­crip­tion du Nou­veau Continent.

Voyage de Hum­boldt et Bon­pland ; 1–3. Voyage aux régions équi­noxiales du Nou­veau Conti­nent : fait en 1799, 1800, 1801, 1803 et 1804. Tome 1 / par Al. de Hum­boldt et A. Bon­pland ; rédi­gé par Al. de Humboldt
Voyage de Hum­boldt et Bon­pland ; 1–3. Voyage aux régions équi­noxiales du Nou­veau Conti­nent : fait en 1799, 1800, 1801, 1803 et 1804. Tome 2 / par Al. de Hum­boldt et A. Bon­pland ; rédi­gé par Al. de Humboldt
Voyage de Hum­boldt et Bon­pland ; 1–3.Voyage aux régions équi­noxiales du Nou­veau Conti­nent : fait en 1799, 1800, 1801, 1803 et 1804. Tome 3 / par Al. de Hum­boldt et A. Bon­pland ; rédi­gé par Al. de Humboldt
Voyage aux régions équi­noxiales du nou­veau conti­nent, fait en 1799, 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804, par Al. de Hum­boldt et A. Bon­pland. Tome 2 / réd. par Alexandre de Humboldt
Voyage aux régions équi­noxiales du Nou­veau Conti­nent : fait en 1799, 1800, 1801, 1803 et 1804. Tome 3 / par Al. de Hum­boldt et A. Bon­pland ; rédi­gé par Al. de Humboldt
Voyage de Hum­boldt et Bon­pland ; 4. Recueil d’ob­ser­va­tions astro­no­miques, d’o­pé­ra­tions tri­go­no­mé­triques et de mesures baro­mé­triques : faites pen­dant le cours d’un voyage aux régions équi­noxiales du Nou­veau Conti­nent, depuis 1799 jus­qu’en 1803. Par­tie 4 / Volume 1 / par A. de Hum­boldt ; rédi­gées et cal­cu­lées d’a­près les tables les plus exactes par Jab­bo Oltmanns
Voyage de Hum­boldt et Bon­pland. 4.2, Recueil d’ob­ser­va­tions astro­no­miques, d’o­pé­ra­tions tri­go­no­mé­triques et de mesures baro­mé­triques : faites pen­dant le cours d’un voyage aux régions équi­noxiales du Nou­veau Conti­nent, depuis 1799 jus­qu’en 1803. Deuxième volume / par Alexandre de Hum­boldt ; réd. et cal­cu­lées d’a­près les tables les plus exactes, par Jab­bo Oltmanns
Voyage aux régions équi­noxiales du nou­veau conti­nent, fait en 1799, 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804, par Al. de Hum­boldt et A. Bon­pland. Tome 6 / réd. par Alexandre de Humboldt
[Illus­tra­tions de Voyage de Hum­boldt et Bon­pland, pre­mière par­tie. Rela­tion his­to­rique. Atlas géo­gra­phique et phy­sique du nou­veau conti­nent.] / Ozanne… [et al.], grav. ; Alexan­der von Humboldt

Et des comme ça, il en existe des flop­pées sur Gal­li­ca et Google Books.

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Des nou­velles des merveilles

Elles étaient sept, comme les mer­ce­naires et les samou­raïs ou encore les péchés capi­taux, c’est à dire moins que les salo­pards ou les tra­vaux d’Her­cule, et beau­coup moins que les jours de Sodome et toutes ne sont pas par­ve­nues jus­qu’à nous. La par­ti­cu­la­ri­té de la plu­part de ces mer­veilles est d’être visibles depuis la mer, aus­si, il est fort pro­bable que cette liste pro­vienne de récits de voya­geurs par­ti­cu­liè­re­ment impres­sion­nés par ces monu­ments géants.

Si on sait que la pyra­mide de Kheops est encore qua­si­ment intacte, qu’en est-il des autres, où se trou­vaient-elles, ont-elles toutes réel­le­ment exis­té ? Et sur­tout, que leur est-il arri­vé ? Notre grand repor­ter est par­ti sur le ter­rain pour répondre à ces grandes questions.

La pyra­mide de Kheops, construite aux alen­tours de ‑2650 est de loin la plus ancienne de toutes. Elle est encore debout, se visite tou­jours et seul son pare­ment de cal­caire blanc a dis­pa­ru, même si quelques blocs ont été démon­tés par les fel­lahs pour ser­vir de constructions.

Les jar­dins sus­pen­dus de Baby­lone, ou de Sémi­ra­mis, construits au VIè siècle av. J.-C., dont l’exis­tence a long­temps été remise en cause n’ont peut-être effec­ti­ve­ment jamais exis­té. Ils auraient été bâtis sous le règne de Nabu­cho­do­no­sor II, roi du royaume assy­rien de Baby­lone mais aucun docu­ment de l’é­poque n’en fait men­tion. Il est ques­tion d’une construc­tion sou­te­nue par des piliers, plan­tée en ter­rasse d’arbres gigan­tesques et irri­guée par un sys­tème de vis d’Ar­chi­mède. Il est très pro­bable que les anciens ait confon­du Baby­lone et Ninive (plus au nord) où l’on pra­ti­quait l’ir­ri­ga­tion des terres de cette manière. Voi­ci la loca­li­sa­tion pré­su­mée des jar­dins suspendus.

La sta­tue chry­sé­lé­phan­tine de Zeus olym­pien, sculp­tée par Phi­dias en 437 av. J.-C. Haute de 12 mètres, elle repré­sente Zeus assis, coif­fé d’un rameau d’o­li­vier et por­tant un sceptre. Le terme “chry­sé­lé­phan­tine” vient des deux maté­riaux uti­li­sés pour son pare­ment, l’or (χρυσός / khrusós) et l’i­voire (ελεφάντος / ele­phán­tos) qui recouvrent la struc­ture de bois. D’a­bord conser­vée à Olym­pie, elle fut trans­por­tée à Constan­ti­nople où elle dis­pa­rut dans les flammes d’un incen­die en 461. Loca­li­sa­tion de l’emplacement ini­tial de la sta­tue à Olym­pie.

Le Mau­so­lée d’Ha­li­car­nasse, construit en 355 av. J.-C. à… Hali­car­nasse car le mau­so­lée n’est pas la tombe d’un mon­sieur qui aurait por­té un tel nom, mais le lieu où il se trouve, en Carie et le mon­sieur qui y est enter­ré se nom­mait… Mau­sole. Oui, c’est un peu com­pli­qué, mais on y arrive. S’il res­ta debout jus­qu’au XII siècle, il finit par s’é­crou­ler à cause des guerres d’in­va­sion et des intem­pé­ries (peut-être éga­le­ment d’un séisme). Les Hos­pi­ta­liers (déci­dé­ment des gens sym­pa­thiques) se ser­virent de ses ruines pour construire le Châ­teau Saint-Pierre de Bodrum.
Loca­li­sa­tion de l’emplacement du Mau­so­lée.

Le temple d’Ar­té­mis ou Artemí­sion, construit à Éphèse en 340 av. J.-C. Long de plus de 137 mètres, c’est un des bâti­ments les plus impo­sants de l’An­ti­qui­té, mais aus­si le plus riche­ment déco­ré. Il est détruit 16 ans après sa construc­tion par un mariole du nom d’E­ros­trate qui vou­lait par ce geste uni­que­ment se rendre célèbre. Gagné. Reba­ti, il est pillé par les Ostro­goths en 263 et détruit par les flammes par les sym­pa­thiques chré­tiens en 401. Jus­ti­nien achè­ve­ra la besogne en pré­le­vant ses pierres pour ses affaires per­son­nelles à Constan­ti­nople. Les plus belles sculp­tures sont conser­vées au Bri­tish Museum.
Loca­li­sa­tion du site.

Le Colosse de Rhodes repré­sente le dieu Hélios, dieu Soleil. Construit en 303 av. J.-C. à l’en­trée du port de Rhodes, il fut détruit en 226 av. J.-C. par un trem­ble­ment de terre. Son arma­ture de bois et sa sur­face recou­verte de bronze pesait un poids tel que la secousse l’a bri­sé au niveau des genoux. Tou­te­fois, le maté­riau de construc­tion est sujet à cau­tion ; cer­tains disent qu’il était en pierre. En revanche, contrai­re­ment à l’i­co­no­gra­phie tra­di­tion­nelle, il n’au­rait pas eu un pied posé de chaque côté de l’en­trée en rai­son d’un écar­te­ment néces­saire trop impor­tant, mais il aurait été construit sur un seul et même socle. Une fois effon­dré, il est res­té sur place (l’o­racle de Delphes aurait inter­dit d’y tou­cher) jus­qu’en 654, date à laquelle une expé­di­tion arabe récu­pé­ra le maté­riau pour le vendre.
Loca­li­sa­tion du Colosse.

Le Phare d’A­lexan­drie (le pre­mier qui chante du Claude Fran­çois, c’est un coup de fouet), construit en 290 av. J.-C. sur la pointe de l’île de Pha­ros. Secoué à plu­sieurs reprises par des trem­ble­ments de terre, il fini­ra dans le port en 1303. En 1349, le voya­geur Ibn Bat­tû­ta rap­porte qu’il n’est plus pos­sible d’y entrer. Les pierres ser­vi­ront au mame­louk Qait­bay pour construire le fort por­tant son nom, à l’an­cien empla­ce­ment du phare.
Loca­li­sa­tion du phare.

Il est bon de se rap­pe­ler ces choses qu’on oublie. Très bien­tôt, je vous pro­pose une gram­maire des civi­li­sa­tions disparues.

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Flâ­ne­ries iliennes

Au hasard des sai­sons, je prends avec moi le temps de répondre aux ques­tions qu’il me pose du haut de ses sept ans. La faim nous mène dans le quar­tier Saint-Séve­rin qui, déci­dé­ment, ne livre guère le meilleur en matière de gas­tro­no­mie. Il fut un temps où je sor­tais sou­vent le soir dans ce coin, un quar­tier qui ne sen­tait pas encore la mau­vaise graisse et dans lequel on pou­vait se pro­me­ner sans se faire rabattre comme si on était un tou­riste amé­ri­cain. Le quar­tier pue la sale affaire et l’attrape-nigaud…

Il reste encore quelques anciennes mai­sons qu’on recon­naît à leurs murs pen­chés, aux toits à pré­sent recou­verts de zinc et à leurs hautes che­mi­nées mas­sives. L’âme du vieux Paris médié­val se trouve dans les hau­teurs de ces immeubles sans âge.

Au 17 rue de la Harpe, au car­re­four de la rue Saint-Séve­rin, se trouve un endroit qu’il fau­drait s’in­ter­dire de fré­quen­ter, mais les cou­leurs et les odeurs qui se dégagent de cette petite échoppe sont comme un piège qui se referme sur le pas­sant. Fina­le­ment, le lou­koum au citron aura rai­son de ma bonne volonté.

Autre­fois, au pied des futs des colonnes de la Concier­ge­rie, on voyait des pigeons chier sur la pierre. Aujourd’­hui ce sont les camé­ras de vidéo sur­veillance qui rongent le cal­caire. Au fond, la Tour de l’Hor­loge, déla­brée à un point inima­gi­nable. Elle fut la pre­mière hor­loge publique du Royaume de France, ins­tal­lée en 1371.

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Mini­ma­liste du same­di matin #7

Il est 10h30. Je suis heu­reux de cette semaine. Je suis heu­reux de ce week-end qui démarre et je suis heu­reux d’en­tr’a­per­ce­voir les semaines à venir. J’ai envie de regar­der, de pho­to­gra­phier, d’ou­vrir mon regard, d’ap­prendre tou­jours et encore à regar­der ce qui est autour de moi.
Il y a quelques semaines, le lun­di Pâques, je suis allée à Paris, à la Concier­ge­rie et j’ai pris quelques pho­tos qui m’é­tonnent, des pho­tos dans les­quelles je vois un nou­veau regard, le mien, comme un regard lavé de sco­ries tou­jours pré­sentes. Des pho­tos prises avec l’ap­pa­reil de mon fils.
Dans des moments comme celui-ci, on se donne l’illu­sion de renaître à la vie et de goû­ter à des ins­tants incon­nus, mais ce qui main­tient en vie, c’est le fait de savoir que tout ceci est com­plè­te­ment faux. Ça sent encore le café ici. Tiens, mon car­net de notes n’est pas à jour. Voi­là. Pro­gramme trou­vé. J’ai des joies simples.

Irene Nam

Un moment de tris­tesse quand j’apprends que le chef-d’œuvre de lit­té­ra­ture per­sane les Mille et une nuits est désor­mais cen­su­ré en Égypte. Ce pays qui m’at­tire me rend triste.

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Lec­tures du voyage et de la science

Pour en savoir plus sur celui qui s’ap­pe­lait Abu Abdul­lah Muham­mad Ibn Abdul­lah Al Lawa­ti Al Tan­ji Ibn Bat­tu­ta (أبو عبد الله محمد ابن عبد الله اللواتي الطنجي بن بطوطة) et qui s’est fait connaître à tra­vers le monde qu’il a par­cou­ru sous le nom de Ibn Bat­tu­ta, pas besoin d’al­ler bien loin, il suf­fit de pas­ser par Wiki­pe­dia. En effet, dans les sources bio­gra­phiques, on peut trou­ver des liens vers trois de ses œuvres majeures, des tra­duc­tions tom­bées dans le domaine public (C. Defre­me­ry et B. R. San­gui­net­ti — 1858).

Voyages I. De l’Afrique du Nord à La Mecque
Voyages II. De La Mecque aux steppes russes
Voyages III. Inde, Extrême-Orient, Espagne & Soudan

Presque contem­po­rain de Bat­tû­ta, Abou Zeid Abd er-Rah­man Ben Moha­med Ben Khal­doun el-Hadra­mi (أبو زيد عبد الرحمن بن محمد بن خالدأبو زيد عبد الرحمن بن محمد بن خالد بن شحش بن كليب القردي), plus connu sous de Ibn Khal­doun et qu’on nous pré­sente déjà tôt à l’é­cole sous le visage d’un des plus grands pen­seurs de la tra­di­tion arabe. De lui on pour­ra trou­ver ces titres:

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