Nasr Eddin Hodja ne prend pas de vacances. Au contraire, il est toujours d’attaque…
Nasr Eddin a été invité par un marchand qui voudrait se targuer dans la ville de l’avoir eu à sa table. Le Hodja a accepté car la femme de cet homme a la réputation d’être très belle et de faire admirablement la cuisine.
A la fin d’un succulent repas, quand on en est à se laver les mains, le marchand interpelle son hôte :
— Ô Nasr Eddin ! Toi qui as des lumières sur toute chose, dis-moi si à ton avis il y a des excuses qui blessent plus que l’offense.
Nasr Eddin ne répond pas mais sans crier gare il lui administre une formidable claque sur le cul.
— Par Allah ! fais l’autre en sursautant, tu as perdu la tête !
— Je te présente mes excuses, dit Nasr Eddin l’air confus, j’ai cru que c’était les fesses de ton épouse.
Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja,
trad. J.-L. Maunoury, Phébus Libretto, 1990
Tu as écris “la” marchand, coquin, tu pensais sûrement à sa femme ;-))
Ohlala oui dis donc c’est corrigé. Toutes mes excuses 🙂
Ce message vous était offert par la police de la grammaire. Merci de votre attention.
Encore heureux que j’étais sobre…
Sublime, cette parole, en effet !!!