Voi­ci une com­po­si­tion musi­cale pour orchestre à cordes et harpe de la part d’un com­po­si­teur esto­nien que j’aime beau­coup : Arvo Pärt. Pärt est un mon­sieur dont j’a­vais déjà par­lé en 2010 et pour lequel je res­sens une grande affec­tion de par son his­toire, de par sa sen­si­bi­li­té musi­cale et peut-être un peu aus­si parce qu’il fait par­tie de ces gens qui ont le goût du sacré si che­villé au corps qu’ils savent en tirer les œuvres les plus pures, les plus dés­in­té­res­sées, les plus sen­sibles qui soient. Comme je le disais dans l’autre billet, Pärt est ins­pi­ré par la musique mini­ma­liste et arrive à trou­ver un com­pro­mis avec la reli­gion dans une forme de mys­ti­cisme dépouillé.
Fes­ti­na lente est une œuvre datant de 1988, durant 5 minutes et 45 secondes, uti­li­sant des tech­niques musi­cales issues du Moyen-âge, com­po­sée avec très peu de notes, créant ain­si un ensemble expri­mant tout une palette d’é­mo­tions dra­ma­tiques (pas­sion, amour, désir, etc.). A écou­ter avec ce beau jour lumi­neux qui arrive ce matin.

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