Feb 16, 2012 | Architectures, Arts, Livres et carnets |
Architektôn, littéralement « maître charpentier » : le mot est employé pour la première fois au Vè siècle, dans l’œuvre de l’historien Hérodote, alors que les poèmes homériques, au VIIiè siècle, ne connaissaient que le tektôn, « menuisier » ou « charpentier », soit l’ouvrier par excellence. Tel quel, le terme suffit à faire comprendre que dans le monde grec l’architecte est issu du milieu des artisans.
Marie-Christine Hellmann, L’architecture grecque
Livre de poche, collection Références
La première mention connue du mot architecte, αρχιτεκτων (αρχι-archi, chef de — et de τεκτων — tekton, charpentier.), apparaît au Ve siècle av. J.‑C. dans le livre d’Hérodote, Histoires (3, 60) décrivant le tunnel de Samos: « l’architecte chargé de ce travail fut le Mégarien Eupalinos, fils de Naustrophos ». Hérodote utilise ce mot pour le constructeur du pont de bateaux permettant de franchir l’Hellespont en ‑513 (Histoires 4,88): “Darius Ier fut très satisfait de ce pont de bateaux et récompensa richement son architecte, Mandroclès de Samos”. Pour Hérodote, le mot architecte donné à Eupalinos qui est un des “auteurs des trois plus grands ouvrages que possède la Grèce” ou à Mandroclès de Samos n’a pas pour lui le sens qu’il a pris aujourd’hui, c’est plus un technicien de la construction ou un ingénieur. (source Wikipedia)
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Feb 16, 2012 | Livres et carnets |
Voici à nouveau un livre écrit en latin — De Salamandrae Terrestris Vita, Evolutione, Formatione Tractatus — par le naturaliste Adolph Friedrich Funk, datant de 1827 dans lequel sur les trois dernières pages s’étendent de superbes planches d’illustrations représentant la salamandre terrestre (salamandra salamandra) sous toutes ses coutures. Une rare qualité de représentation…
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Feb 15, 2012 | Livres et carnets |
Voici deux tomes d’un livre paru en 1779 en français, originellement écrit en danois en 1772 (Beschreibung von Arabien pour le premier volume, Reisebeschreibung von Arabien und anderen umliegenden Ländern pour les deux seconds) par le géographe Carsten Niebuhr et dans le plus pur esprit des Lumières part à la rencontre des peuples vivant sur cette terre, pour en ramener une somme d’informations encyclopédique, dont certains extraits, vus depuis notre époque, ne manquent pas de cocasserie.
Accompagné de son ami naturaliste et élève de Linné Pehr Forsskål, il l’aidera à publier deux livres importants :
- Flora aegyptiaco-arabica sive descriptiones plantarum quas per aegyptum inferiorem et arabiam felicem detexit, illustravit Petrus Forskal,… post mortem auctoris edidit Carsten Niebuhr accedit Tabula Arabiae Felicis Geographico-Botanica, contenant très peu d’illustrations et écrit en latin… Disponible à la consultation sur le site e‑corpus et conservé à la Bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence.
- Icones rerum naturalium (Descriptiones animalium, avium, amphibiorum, piscium, insectorum, vermium quæ in itinere orientali observavit Petrus Forskål), en latin également, mais contenant de très belles illustrations en fin de volume.
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Feb 14, 2012 | Livres et carnets |
Petrus (ou Peder) Ascanius est un zoologiste norvégien de l’époque de Carl von Linné. Il parcourut les côtes de son pays pour en ramener un inventaire illustré en cinq cahiers de la faune et de la flore des fjords sous le titre Icones rerum naturalium ou figures enluminées d’histoire naturelle du Nord (Copenhague, 1805), disponible à la consultation et au téléchargement sur Google Books. Un vieux livre joliment relié et parfaitement conservé, illustré de gravures aux couleurs resplendissantes. (more…)
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Feb 14, 2012 | Arts, Histoires de gens |
Pilier d’Ashoka de Lauriya Nandangarh
Ashoka (ou Açoka, अशोक en hindi), troisième empereur de la dynastie Maurya qui s’est installée en Inde juste après le retrait des armées d’Alexandre le Grand, est un des personnages les plus importants de l’histoire de l’Inde car il est considéré comme le premier fédérateur de l’état, autrefois composé de petites principautés. Au IVème siècle av. J.-C., il réussit à instaurer une certaine stabilité dans le royaume et fait graver sur des rochers et des piliers disséminés dans le pays les lois qui gouvernent son pays, ainsi que des récits de conversion au bouddhisme dont il est un des grands prosélytes. Ashoka a laissé son empreinte dans le territoire au point que son emblème se trouve aujourd’hui au cœur du drapeau du pays, dans le symbole du dharmacakra (धर्मचक्र en sanskrit), un des huit symboles auspicieux, représenté par une roue de chariot symbolisant l’enseignement de Bouddha sur le chemin de l’éveil. Le plus célèbre des piliers d’Ashoka est celui de Sārnāth (hindî : सारनाथ), dont il ne reste plus aujourd’hui que le chapiteau, surmonté d’une fleur de lotus renversée (symbole de le vie naissante et fertile) sur lequel repose un abaque ornée de quatre dharmacakra espacés par des petits animaux représentant les quatre points cardinaux. Au-dessus de cet abaque se trouvent quatre lions représentant les quatre vertus du bouddhisme.
Tous les piliers ne sont pas décorés avec autant de détails et pour certains, les (ou le) lions sont manquants. Le plus étrange est assurément celui de Mehrauli qui, malgré sa composition en fer, ne porte aucune trace de corrosion. (more…)
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