Née en 1936 pour révo­lu­tion­ner le mar­ché de l’au­to­mo­bile ita­lien, la Topo­li­no n’est plus ni moins que l’an­cêtre de la Fiat 500 A. Son arri­vée devait s’im­po­ser au même titre que la Mor­ris 8 au Royaume-Uni et la Volks­wa­gen en Alle­magne et même si elle a été pro­duite à 122 000 exem­plaires, elle reste moins connue que celle qui lui suc­cé­da. Vou­lue par Gio­van­ni Agnel­li, le mythique fon­da­teur de Fiat, c’est Dante Gra­cio­sa qui conçut ce modèle en se fixant une seule contrainte ; repen­ser la voi­ture en repar­tant de zéro. C’est ce qu’il fit en ima­gi­nant une voi­ture dont la car­ros­se­rie est faite d’une seule coque et à l’aé­ro­dy­na­misme novateur.
Ce fut réel­le­ment “la voi­ture du peuple”, rai­son pour laquelle elle porte le nom ita­lien de Mickey Mouse, et quelques années après la fin de sa pro­duc­tion, Nico­las Bou­vier et Thier­ry Ver­net firent le pari de se rendre en Afgha­nis­tan avec un modèle déjà hors d’âge en 1953, une petite voi­ture dont la por­tière fut ornée de ce qua­train du poète per­san Hafez, qui leur por­ta chance et les sor­tit de situa­tions com­pli­quées à plu­sieurs reprises :

Même si l’a­bri de ta nuit est peu sûr
et ton but encore lointain
sache qu’il n’existe pas de che­min sans terme
Ne sois pas triste.

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