Le Perroquet Suédois
Les derniers articles
Une histoire de bouddhas (Les oubliés du pays doré #6)
Jim Thompson disparaît le 26 mars 1967. Il part faire une promenade digestive après le déjeuner de Pâques. Il ne reviendra jamais. Cinq ans plus tôt, en janvier 1962, Thompson escalade une montagne dans la province de Phetchabun. Il cherche une grotte. Il a acheté cinq têtes de Bouddha en calcaire blanc à des antiquaires de Bangkok. Elles sont extraordinaires.
Les vies des autres, par William Warren (Les oubliés du pays doré #5)
William Warren est mort à Bangkok en 2011. Quatre-vingt-un ans. Une vie presque entière passée en Thaïlande. Quand on meurt à Bangkok après soixante ans de résidence, est-on encore un expatrié ? Ou devient-on autre chose – un hybride, un fantôme inversé, un Occidental devenu asiatique par sédimentation lente ? William Warren fait partie de ces ombres qui se perdent dans la lumière des soirs tropicaux.
La maison de Kamthieng (Les oubliés du pays doré #4)
Sur les rives de la Ping, dans le royaume de Lanna que Bangkok ne contrôle pas encore tout à fait, on élève une maison en teck. Les artisans choisissent les arbres en palpant l’écorce, en pressant l’oreille contre le tronc pour écouter la densité du bois. Ils regardent les nœuds et y voient déjà la structure de la construction, forts de leur expérience.
L’actualité
Seulement le café du matin, du midi, du soir…
Mi-journal, mi-rêveries…
Café du matin #4
Sordid details following… Qu’est ce qui peut bien me mettre de bonne humeur comme ça ? Le sale gosse est de sortie, avec son tee-shirt sur lequel une geisha fait un doigt d’honneur, chaussures et jeans de punk, il faut vous faire un dessin ? J’ai toujours rêvé d’être une geisha, et surtout de faire un doigt d’honneur en étant une geisha.
Café du matin #3
Quarante-cinq degrés à l’ombre de ton corps frissonnant. J’ai les doigts rouges et gonflés sur mon clavier, gourds d’être resté trop longtemps dehors par quelques degrés en-dessous de zéro, resté trop longtemps à lire et à te chercher alors que tu n’étais pas là. Les pieds humides et froids, l’âme déchirée comme la glace qui fond et s’écrase sur le sol gelé, avec le même bruit, la même lourdeur.
Café du matin #2
Café du matin, je ne sais plus combien. Une crême orangée, mousseuse, qui reste sur les parois de la tasse tandis que je bois la dernière goutte dans un léger bruit de bouche qui me permet d’aspirer tout ce qui peut rester dans la tasse.
Un voyage hors du temps
Vous êtes donc dans un espace, perdu dans le nulle part, qui fête cette année ses quinze ans.





