Il existe des mots qui ne devraient jamais être traduits. Le japonais a ce talent d’enfiler des perles linguistiques pour dire l’indicible. Komorebi en fait partie : la lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles. Trois syllabes pour saisir ce moment fugace où le vent, en bougeant les branches, joue au projectionniste avec le ciel.
