Aurin­ko

Mini­ma­liste du same­di matin

Nous sommes same­di matin et autant dire que cette semaine a été pour le moins étrange. De sur­prises en rebon­dis­se­ments, de nou­velles mar­quantes en évé­ne­ments inat­ten­dus, c’est ce qu’on appelle un bou­quet. Au moins l’en­nui n’a-t-il pas le temps de s’ins­tal­ler. Je retien­drai de cette semaine un pro­verbe chi­nois qui m’est tom­bé des­sus sans que je ne le cherche : Celui qui creuse une tombe pour autrui finit tou­jours par tom­ber dedans.

Je retien­drai aus­si le soleil écla­tant dans un ciel bleu élec­trique, la sen­teur sub­tile de la terre encore humide qui sèche en sur­face et déploie son éven­tail de fra­grances que l’hi­ver avait masquées.

J’ai repris l’ha­bi­tude de me lever tôt, d’être actif et concen­tré à la tâche, je reprends mes habi­tudes d’a­vant, après être pas­sé dans un tun­nel qui ne mène nulle part. Une nou­velle vie s’ouvre à moi, de nou­velles lumières, à l’heure où la terre reprend des forces dans le silence. Il est temps de retour­ner sur les che­mins de traverse.

Try

by Sid­sel Endre­sen & Bugge Wes­sel­toft | Out Here. In There

Pho­to d’en-tête © Mar­kus Trienke.

2 Com­ments

  1. Elisabeth Schmitt

    Mer­ci Romuald pour cette belle image ! Retrou­ver tes mes­sages empreints de poé­sie est un bonheur !

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  2. Romuald Le Peru

    Le retour des mini­ma­listes :-). Mer­ci pour ta fidélité

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