Lisa Ger­rard, l’enchanteresse

On connaît l’Aus­tra­lienne Lisa Ger­rard au tra­vers du groupe à qui elle don­na sa voix avec Bren­dan Per­ry, Dead can dance, mais c’est en solo depuis quelques années qu’elle trouve son che­min, notam­ment avec l’al­bum The Mir­ror Pool en 1995, point culmi­nant de sa car­rière. Sa puis­sante voix de contral­to qu’elle pousse par­fois à l’ex­trême dans les graves a quelque chose de magique, d’en­voû­tant. Beau­té froide et hau­taine, elle est une icône de la new wave, drui­desse sen­suelle aux mélo­pées qui res­tent gra­vées dans la mémoire…

[audio:sanvean.xol]

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Les Dieux qui entendent

Cette plaque tout à fait éton­nante en marbre blanc retrou­vée au Séra­peion de Thes­sa­lo­nique et datant du Ier siècle av. J.-C. est en réa­li­té une plaque votive ou ex-voto, don­née en remer­cie­ment d’un acte mira­cu­leux ou d’une béné­dic­tion. Une oreille gauche et deux oreilles droites, lar­ge­ment dif­fé­ren­ciées, sont sculp­tées en haut-relief et sym­bo­lisent l’ir­rup­tion du sacré dans la réa­li­té (épi­pha­nie) en la per­sonne des trois dieux véné­rés à Thes­sa­lo­nique et récu­pé­rés de la mytho­lo­gie égyp­tienne ; Isis, Séra­pis et Har­po­crate (forme tar­dive d’Ho­rus enfant). Ces oreilles sont l’ex­pres­sion des dieux qui « entendent » les prières des fidèles, Theoi epè­kooi (Θεοι επηκοοι) et exaucent leurs sou­haits. Un très bel objet qui n’est pas sans rap­pe­ler le sym­bo­lisme fort des piliers her­maïques, et qui a été expo­sé lors de l’ex­po­si­tion Alexandre le Grand et la Macé­doine antique au Louvre.

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La dou­ceur de vivre de Carl Larsson

Peintre connu pour ses aqua­relles, le Sué­dois Carl Lars­son s’est éga­le­ment illus­tré dans la déco­ra­tion d’in­té­rieur, pas­sion qu’il fit par­ta­ger en pei­gnant des scènes de sa propre mai­son, la célèbre mai­son rouge de Sund­born. Sen­suel et cha­leu­reux, d’o­ri­gine modeste, il fait par­tie de ces artistes pro­fes­sion­nels dont les reve­nus de l’ac­ti­vi­té arri­vaient à sub­ve­nir aux besoins de sa famille, ce qui fit de lui quel­qu’un de pro­fon­dé­ment indé­pen­dant. Monu­ment natio­nal en Suède, il incarne la dou­ceur de vivre des jours de l’en­fance, mais éga­le­ment le quo­ti­dien sous toutes ses formes et sur­tout les tra­di­tions popu­laires sué­doises comme la fête de Sainte Lucie et Jul, le Noël suédois.
J’ai dépo­sé en ligne une gale­rie de ses œuvres les plus repré­sen­ta­tives sur ce site.

Por­trait de sa fille Brit­ta en cos­tume d’Iðunn

  1. De très nom­breuses œuvres de Lars­son clas­sées par thèmes
  2. Lis­beth et la neige (billet sur ce site)
  3. Madame Lars­son (billet sur ce site)
  4. Loca­li­sa­tion de la mai­son de Sund­born sur Google Maps

 

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