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Le Sen­tier en quatre jours

Si le quar­tier du Sen­tier est connu pour son indus­trie plus ou moins maf­fieuse du tex­tile en gros et ses his­toires de blan­chi­ment d’argent, l’o­ri­gine de son nom est beau­coup moins connue. La quar­tier a de fait pris le nom d’une rue autre­fois impor­tante por­tant le même nom et retrou­ver le pour­quoi de cette appel­la­tion est plu­tôt hasar­deux. On en retrouve une trace plau­sible en 1875 dans l’His­toire de Paris rue par rue, mai­son par mai­son de Charles Lefeuve.

Ori­gine du nom : cette voie, dite aus­si rue du Chan­tier, doit son nom, soit au sen­tier pri­mi­tif sur lequel elle a été ali­gnée, soit à quelque ancien chan­tier. Pré­cé­dem­ment, rue du Gros Che­net, entre les rues Réau­mur et des Jeû­neurs, et rue du Sen­tier, entre la rue des Jeû­neurs et le bou­le­vard Pois­son­nière. La rue du Sen­tier avait pré­cé­dem­ment por­té les noms de rue du Chan­tier, rue du Cen­tier, rue Cen­tière. Elle est indi­quée, ain­si que la rue du Gros Che­net, sur le plan de Gom­boust (1652).

Le Sen­tier prend donc son nom d’une seule rue et se trouve plus ou moins enca­dré par la rue du Sen­tier à l’ouest, la rue Réau­mur au sud, le bou­le­vard de Sébas­to­pol à l’est et le bou­le­vard Pois­son­nière à l’est. C’est à peu près dans ce cadre que j’ai évo­lué pen­dant quatre jours tan­dis que j’é­tais en for­ma­tion rue de Clé­ry et j’ai mis à pro­fit les deux heures dont je béné­fi­ciais le midi pour sillon­ner le quar­tier et me rem­plir de tous ces pay­sages que je ne connais­sais pas, et pour décou­vrir ce qui était très exac­te­ment l’an­cien quar­tier de la Cour des Miracles. Retour en novembre 2009. (more…)

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Les lilia­cées et les roses de Pierre-Joseph Redouté


Pas­sion­né de bota­nique, Pierre-Joseph Redou­té (mort en 1840) est un peintre wal­lon qui a pas­sé sa vie à illus­trer les ouvrages de ses contem­po­rains de ses plus belles œuvres. Ses aqua­relles sont d’une finesse toute par­ti­cu­lière. Grâce à elles, on lui don­ne­ra le sur­nom de “Raphaël des fleurs”.
On trouve à pré­sent sur le site du Ser­vice Com­mun de la Docu­men­ta­tion de l’U­ni­ver­si­té de Stras­bourg, ain­si que sur Gal­li­ca, des œuvres numé­ri­sées conte­nant ses plus belles repré­sen­ta­tions, par­mi les­quelles les roses et les lilia­cées, sur Wiki­pe­dia.

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Le coin des petits trucs pas impor­tants à savoir mais quand-même, ça fait tou­jours du bien #1 : l’autocuiseur

J’ai appris aujourd’­hui que le pre­mier auto­cui­seur a été inven­té par Denis Papin, spé­cia­liste de la vapeur devant l’E­ter­nel, en 1679 tan­dis qu’il tra­vaillait sur les pro­prié­tés de la vapeur et de la pres­sion atmo­sphé­rique. Le pre­mier auto­cui­seur por­tait le doux nom pro­saïque de « diges­teur », et ce qu’on appelle aujourd’­hui Cocotte minute® est en fait un nom dépo­sé en 1953 par les frères Les­cure, pro­prié­taires du groupe SEB (Socié­té d’emboutissage de Bour­gogne)(1).

Pen­dant ce temps, mon fils est en train de m’in­ter­ro­ger en me deman­dant quels sont les deux types de vol­cans mono­gé­niques. Pfff.

Notes:
1- On se dit quand-même que par­fois, cer­taines per­sonnes ont du flair en rebap­ti­sant leur entreprise.

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Peintres de la lumière au milieu des hommes n°9

Il fait une cha­leur assour­dis­sante, mais qui s’en plain­drait. C’est le moment de navi­guer un peu par­mi ce pho­to­graphes peintres de la lumière au son d’un bon mor­ceau de soul légen­daire par un des plus grands chan­teurs du genre, Gil Scott-Heron. Allez, pro­fi­tons-en avant que l’hi­ver revienne.

Luke Andrew Cassady-Dorion


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