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Keith Jar­rett — The Köln Concert (1975)

Il y avait bien long­temps que je n’a­vais pas écou­té un bel album de jazz, quelque chose qui néces­site que je tende l’o­reille et que j’ar­rête mes tra­vaux de pein­ture pour me poser et tout lais­ser en plan. Il y a des musiques si belles que le temps s’ar­rête et vous trans­porte ailleurs le temps d’une mélo­die. Le week-end der­nier, j’ai pas­sé une par­tie de ma jour­née à peindre et à écou­ter FIP. C’est là que j’ai décou­vert ce très bel album du jazz­man Keith Jar­rett, que je ne connais­sais en réa­li­té que de nom. Le mor­ceau a duré 26 minutes, vous com­pren­drez pour­quoi j’a­vais besoin de m’ar­rê­ter… c’est du Köln Concert de 1975 dont il est ques­tion… C’est sim­ple­ment excep­tion­nel, sur­tout au vu des condi­tions dans les­quelles cet album est né, dans une impro­vi­sa­tion totale à par­tir de quatre notes.

[audio:koln1.xol]

Keith Jar­ret — The Köln Concert (1975)
Ecm Records

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Anto­nio Ber­ta­li, sonates à l’italienne

Dans la veine des com­po­si­teurs un peu confi­den­tiels se trouve un homme qui fut en son temps un com­po­si­teur pro­digue, même si son rôle res­ta plu­tôt anec­do­tique. En effet, Anto­nio Ber­ta­li ne reçut que le titre de maître de cha­pelle au cours de sa car­rière. Tan­dis que les com­po­si­teurs alle­mands ou autri­chiens de l’é­poque avaient ten­dance à s’ex­pa­trier vers l’I­ta­lie pour y rece­voir une for­ma­tion des plus grands maîtres, Ber­ta­li, lui, déci­da de quit­ter sa Vérone natale pour rejoindre Vienne et se mettre au ser­vice de l’empereur Fer­di­nand III. Si son œuvre s’est per­due pour par­tie dans la nature, il reste tout de même un des fon­da­teurs des bases de l’o­pé­ra ita­lien. Voi­ci une très belle sonate docue en trois mou­ve­ments, extraite de l’al­bum Valo­ro­so pro­duit en 2004, sous la direc­tion de Phi­lippe Pier­lot avec le Ricer­car Consort. A écou­ter sans modération.

[audio:bertali.xol] Read more

Un opé­ra de Vival­di, Arsil­da, regi­na di Ponto

Un très bel opé­ra en trois actes d’Anto­nio Vival­di (RV 700) com­po­sé en 1715 sur un livret de Dome­ni­co Lal­li, don­né pour la pre­mière fois au Tea­tro San Ange­lo de Venise, le 27 octobre 1716. Ici, un aria par­ti­cu­liè­re­ment émou­vant, La tiran­na avver­sa sorte, chan­té par le ténor fin­nois Topi Leh­ti­puu, sur l’al­bum Aria per tenore avec l’en­semble I Bar­ro­chis­ti diri­gé par Die­go Faso­lis (Naïve clas­sics © 2010)

Pho­to © Ste­fa­no Corso

[audio:arsilda.xol]

Le livret sur le site Libret­ti der Musik­ges­chicht­li­chen Biblio­thek des Deut­schen His­to­ri­schen Ins­ti­tuts in Rom.

 

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Arta­serse, par Domè­nec Terradellas

Juan Bau­tis­ta Ote­ro par © Car­los Pericás

Voi­ci un com­po­si­teur dont vous n’en­ten­drez pas par­ler tous les jours, car dans la mul­ti­tude de com­po­si­teurs ita­liens, fran­çais ou alle­mands qui émaillent la période baroque de la musique, ils s’en trouvent peu qui, comme lui, sont cata­lans. Domè­nec Ter­ra­del­las est né à Bar­ce­lone, mais très vite, à l’âge de 19 ans, il part à Naples pour étu­dier la musique et autant dire que cet évé­ne­ment bou­le­ver­se­ra sa vie mais aus­si sa vision de la musique. Arta­serse est une œuvre majeure, pro­fonde, com­po­sée sur un livret de Pie­tro Metas­ta­sio, jouée pour la pre­mière le 26 décembre 1744 au Théâtre San Gio­van­ni Gri­so­sto­mo de Venise. Si Ter­ra­del­las n’a pas l’in­ven­ti­vi­té déca­pante de Haen­del, il signe là une orches­tra­tion auda­cieuse avec un orchestre com­plet et fébrile, d’a­près l’his­toire du roi aché­mé­nide Artaxerxès Ier.

[audio:artaserse.xol]

Atto II — Aria di Arbace: Per Quel Pater Amplesso

Domè­nec Ter­ra­del­las – Arta­serse – Direc­tion : Juan Bau­tis­ta Otero
Arta­serse: Ana Maria Pan­za­rel­la (sopra­no) — Arbace : Céline Ric­ci (sopra­no) — Man­dane : Mari­na Com­pa­ra­to (mez­zo­so­pra­no) — Semi­ra: Sun­hae Im (sopra­no) — Arta­ba­no: Agustín Pru­nell-Friend (ténor) — Mega­bise: Mariví Blas­co (sopra­no)
RCOC Records, 2008

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Par­te­nope (HWV 27)

Par­te­nope au © New-York City Opera

Par­te­nope est un opé­ra (dram­ma per musi­ca) de Georg Frie­drich Haen­del datant de 1730, en trois actes. Le per­son­nage en est Par­te­nope (ou Par­thé­nope), une sirène que l’on véné­rait dans l’an­tique ville de Néa­po­lis (aujourd’­hui Naples) et l’his­toire de cet opé­ra est com­pli­quée, une his­toire d’a­mour tor­due comme on n’en voit que dans la mytho­lo­gie grecque et comme seul Haen­del pou­vait s’en empa­rer. La par­ti­cu­la­ri­té de cet opé­ra est que les per­son­nages mas­cu­lins prin­ci­paux sont tous des contral­tos (fal­set­to). On peut ima­gi­ner que Haen­del a écrit cet opé­ra en l’hon­neur du vice-roi de Naples qui l’ac­cueillit tan­dis qu’à Rome gon­flaient les rumeurs de guerre, mais aus­si peut-être en rai­son d’une idylle cachée. Il en reste une ode très lyrique, fleu­rie, à l’is­sue heureuse…

[audio:partenope.xol]

Atto pri­mo — Sce­na 9 — Aria — Dim­mi pies­to­so ciel

Krisz­ti­na Laki : Par­te­nope (sopra­no) — Hel­ga Mül­ler Moli­na­ri — Ros­mi­ra (contral­to) — René Jacobs : Arsace (contral­to). La petite bande, diri­gée par Sigis­wald Kuij­ken, en 1979. Sony.

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