La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 16 : Le passage du boeuf, reflets sur le sombre Bosphore…
Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 15 : Sur la rive asiatique, Üsküdar, Kuzguncuk et la Yeni Valide Camii…
Le Bosphore, en soi, ce n’est qu’un bras de mer qui sépare deux rives que l’histoire a rapproché et que le mythologie a désigné comme étant le lieu du passage de la belle Io transformée en vache par Zeus amoureux. Ce n’est que ce bras de mer qui détache l’Europe de l’Asie et qui voit tous les jours une partie de la population stambouliote traverser en ferry ou en vapur pour se rendre d’un côté à l’autre. Le voyage coûte 2TL qu’il faut échanger contre un jeton en plastique rouge et nous voici dans un autre monde. Ce Bosphore attire comme un aimant. Large comme une rivière, ce n’en est pas moins la mer et c’est le point de passage obligé pour les bateaux desservant la Mer Noire, Odessa et Sebastopol.
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