Radamisto
Delphine Galou (“Radamisto” (Xenobia) -
Händelfestspiele Karlsruhe — 2009)
Je poursuis ma quête des œuvres baroques les plus belles, les plus spectaculaires, et je trouve dans l’acte I de l’opéra de Haendel (dans l’acte II se trouve le très fameux Lascia ch’io pianga — permettez que je pleure — dont Farinelli aurait fait, selon la légende, un pur moment de plaisir) ces deux arias du très récitatif Radamisto (HWV 12a/12b).
Radamisto, c’est une histoire tragique d’un amour contrarié par un tyran qui convoite la femme d’un autre et se range à la raison en s’en détournant pour revenir vers son épouse.
L’enregistrement est celui d’Alan Curtis avec Il Complesso Barocco (2009)1.
Le premier aria est Stragi, morti, sangue ed armi, un air martial et entraînant, pompeux de l’amoureux tyrannique Tiridate.
Le second est Tu vuoi ch’io parta, beaucoup plus doux et lancinant, une complainte de la femme bafouée et fidèle Polissena, un des plus beaux morceau de l’opéra.
Note :
(1) Donc, rien à voir avec la photo.