the night is near

S’il fal­lait dire mer­ci dans la taï­ga, il fau­drait le dire à chaque pas,
À ces arbres, à cet air, à cette rivière, à ces ani­maux, à ces poissons…
Il faut dire mer­ci à tous, du fond de l’âme.

Ser­geï S. Alek­seev, Tiania

november's

Ne tré­buche d’au­cun pied,
Jouis d’un bon­heur grand comme une neige épaisse sur un dense buis­son de sapin!
Puisse la chance veiller der­rière toi et le bon­heur venir par-devant à ta rencontre!
Puissent tes yeux regar­der sans ciller!
Ne laisse pas filer ce que tu as attrapé,
Ne courbe pas la jambe tendue,
Que de mau­vaises langues n’aient pas à par­ler de toi!
Que des yeux de feu ne te regardent pas en face!
Sois un homme, fais par­tie des humains!
Que les esprits des monts, des bois et des eaux t’ac­com­pagnent de béné­dic­tions, et de pré­dic­tions fastes!
Qu’ils abaissent les hau­teurs, et repoussent les obstacles!
Que la neige, la pluie, le vent, modèrent contre toi leurs bourrasques!
Que le soleil tem­père ses rayons!
Passe comme sur un genou velu,
Marche comme sur le bord d’une paume argentée!

Sou­hait iakoute à quel­qu’un qui part

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