Sorting by

×

Sabîl — Ahmad Al Kha­tib et Yous­sef Hbeisch

Ahmad Al Khatib et Youssef Hbeisch - SabîlSabîl est un album solaire, une pure mer­veille. Enchan­té par Ahmad Al Kha­tib au oud, d’une per­fec­tion et d’un raf­fi­ne­ment qui font mouche et Yous­sef Hbeisch aux per­cus­sions, qui de ses envo­lées lyriques et de ses doigts trans­fi­gure le son cha­leu­reux du oud avec une sub­ti­li­té de joaillier, l’al­bum ne sait trop où aller, entre Anda­lou­sie et Pales­tine, la route est celle des joyeux sal­tim­banques médi­ter­ra­néens qui se sont per­du en route (Sabîl). Un album envoû­tant, à écou­ter entre deux thés. Ven­dre­di soir, ils se pro­dui­saient tous les deux avec Hubert Dupont à la contre­basse dans l’au­di­to­rium Rafiq Hari­ri de l’Ins­ti­tut du Monde Arabe ; un concert fié­vreux de toute beauté.

[audio:sabil.xol]

Maqam li Gaza

[audio:sabil2.xol]

Ors

Read more

Dixit Domi­nus — HWV 232 (Georg Frie­drich Haendel)

Georg Friedrich Haendel Voi­ci le sep­tième et avant-der­nier mou­ve­ment d’une œuvre de jeu­nesse de Georg Frie­drich Haen­del, Dixit Domi­nus.
Com­po­sée en 1707, l’œuvre com­po­sée de huit mou­ve­ments s’é­tend sur trente-cinq minutes. On sait que le com­po­si­teur alle­mand de nais­sance, natu­ra­li­sé bri­tan­nique, pas­sa une par­tie de sa vie en Ita­lie, ce qui lui appor­ta une grande gloire. Com­po­sée à l’at­ten­tion de ses bien­fai­teurs qui l’ac­cueillirent mal­gré ses ori­gines pro­tes­tantes, elle fut jugée si belle qu’on lui pro­po­sa gen­ti­ment de se conver­tir au catho­li­cisme, ce qu’il refu­sa poliment.

[audio:dixitdominus.xol]

Dixit Domi­nus (Sal­mo 109) per 2 Sopra­ni, Alto, Coro e Orches­tra, HWV 232 — 7. ‘De tor­rente in via bibet’, extrait de l’al­bum Ves­pro per la Madon­na del Car­me­lo (Roma, 1707) (HWV 232, 237, 243)
Clas­sic Voice — Recor­ded: 2008 & 2009 — Relea­sed: 2009
Col­le­gium Apol­li­neum (on per­iod ins­tru­ments) — Mar­co Feruglio

Read more

50 words for snow — Kate Bush

50 words for snow - Kate Bush

Je ne sais pas com­ment j’ai pu pas­ser à côté de cet album qui date de 2011. Kate Bush signe là un album de toute beau­té dont les chan­sons n’ont qu’un seul thème : la neige. Accom­pa­gnée par Elton John, Andy Fair­wea­ther-Low et plus éton­nant, Ste­phen Fry, elle signe là un album d’une dou­ceur incroyable, aux mélo­dies entê­tantes, incroya­ble­ment léché, un tra­vail par­fait sur le son et les mots où rien ne dépasse. La frêle Kate Bush montre là qu’en pre­nant son temps (ce n’est là que son neu­vième album) on en arrive à des objets fabu­leux. C’est l’al­bum qui passe en boucle en ce moment dans mes oreilles comme par exemple ce mor­ceau, Mis­ty, mor­ceau jaz­zy qui s’é­tire sur 13′32″, d’une dou­ceur infer­nale. Un album à écou­ter lorsque dehors le vent froid fait tour­billon­ner les flo­cons de neige sous un ciel rosé.

[audio:misty.xol]

Kate Bush — Misty

Read more

Arvo Pärt : Fes­ti­na lente (1988)

Voi­ci une com­po­si­tion musi­cale pour orchestre à cordes et harpe de la part d’un com­po­si­teur esto­nien que j’aime beau­coup : Arvo Pärt. Pärt est un mon­sieur dont j’a­vais déjà par­lé en 2010 et pour lequel je res­sens une grande affec­tion de par son his­toire, de par sa sen­si­bi­li­té musi­cale et peut-être un peu aus­si parce qu’il fait par­tie de ces gens qui ont le goût du sacré si che­villé au corps qu’ils savent en tirer les œuvres les plus pures, les plus dés­in­té­res­sées, les plus sen­sibles qui soient. Comme je le disais dans l’autre billet, Pärt est ins­pi­ré par la musique mini­ma­liste et arrive à trou­ver un com­pro­mis avec la reli­gion dans une forme de mys­ti­cisme dépouillé.
Fes­ti­na lente est une œuvre datant de 1988, durant 5 minutes et 45 secondes, uti­li­sant des tech­niques musi­cales issues du Moyen-âge, com­po­sée avec très peu de notes, créant ain­si un ensemble expri­mant tout une palette d’é­mo­tions dra­ma­tiques (pas­sion, amour, désir, etc.). A écou­ter avec ce beau jour lumi­neux qui arrive ce matin.

[audio:festinalente.xol] Read more

Poèmes wag­né­riens: Wesendonck-Lieder

Karl Ferdinand Sohn - Portrait de Mathilde Wesendonck - 1850 - StadtMuseum Bonn

Karl Fer­di­nand Sohn — Por­trait de Mathilde Wesen­donck — 1850 — Stadt­Mu­seum Bonn

Richard Wag­ner écri­vit cinq poèmes musi­caux nom­més Wesen­donck-Lie­der, du nom de Mathilde Wesen­donck, poé­tesse qui fut cer­tai­ne­ment à l’o­ri­gine aus­si bien de La Wal­ky­rie que de Tris­tan et Isolde. C’est la seule fois que Wag­ner dai­gna lais­ser une autre per­sonne que lui écrire le texte de ses musiques, lais­sant une grande part de liber­té à la femme d’un de ses mécènes afin de pou­voir la voir régulièrement.
Par­mi ces cinq poèmes qui com­posent les Lie­der, deux sont des études direc­te­ment liées à l’o­pé­ra Tris­tan et Isolde : Im Treib­haus (Dans la serre) et Träume (Rêves).
Ici à l’é­coute, un titre que j’aime beau­coup pour son inten­si­té dra­ma­tique, Im Treib­haus, sur un album datant de 1950, Five Wesen­donck songs, diri­gé par Leo­pold Sto­kows­ki, Eileen Far­rell (sopra­no) au chant.

[audio:Im_Treibhaus.xol] Read more