Le Perroquet Suédois
Les derniers articles
La maison des Surawadee (Les oubliés du pays doré #9)
Bangkok, 1937. Une année lourde comme une mangue trop mûre. On construit des maisons en espérant qu’elles résisteront aux moussons et aux coups d’État comme on porte un talisman contre la malchance. C’est cette année-là que Sa-Ang Surawadee fait bâtir une demeure en teck sur pilotis, dans un bout de ville encore rempli de cocotiers, de buffles et de canaux sinueux où les enfants plongent depuis les berges en hurlant de joie.
Alexander MacDonald, Bangkok editor (Les oubliés du pays doré #8)
On naît toujours quelque part, même quand ce quelque part ne nous retient pas. Alexander MacDonald voit le jour en 1908 à Lynn, ville industrielle du Massachusetts où les manufactures de chaussures grondent jour et nuit. Son père travaille dans l’une d’elles. L’odeur du cuir tanné imprègne les vêtements, la peau, les nuits et les rêves. Mais le jeune MacDonald ne deviendra pas cordonnier pour autant.
Un Allemand à Bangkok (Les oubliés du pays doré #7)
On a trouvé dans les archives de Darmstadt une photographie sépia, datée de 1910. Karl Döhring pose devant une porte de Wat Chetuphon, la bouche close, les mains derrière le dos. Son regard fixe l’objectif avec cette morgue des hommes qui savent dessiner, et qui sont certains de leur art. Derrière lui, du granit baroque dans la chaleur de Bangkok.
L’actualité
Seulement le café du matin, du midi, du soir…
Mi-journal, mi-rêveries…
Café de rêves #7
Mes nuits sont faites de rêves dont je ne me souviens plus au petit matin. Parfois, toutefois, je m’en souviens. Alors que je préférerais ne pas. Je rêve souvent de situations dans des maisons que j’attribue à une connaissance, situation souvent improbable, avec des personnes dont le lien lui-même semble improbable, et souvent, ça se termine dans une débauche de sexe, improbable aussi.
Café du matin #6
Surpris par l’ennui d’un samedi froid et gris, j’ai cherché sur mes étagères quelque chose qui pourrait m’exciter un peu l’esprit. Je suis même allé jusqu’au grenier pour retrouver ce livre d’André Grabar que j’ai acheté il n’y a pas si longtemps que ça : L’iconoclasme byzantin. J’ai aussi descendu les deux tomes de l’Enquête, d’Hérodote, mon livre sur Mimar Sinan, celui sur l’art de Constantinople de Stéphane Yérasimos et enfin l’Art seldjoukide et ottoman de Giovanni Curatola.
Café du matin #5
Le rêve de soleil et de chaleur me reprend. Il est là, il me taraude. Il va de pair avec la fin de l’hiver, de cet hiver horrible, humide, triste, long interminable, qui même une fois le printemps arrivé continue de sévir.
Un voyage hors du temps
Vous êtes donc dans un espace, perdu dans le nulle part, qui fête cette année ses quinze ans.





