Il est 10h30. Je suis heureux de cette semaine. Je suis heureux de ce week-end qui démarre et je suis heureux d’entr’apercevoir les semaines à venir. J’ai envie de regarder, de photographier, d’ouvrir mon regard, d’apprendre toujours et encore à regarder ce qui est autour de moi.
Il y a quelques semaines, le lundi Pâques, je suis allée à Paris, à la Conciergerie et j’ai pris quelques photos qui m’étonnent, des photos dans lesquelles je vois un nouveau regard, le mien, comme un regard lavé de scories toujours présentes. Des photos prises avec l’appareil de mon fils.
Dans des moments comme celui-ci, on se donne l’illusion de renaître à la vie et de goûter à des instants inconnus, mais ce qui maintient en vie, c’est le fait de savoir que tout ceci est complètement faux. Ça sent encore le café ici. Tiens, mon carnet de notes n’est pas à jour. Voilà. Programme trouvé. J’ai des joies simples.
Un moment de tristesse quand j’apprends que le chef-d’œuvre de littérature persane les Mille et une nuits est désormais censuré en Égypte. Ce pays qui m’attire me rend triste.