Il est sept heures du matin et je ne dors plus.
J’é­coute les Varia­tions Gold­berg filer sous la pluie et je me dis que Bach et Satie sont des hommes de la pluie, sont comme des soleils dans la nuit. Les gouttes tombent avec fra­cas sur le seuil de mon bal­con, s’en­volent, retombent. Une lumière oli­vâtre prend le dessus.
Je m’ex­ta­sie un ins­tant sur les des­sins de Kiah­Kiean à Macau.

Un coup de chaud à Coron (non, ce n’est pas dans le Nord de la France mais aux Phi­lip­pines) avec Joa­chim qui fait tou­jours son tour du monde.

Pen­dant ce temps, le vent se lève et fait tin­ter mon carillon de bam­bou. C’est bien­tôt l’é­poque des tulipes…

Tags de cet article: , , ,