« On cite des cas ou les chrétiens auraient mis en pièce des martyrs encore pantelants, tandis que l’ermite Saint Romuald aurait failli mourir dans une embuscade destinée à le transformer en reliques. On ne mangeait pas véritablement les saints dont les restes étaient bien trop précieux pour qu’on les détruisit ainsi, mais on pouvait consommer leurs sécrétions, comme l’huile s’écoulant du corps de Saint Nicolas ou la manne de Saint André, une sorte de farine issue de son corps. Le sang de Saint Thomas Beckett, recueilli après son assassinat, était bu par les pèlerins sous le nom de vinaigre saint Thomas et possédait des vertus curatives. On le diluait au fur et à mesure pour éviter la déperdition. »
Jean Wirth, Vierge et martyr(e) : la victime dans le christianisme médiéval
in Victimes au féminin, sous la direction de Francesca Prescendi et Agnès Nagy,
éditions Georg.
En fait tu aurais dû réaliser des films d’horreur gore… Non mais avoue on sent que ça te plait.…
Ben écoute, quand dans l’histoire on relève l’inhumanité de l’homme, je t’avoue que ça me pose sans arrêt question. Ouais, en fait j’aime ça 😀