Smoke and a coke
Du sexe, des photos, de l’humour et des Polaroïd, des sites comme je les aime, qui ne disent pas grand-chose mais qui le font bien.
Smoke and a coke. Via.
Nadav Kander, au bord du monde
Les photos de Nadav Kander sont un réel choc ; pas tant par sa technique mais par les histoires qu’il raconte. A contre-courant d’un Stephen Shore ou de l’Ecole de Düsseldorf que l’on peut parfois considérer comme des paysagistes (sans connotation négative), Kander parle de paysages au cœur duquel vivent les hommes et dans lesquels on les voit habiter les lieux, même si ce qui est représenté est à l’orée de l’ère post-industrielle, forcément déshumanisant.
Notamment dans sa série Yangtze, on a l’impression d’une Chine qui vend son âme sur l’autel de la technologie, du gigantisme et de l’industrialisation, des paysages de solitude dans lesquels malgré les cadrages larges, on y trouve des humains à l’étroit, ou mal placées.
God’s country est une série énigmatique et étrange, qui parle du désert américain et de sa solitude encore une fois.
Il y a toujours plus ou moins quelqu’un dans ses photographies, mais loin d’être un souhait d’animation de ces images, c’est toujours pour rappeler — car même lorsqu’il n’y a personne, la présence humaine est évoquée — que ce sont histoires de gens que racontent les lieux de désertion.
Nami par Syoin Kajii
Syoin Kajii est un jeune moine bouddhiste vivant sur l’île de Sado, au Japon, et Nami est une série de photo prise soit depuis le rivage, soit depuis l’eau. Comme il le dit lui-même, il peut lui arriver de rester 5 ou 6 heures pour obtenir ces clichés. Plutôt que d’y voir simplement un représentant moderniste d’Hokusai, il y a quelque chose dans les mouvements de cette mer tourmentée d’à la fois profondément expressiviste et de fondamentalement shintô.
Un panorama de Nami sur Lens Culture.