En 1975, Roland Barthes inaugure une série d’autoportraits, dans lequel il proposera au lecteur un portrait en forme de fulgurances, de petites phrases qui ne manqueront pas d’évoquer les Fragments, fragments héraclitéens qui disent une vérité laconique et poussent au dépassement de soi. Pour moi, Barthes est au mieux dans son Journal de deuil, le Barthes le plus poignant, le plus authentique, le plus formulaire. Roland Barthes par Roland Barthes, un joli condensé intimiste.
Vous êtes le seul à ne jamais vous voir qu’en image, vous ne voyez jamais vos yeux, sinon abêtis par le regard qu’ils posent sur le miroir ou sur l’objectif (il m’intéresserait seulement de voir mes yeux quand ils te regardent) : même et surtout pour votre corps, vous êtes condamné à l’imaginaire.
Roland Barthes par Roland Barthes [1975]
Seuil, collection « Écrivains de toujours », 1995.
Pourrais-tu me conseiller un premier livre de Barthes pour le découvrir ? Thanks Man.
Tu m’as donné envie de dépenser de l’argent en achetant des livres, pour changer…merci monsieur.
Lire c’est mal, ça fait dépenser des sous. Comme je te disais il y a aussi l’empire des signes qui est une très belle réflexion sur le Japon. La référence, ça reste les deux dont je t’ai parlé. Le journal de deuil est très beau, mais c’est rude, il faut s’accrocher…
Tout en me disant de garder mes sous, je rêve ou tu viens de me conseiller 2 autres titres discrétos ?
Ouais tellement en screud que tu t’en es même pas rendu compte 😉
De l’audace, encore de l’audace et tjrs de l’audace: rudes en effet st certains ouvrages de celui qui fut un “maniaque de l’écriture”. Convoler en juste noce avec un Barthes c’est tjrs aller à la rencontre de l’imaginaire.…
http://francomac.26014.n7.nabble.com/Radiographies-Roland-Barthes-1975–54min-77-Mo-MP3-td2286.html
Je me suis dit que ça te plairait peut-être
Merci ! Je prends. Je ne connaissais même pas cet entretien. Thanks 😉