La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 20 : Visages de Stambouliotes

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 20 : Visages de Stambouliotes

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 19 : Visages des rues autrement qu’à pied… Toutes mes photos, jusqu'à présent, pouvait paraître quelque peu déshumanisées. J'aime la pureté des ensembles, j'aime quand une personne se trouve dans le...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 19 : Visages des rues autre­ment qu’à pied…

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 19 : Visages des rues autre­ment qu’à pied…

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 18 : Visages des rues banales d’Istanbul Istanbul est une grande ville. Même si l'on se contente de ne visiter que la vieille ville, il faut bien à un moment donné, histoire de ne pas toujours...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 18 : Visages des rues banales d’Istanbul

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 18 : Visages des rues banales d’Istanbul

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 17 : Eyüp Sultan Camii, Eyüp Sultan Mezarlığı et Haliç, la Corne d'Or Rien n'est à la fois plus agréable, plus ludique et plus riche que de déambuler dans les rues sans y chercher quoi que ce soit,...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 17 : Eyüp Sul­tan Camii, Eyüp Sul­tan Mezarlığı et Haliç, la Corne d’Or

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 17 : Eyüp Sul­tan Camii, Eyüp Sul­tan Mezarlığı et Haliç, la Corne d’Or

Episode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 16 : Le passage du boeuf, reflets sur le sombre Bosphore… Hors les murs de Théodose se trouvait autrefois une petite ville devenue aujourd'hui un des quartiers d'Istanbul et un haut-lieu de l'Islam...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 16 : Le pas­sage du boeuf, reflets sur le sombre Bosphore…

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 15 : Sur la rive asiatique, Üsküdar, Kuzguncuk et la Yeni Valide Camii… Le Bosphore, en soi, ce n'est qu'un bras de mer qui sépare deux rives que l'histoire a rapproché et que le mythologie a...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 15 : Sur la rive asia­tique, Üskü­dar, Kuz­gun­cuk et la Yeni Valide Camii…

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 15 : Sur la rive asia­tique, Üskü­dar, Kuz­gun­cuk et la Yeni Valide Camii…

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 14 : sur les quais d’Eminönü, Yeni Camii, Sirkeci, Mısır Çarşısı Café turc et lokoum en terrasse, sous le soleil de Kuzguncuk Rien de plus facile que d'aller en Asie. A Eminönü, trouvez le quai où...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 14 : sur les quais d’E­minönü, Yeni Camii, Sir­ke­ci, Mısır Çarşısı

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 14 : sur les quais d’E­minönü, Yeni Camii, Sir­ke­ci, Mısır Çarşısı

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 13 : une mosquée au-dessus du monde, Rüstem Paşa Camii Voici un des quartiers les plus animés d'Istanbul. Loin de Sultanahmet et ses restaurants chers, loin de l'Istanbul calme face à la mer de...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 13 : une mos­quée au-des­sus du monde, Rüs­tem Paşa Camii

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 13 : une mos­quée au-des­sus du monde, Rüs­tem Paşa Camii

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 12 : Sur les toits du caravansérail de la sultane Valide (Büyük Valide Han) Construite en plein cœur du quartier d'Eminönü, la mosquée de Rüstem Paşa ne se laisse pas approcher facilement. En fait,...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 12 : Sur les toits du cara­van­sé­rail de la sul­tane Valide (Büyük Valide Han)

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 12 : Sur les toits du cara­van­sé­rail de la sul­tane Valide (Büyük Valide Han)

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 11 : Sainte-Sophie (Ayasofya)… Sorti du Grand Bazar grisé par le monde, assommé par le bruit, l'estomac rempli d'un kebap de poulet pris à la va-vite assis sur le bord du trottoir, je me suis dirigé...

Café du matin #5

Le rêve de soleil et de cha­leur me reprend. Il est là, il me taraude. Il va de pair avec la fin de l’hi­ver, de cet hiver hor­rible, humide, triste, long inter­mi­nable, qui même une fois le prin­temps arri­vé conti­nue de sévir.

Café du matin #4

Sor­did details fol­lo­wing… Qu’est ce qui peut bien me mettre de bonne humeur comme ça ? Le sale gosse est de sor­tie, avec son tee-shirt sur lequel une gei­sha fait un doigt d’hon­neur, chaus­sures et jeans de punk, il faut vous faire un des­sin ? J’ai tou­jours rêvé d’être une gei­sha, et sur­tout de faire un doigt d’hon­neur en étant une geisha.

Café du matin #3

Qua­rante-cinq degrés à l’ombre de ton corps fris­son­nant. J’ai les doigts rouges et gon­flés sur mon cla­vier, gourds d’être res­té trop long­temps dehors par quelques degrés en-des­sous de zéro, res­té trop long­temps à lire et à te cher­cher alors que tu n’étais pas là. Les pieds humides et froids, l’âme déchi­rée comme la glace qui fond et s’écrase sur le sol gelé, avec le même bruit, la même lourdeur.

Café du matin #2

Café du matin, je ne sais plus com­bien. Une crême oran­gée, mous­seuse, qui reste sur les parois de la tasse tan­dis que je bois la der­nière goutte dans un léger bruit de bouche qui me per­met d’aspirer tout ce qui peut res­ter dans la tasse.

Café du matin #1

Alors voi­là, on boit son café tran­quille, pre­mier café du matin… la jour­née risque d’être belle, légè­re­ment voi­lée mais belle, la pre­mière vraie jour­née chaude de la sai­son, il va cer­tai­ne­ment faire chaud, du moins de quoi sor­tir en tee-shirt sans risque d’avoir le moindre fris­son sur les tétons sous le tis­su. Encore une occa­sion de ratée de s’exprimer avec pudeur.

Petit réper­toire des rêves d’un long été

J’ai tou­jours aimé les jour­nées chaudes, brû­lantes, pen­dant les­quelles je m’esquinte la peau au soleil brû­lant, tou­jours avec excès, jamais avec modé­ra­tion, jusqu’à la nau­sée, aux trem­ble­ments fébriles. Une jour­née passe et je suis à nou­veau sur pied. J’ai des sou­ve­nirs de jour­nées tor­rides, cloî­tré der­rière les stores bais­sés, dans une semi-obs­cu­ri­té d’où on ne voit per­cer que quelques fins rayons de soleil sur le tapis.

Moka au bar au Bar Bam­boo Metropole

L’Indochine n’existe pas. Elle n’existe plus que dans les manuels d’histoire et dans les romans de Mar­gue­rite Duras, dans les récits de Fran­çois Bizot et les mémoires de guerre de Jon Swain. L’idée de l’Indochine, c’est une image sur­an­née de teintes pas­telles, empruntes de colo­nia­lisme et d’une cer­taine nostalgie.

Moka au bar au cà phê hòa tan

Une odeur de lait chaud me cueille au petit matin, sur­pris comme un vieux chat qui aurait lou­pé une marche, une odeur de lait chaud qui me fait ins­tan­ta­né­ment pen­ser au salon d’un hôtel de Londres, non loin de la gare dont le nom est asso­cié à l’ours. Pad­ding­ton. Odeur de café brû­lant… de tar­tines grillées… de confi­ture… odeur de bacon grillé et de scram­bled eggs…

Je suis tou­jours dans la pièce d’à-côté

Quelle jour­née étrange, quelle jour­née étrange…
Après avoir hiber­né en plein été pen­dant plus d’une semaine parce que je me suis fait rat­tra­pé par un sale virus qui court pas mal ces der­niers temps, j’ai vécu une étrange journée.

Par­fois, il est ques­tion de Dieu, par­fois non

Le hasard n’existe pas, m’a‑t-on déjà dit plu­sieurs fois. Il n’existe pas, n’existent que des cor­res­pon­dances. Le monde entier ne peut être que le fait du hasard, d’un chaos sans ordre régi par des lois pré-éta­blies, pas plus qu’il ne peut être fait d’une déter­mi­na­tion ori­gi­nelle qui pré­ten­drait que tout est pré­vu, orga­ni­sé, et donc se pré­vau­drait d’un com­men­ce­ment et d’une fin qui sont déter­mi­nables par avance, mêmes si les cri­tères qui le consti­tuent sont émi­nem­ment complexes.