BAL152046Voi­ci un peintre tout à fait fas­ci­nant mais dont mal­heu­reu­se­ment le nom ne fait pas par­tie du Gotha : Vasi­li Dimi­trie­vich Pole­nov (1844 — 1927) — Поленов Василий Дмитриевич.
Élu membre de l’A­ca­dé­mie impé­riale des beaux-arts en 1883, il fai­sait par­tie aupa­ra­vant du mou­ve­ment des Ambu­lants, mou­ve­ment exac­te­ment en réac­tion avec l’ins­ti­tu­tion dans laquelle il pro­fes­sa par la suite. S’il s’ins­tal­la avec sa famille sur les rives de la rivière Oka (affluent de la Vol­ga la rejoi­gnant à Nij­ni Nov­go­rod), on trouve beau­coup de ses pein­tures ayant pour thèmes quelques scènes de la Bible, ain­si que des pay­sages de Pales­tine, d’Égypte, du Liban ou de la Grèce. On voit clai­re­ment au vu de son trai­te­ment de la lumière com­ment il a réus­si à cap­ter deux façons dif­fé­rentes dont la lumière s’é­tale sur les pay­sages. Le pan de son œuvre euro­péenne dénote clai­re­ment avec son œuvre orien­tale, ce qui en fait à mon sens un peintre par­ti­cu­liè­re­ment sen­sible, d’une grande expres­si­vi­té. La diver­si­té de ses sujets est pro­pre­ment incroyable, pas­sant de sujets très aca­dé­miques à des scènes de rues ou des scènes pay­sannes ; c’est là à mon sens une carac­té­ris­tique de la pein­ture russe de cette époque. On trou­ve­ra dans ces œuvres aus­si bien des aqua­relles fines que des huiles légères, vapo­reuses, dont le trai­te­ment de la lumière est tou­jours très sub­til. Voi­ci ci-des­sous 38 de ses œuvres.

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