Mini­ma­liste du same­di matin #11

C’est moi ou alors je com­mence à res­sen­tir la dou­ceur de vivre ? Fina­le­ment, ce n’est pas grand chose, ou alors, ce n’est qu’illu­sion. Il fait chaud ce matin, j’ai fer­mé les stores à moi­tié. En tenue de nuit en train d’é­crire. Le petit prend son petit déjeu­ner dans le silence du matin qui flambe. Pas un son à part le chant des oiseaux. Oui, là, pour l’ins­tant, il fait bon vivre.

[audio:kumomi.xol]

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Osa­ka Monau­rail, funk authentique

Il est tout à fait pos­sible que vous n’ai­miez pas le funk. Mais le vrai funk, celui qu’on joue avec des ins­tru­ments hors d’âge dont le ver­nis s’é­caille et qu’on chante dans des micros à la mem­brane déli­cate, qu’on enre­gistre uni­que­ment sur des vinyles, ça c’est impos­sible que vous n’ai­miez pas. Il y a le funk et ce funk, qu’on entend en accom­pa­gne­ment de Mar­va Whit­ney, celui des Dap Kings et consorts. Osa­ka Monau­rail font par­tie de ces doux dingues que ne pensent que funk, boivent et mangent funk. Et sur­tout, ils sont… Japo­nais. Ce qui peut paraître éton­nant ne l’est pas tant que ça. Les Japo­nais sont des fous de son pur et la plu­part des introu­vables d’ar­tistes en tout genre, les fameux « imports Japon » viennent du pays du soleil levant, ce sont les seuls à aimer se plon­ger des heures et des heures pour gra­ver des titres impro­bables avec un son proche de la perfection.
C’est par­ti avec cette introduction.

[audio:introduction.xol]

Le chan­teur s’ap­pelle Ryo Naka­ta, il est Japo­nais, chante en japo­nais (même quand il chante en anglais, on dirait du japo­nais), et c’est un pur fun­ky­man qui ne jure que par le « one », le prin­cipe de base du funk qui veut que c’est le pre­mier temps du tem­po qui prend toute l’in­ten­si­té. Écou­tez cette voix qui vous rap­pel­le­ra quel­qu’un, écou­tez ces ins­tru­ments fié­vreux… Après ça, vous aime­rez for­cé­ment le funk. Second acte.

[audio:osaka.xol]

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Bro­chures Auto Union (1939)

Auto Union regrou­pait autre­fois quatre construc­teurs d’au­to­mo­biles alle­mands, dans un consor­tium des­ti­né à contrer l’o­pu­lence de Mer­cedes en pleine expan­sion, pen­dant les années 30. Ain­si Audi, DKW, Horch et Wan­de­rer se retrouvent sous la même coupe. Des années après, il n’en reste plus qu’un qui repren­dra d’ailleurs le logo d’o­ri­gine du consortium.
Sur Autounion1939, on trou­ve­ra des repro­duc­tions des superbes bro­chures com­mer­ciales de l’époque.

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