L’ai­guière aux oiseaux ou aiguière de Saint-Denis (Mr 333)

L’ai­guière aux oiseaux ou aiguière de Saint-Denis (Mr 333)

L’ai­guière aux oiseaux est un vrai tré­sor issu des échanges liés à l’his­toire médi­ter­ra­néenne. Elle est men­tion­née par le moine béné­dic­tin Dom Michel Féli­bien dans son His­toire de l’ab­baye royale de Saint-Denys en France, en  1706, mais bien aupa­ra­vant, on retrouve trace de cet objet déjà aux pre­miers temps de l’é­di­fi­ca­tion de la basi­lique puisque dans les œuvres-mêmes de l’ab­bé Suger, on en retrouve men­tion, dès la fin du XIè siècle. Si on ne sait pas vrai­ment d’où elle vient, ni dans quelles condi­tions elle est arri­vée en France, on se doute tout de même qu’elle a pu être offerte en cadeau ou plus pro­ba­ble­ment volée ou sor­tie d’E­gypte lors d’un pillage au milieu du XIè siècle. Ce que nous indique son cou­vercle en or, faus­se­ment de style orien­tal puis­qu’on sait de source sûre qu’il a été fabri­qué en Ita­lie, c’est que l’ob­jet a voya­gé jus­qu’à Saint-Denis en pas­sant par un ate­lier d’or­fè­vre­rie de haut rang, cer­tai­ne­ment dans le sud du pays. Orné de fili­granes tor­sa­dés, de rosettes et de minus­cules entre­lacs de type « ver­mi­cel­li », ce cou­vercle épouse l’ouverture en amande du bec ver­seur et « chris­tia­nise » l’objet. (source Qan­ta­ra)

L’his­toire de son arri­vée jus­qu’à Saint-Denis demeure un mystère.

Aiguière aux oiseaux - Musée du Louvre - cristal de roche

Aiguière aux oiseaux — Musée du Louvre — cris­tal de roche (Mr 333)

Ce qui fait de cet objet une rare­té, c’est non seule­ment sa matière, puis­qu’il a été réa­li­sé dans du cris­tal de roche, d’un seul bloc. De dimen­sion modestes, haute de 24cm et à peine large de 13,5cm, le décor réa­li­sé sur son flanc en forme de poire repré­sente des oiseaux sty­li­sés enrou­lés autour de motifs flo­raux d’ins­pi­ra­tion per­sane. Même l’anse n’est pas rap­por­tée et fait par­tie du même bloc. La voir ain­si tou­jours soli­daire du corps prin­ci­pal plus de 1000 ans après sa créa­tion en fait une pièce tout-à-fait excep­tion­nelle, même si la par­tie supé­rieure taillée en ronde bosse repré­sen­tant cer­tai­ne­ment un oiseau ou un bou­que­tin, située sur le haut de l’anse a disparu.

Dom Michel Félibien - Trésor de Saint-Denis (1706) - Planche issue de l'Histoire de l'abbaye royale de Saint-Denys en France - détail

Dom Michel Féli­bien — Tré­sor de Saint-Denis (1706) — Planche issue de l’His­toire de l’ab­baye royale de Saint-Denys en France — détail

La tech­nique uti­li­sée par les artistes cai­rotes de la période fati­mide est une taille par abra­sion par des maté­riaux per­met­tant une grande pré­ci­sion (sable et dia­mant) dans une pierre d’une dure­té de 7 (le dia­mant étant à 10). Même si ce n’est pas évident au pre­mier coup d’œil, la pièce de cris­tal de roche est creu­sée de l’in­té­rieur, évi­dée par abra­sion, ce qui repré­sente un tra­vail de longue haleine et de pré­ci­sion. A son point le plus fin, l’é­pais­seur au col n’est que de 3mm et il aura fal­lu à l’ar­tiste pas­ser un outil dans un gou­let de moins de 2cm de large. On remarque aus­si que la symé­trie de la pièce n’est pas par­faite, cer­tai­ne­ment parce que l’ar­tiste a été contraint par la forme de la pierre initiale.

La période de fabri­ca­tion remonte très cer­tai­ne­ment au der­nier quart du Xè siècle et elle porte au col une ins­crip­tion en cou­fique signi­fiant “béné­dic­tion, satis­fac­tion et [mot man­quant] à son pos­ses­seur”. Source Wiki­pe­dia.

On retrouve la men­tion de la pré­sence de cet objet dans le tré­sor de Saint-Denis sur cette gra­vure de Dom Michel Féli­bien, sous le nom de vase d’A­lié­nor, mais on recon­naît bien sa forme, l’oi­seau et le bec, ain­si que son cou­vercle en or por­tant chaînette.

Dom Michel Félibien - Trésor de Saint-Denis (1706) - Planche issue de l'Histoire de l'abbaye royale de Saint-Denys en France

Dom Michel Féli­bien — Tré­sor de Saint-Denis (1706) — Planche issue de l’His­toire de l’ab­baye royale de Saint-Denys en France

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Et nous repar­le­rons des gen­tils­hommes de fortune…

Lire l’Île au tré­sor de Robert Louis Ste­ven­son, per­son­nage malingre à la san­té fra­gile, por­té à écrire sans fin sous les coups de bou­toir de son épouse cali­for­nienne, la sus­pecte Fan­ny Van­der­grift Osbourne, lire ce roman d’a­ven­tures estam­pillé culte le soir sous les ten­tures de mon lit à bal­da­quin avait quelque chose de magique, c’é­tait un peu comme faire ce que je n’ai pas fait enfant, lire ces romans d’a­ven­tures, de James Feni­more Cooper, Mark Twain, Jack Lon­don que je n’ai jamais lu parce que l’a­ven­ture, moi, vous savez… Non, moi je feuille­tais des livres dans les­quels je m’ex­ta­siai sur les pho­tos du Taj Mahal, les torii japo­nais dans la brume ou les neiges éter­nelles du Kili­mand­ja­ro ou alors je regar­dais encore et encore les pho­tos que mon grand-père avait prises aux Antilles ou à la Réunion, mais les livres d’a­ven­ture, je n’ai pas été habi­tué. Alors je me suis dit qu’un jour, il fal­lait bien, et j’ai été trans­por­té sur l’île du Sque­lette avec le jeune Jim Haw­kins, le doc­teur Live­sey et le che­va­lier Tre­law­ney mais éga­le­ment le ter­ri­fiant Long John Sil­ver, per­son­nage haut en cou­leurs, vani­teux, ambi­tieux, cha­ris­ma­tique et obs­ti­né comme un beau diable.

L’Île au tré­sor, ce n’est pas vrai­ment un roman d’a­ven­tures sur la pira­te­rie, ni même une chasse au tré­sor, mais une his­toire de muti­ne­rie, où une poi­gnée d’hommes menés par Sil­ver vont riva­li­ser de vilé­nies pour dégot­ter les 700.000 livres enter­rées par l’hor­rible Flint ; revi­re­ments de situa­tion, coup de théâtre, coups bas, Ste­ven­son est un maître pour racon­ter cette his­toire avec une langue fleu­rie et ima­gée à faire rêver les petits gar­çons, et les grands…

[audio:15marins.xol]

Le capi­taine Smol­lett se leva de son siège et vida les cendres de sa pipe dans le creux de sa main gauche.
« Est-ce tout ? demanda-t-il .
– C’est mon der­nier mot, mille ton­nerres ! jura John. Refu­sez, et la pro­chaine fois vous aurez affaire aux balles d’ mon mousquet !
– Très bien, dit le capi­taine. Main­te­nant, vous allez m’é­cou­ter. Si vous vous pré­sen­tez ici, un par un, et sans armes, je m’en­gage à vous mettre tous aux fers et à vous rame­ner en Angle­terre pour y être jugés à la régu­lière. Si vous refu­sez mes condi­tions, lais­sez-moi vous dire qu’aus­si vrai que je m’ap­pelle Alexandre Smol­lett, et que j’ai his­sé les cou­leurs de mon sou­ve­rain, je m’en­gage à vous faire tous rôtir dans les flammes de l’en­fer. Vous ne trou­ve­rez jamais le tré­sor. Vous êtes infi­chus de gou­ver­ner le navire — il n’y en a pas un par­mi vous qui en soit capable. Vous n’êtes pas de taille à lut­ter avec nous — Gray, tan­tôt, a réus­si à faus­ser com­pa­gnie à cinq de vos hommes. De plus, maître Sil­ver, votre bateau est en fâcheuse pos­ture ; il se trouve en effet sur une côte sous le vent, et vous allez l’ap­prendre à vos dépens. Je ne bou­ge­rai pas d’i­ci. Et j’a­joute que ce sont les der­nières paroles que vous enten­drez de moi. Car, la pro­chaine fois que je croi­se­rai votre route, je vous col­le­rai une balle dans le dos, par tous les saints. Déguer­pis­sez mon gaillard. Levez le camp, je vous prie, et au pas de course encore. »
Le visage de Sil­ver aurait méri­té d’être peint : sous l’emprise de la colère, ses yeux sem­blaient jaillir de leurs orbites. Il étei­gnit sa pipe en la secouant violemment.
« Aidez-moi à m’ rele­ver ! s’écria-t-il.
– N’y comp­tez pas, répon­dit le capitaine.
– Qui va m’ai­der à m’ rele­ver ? » rugit-il.
Per­sonne ne bron­cha. En gro­gnant les pires impré­ca­tions, il se traî­na jus­qu’au porche où il par­vint à se redres­ser et à reprendre sa béquille. Puis il cra­cha dans la source.
« Voi­là c’ que j’ pense de vous ! s’é­cria-t-il. Avant une heure de temps, j’au­rai défon­cé vot’ vieux for­tin comme une bar­rique d’ rhum ! Riez, mille ton­nerres ! Riez tout votre soûl, car avant une heure vous rirez jaune. Et ceux qui mour­ront n’ s’ront pas les plus à plaindre !»

L’Île au Tré­sor, in Œuvres, tome 1
La Pléiade, Tra­duc­tion Marc Porée

  1. Chants de marins sur les Gabiers d’ar­ti­mon
  2. Illus­tra­tions par N.C. Wyeth
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Des his­toires d’argent, de pierres et de tré­sors et l’ap­pren­ti sorcier

Tahir Shah au cours de sa quête ini­tia­tique ren­contre Mr Kri­sh­nan qu’on lui désigne comme étant l’homme le plus riche du monde. Évi­dem­ment, dit comme ça, ça peut prê­ter à sou­rire car on ne s’at­tend évi­dem­ment pas à trou­ver ce per­son­nage émi­nent dans les bas-fonds de Ban­ga­lore. Tahir va donc à la ren­contre de cet homme le plus riche du monde, une homme ridé d’à peine un mètre soixante enve­lop­pé d’une cou­ver­ture beige rapié­cée, un mil­liar­daire sans le sou.

Pho­to © NZ Dave

Mr Kri­sh­nan raconte alors sa ter­rible his­toire à Tahir Shah. Né dans une famille de fer­mier, on lui apprit très tôt qu’il était en fait des­cen­dant des rois de Vijaya­nâ­ga­ra, et afin de véné­rer la mémoire de ces ancêtres, on vouait un culte à quelques vieux objets entas­sés dans une pièce spé­ciale de la mai­son et qui se trans­met­taient de géné­ra­tion en géné­ra­tion. Mr Kri­sh­nan épou­sa la car­rière terne de juriste et se maria, eut quatre enfants et au terme de trente-deux ans d’ac­ti­vi­té dut mettre un terme à sa car­rière en rai­son d’une san­té fra­gile. Peu por­té sur les choses de la reli­gion, Mr Kri­sh­nan avait mis au rebut son butin ances­tral et sur les injonc­tions de sa femme, se déci­da à faire don de ses objets à de bonnes œuvres reli­gieuses, mais devant les tra­cas­se­ries admi­nis­tra­tives que cela engen­drait, il se réso­lut à tout gar­der. Enfin, un soir, il s’in­té­res­sa d’un peu plus près à quatre lin­gots de forme oblongue, recou­verts de suie et de crasse, se disant que c’é­tait peut-être de l’or. Alors il se mit à grat­ter, à frot­ter, à récu­rer et décou­vrit des objets de cou­leur vive. Pen­dant deux ans, l’homme étu­dia la miné­ra­lo­gie et la gem­mo­lo­gie de peur de se faire rou­ler par le pre­mier mar­gou­lin à qui il deman­de­rait une esti­ma­tion. Il en vint à la conclu­sion que les lin­gots étaient en fait trois énormes rubis roses et un saphir abso­lu­ment colos­sal qui avaient tra­ver­sé les âges sous leur épais­seur de crasse. La pos­ses­sion de ces énormes pierres ne fit qu’ag­gra­ver l’é­tat de san­té de l’homme déjà malade mais il fit tout de même tailler les pierres par une per­sonne de confiance, et finit par en révé­ler l’existence.
Le pre­mier rubis fai­sait 215 carats, le second 650, taillé dans une pierre qui à l’o­ri­gine en  fai­sait 1125. Le troi­sième, une fois taillé s’an­non­çait à 2475 carats. Le volume et la rare­té de la pierre fit por­ter l’es­ti­ma­tion de son prix à plus de 24 mil­liards de livres ster­ling. Le saphir quant à lui, fai­sait 1370 carats et son esti­ma­tion attei­gnait les 3 mil­liards de livres.
B. Kri­sh­nan allait marier ses filles et vivait dans un appar­te­ment à cent cin­quante rou­pies par mois, mais d’argent il n’a­vait point, car si la somme colos­sale qu’il pos­sé­dait par devers lui fai­sait de lui un homme bien plus riche que le sul­tan du Bru­nei ou Bill Gates, per­sonne au monde ne peut s’of­frir la plus petite de ses pierres, ce qui ne lui per­met pas de payer la dot de ses filles.

Pho­to © Susanne Stoop

A l’autre bout du monde(1), en Bel­gique se trouve une rue, le long de la voie fer­rée aux abords de la gare d’An­vers, une petite rue sombre et pous­sié­reuse, sans charme, por­tant le doux nom de Peli­kaans­traat. C’est le quar­tier des dia­man­taires dont la plu­part sont des has­si­dims ou des Indiens. Mine de rien, c’est la rue la plus chère du monde. Ici l’argent tient à peu de choses et le chiffre d’af­faire annuel s’é­lève à plus de 28 mil­liards de dollars.

Le mois der­nier, Arte a dif­fu­sé un docu­men­taire appe­lé le tré­sor de la famille Atkin(2), dif­fu­sé après Mon­sieur Klein(3). C’est le genre d’his­toire sur laquelle on tombe un peu par hasard et qui séduit tout de suite par le ton sur lequel l’his­toire est racon­tée. Mark Atkin arrive à Lodz en Pologne, et retrouve la pro­prié­té de son grand-père, un indus­triel qui a fait for­tune dans le caou­tchouc. En 1939, il est obli­gé de quit­ter sa mai­son à cause des nazis et enterre dans son jar­din, dans une bai­gnoire, quelques uns de ses plus beaux objets. Dans sa mai­son, il cache son argent, des objets de valeurs dans les par­quets, dans les murs…

Pho­to © Stan Barans­ki

Il confie ce secret à son fils qui le confie lui-même à son fils, Mark, lequel revient et retrouve la mai­son. Il offre le voyage à son père et com­mence à creu­ser le jar­din de la pro­prié­té. Mais l’ar­mée débarque et menace de les faire enfer­mer. La mai­son du grand-père de Mark est désor­mais sous le contrôle de l’ar­mée polo­naise qui y a ins­tal­lé ses labo­ra­toires secrets. Autant dire que l’ac­cès en est impos­sible, alors com­mence le bal des démarches admi­nis­tra­tives car Mark aime­rait ne serait-ce que pou­voir entrer dans la mai­son. Il arrive à faire inter­ve­nir le maire, en vain…
C’est une incroyable chasse au tré­sor qui s’en­gage au beau milieu des tra­cas­se­ries admi­nis­tra­tives d’un pays qui semblent encore vivre à l’é­poque du rideau de fer… Tout semble per­du face à l’ar­mée lorsque l’a­vo­cat de Mark lui apporte une bonne nou­velle ; la famille est tou­jours pro­prié­taire de la mai­son. Sa famille et lui pour­ront péné­trer dans la maison…


Tahir Shah est un drôle de per­son­nage. Eth­no­logue, fils de Sayed Idries Shah, le jeune Tahir passe une par­tie de son enfance avec un Afghan, Hafiz Jan(4), un grand type à la peau brune par­che­mi­née, ne quit­tant jamais son tur­ban, un per­son­nage sombre dont la malle contient toutes sortes de poudres, de philtres et d’ins­tru­ments et qui intriguent l’en­fant. Les deux hommes deviennent com­plices et Tahir sup­plie Hafiz de lui apprendre la sor­cel­le­rie, com­ment ava­ler un sabre ou mar­cher sur des braises, ou encore don­ner l’im­pres­sion qu’un cou­teau tra­verse la peau sans que la moindre goutte soit ver­sée. Le jeune Tahir fait alors son appren­tis­sage de jeune sor­cier, d’illu­sion­niste (Jadoo­wal­la) avec le vieil homme jus­qu’au jour où une démons­tra­tion tourne mal et manque d’en­voyer les deux hommes au royaume des ombres. Hafiz Jan fait alors sa malle et décide de retour­ner dans son pays.
Des années plus tard, Tahir pren­dra la route et ira retrou­ver le vieil Afghan pour lui deman­der de ter­mi­ner son édu­ca­tion de magi­cien, mais celui-ci refu­se­ra, gar­dant en mémoire l’é­vé­ne­ment qui faillit les tuer, et lui donne le nom de celui qui lui a tout appris, le ter­ri­fiant Hakim Feroze. L’ap­pren­ti sor­cier raconte cette ini­tia­tion dans un pays, l’Inde, où pos­sé­der des dons de magi­cien, où illu­mi­ner les foules par des exploits fon­dés sur l’illu­sion est une ques­tion de pou­voir. Hakim Feroze est un per­son­nage très étrange, ave­nant, cha­ris­ma­tique et très culti­vé, et à par­tir du moment où Tahir Shah aura réus­si à le convaincre de reprendre du ser­vice pour mener à bien son édu­ca­tion d’illu­sion­niste, il se mon­tre­ra d’une exi­gence fri­sant la tyran­nie, d’une cruau­té qui ne souffre aucune incar­tade. Le der­nier stade de l’ap­pren­tis­sage de Tahir consiste à sillon­ner l’Inde à la recherche de ces «choses excep­tion­nelles» qui sont l’ar­rière-cour de ce pays que nous ne connais­sons pas sous cet angle. Un livre incroyable dans lequel on découvre les métiers les plus impro­bables par­mi les­quels de cruels Thugs, des net­toyeurs d’in­ters­tices de lames de plan­cher, des loueurs de bébé et de ter­ri­fiants Kon­kal­wal­la — des voleurs de cadavres qui les font bouillir, les net­toient puis vendent les sque­lettes pour les cours de biologie.

L’ap­pren­ti sor­cier, Tahir Shah,
Edi­tions de Fallois

Notes:
(1). Je ne pen­sais pas un jour pou­voir me rap­por­ter à une chro­nique du Point.
(2). Qu’on peut encore  voir sur le site inter­net d’Arte.
(3). Peut-être le seul bon film d’A­lain Delon, avec éga­le­ment William Wil­son, de Louis Malle, dans les his­toires extra­or­di­naires.
(4). Hafiz Jan est le gar­dien du tom­beau des ancêtres de Tahir Shah.

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