Mar 22, 2012 | Livres et carnets |
L’art italien de la Renaissance prend son envol à partir des vergetures du passé exhumé de la terre, là où les Antiques ont prospéré jusqu’à la chute de l’empire romain. On a presque tendance à oublier que Rome a décliné bien avant la chute de l’empire romain et que la capitale de l’empire change deux fois avant que la civilisation romaine soit rasée de près par les hordes de barbares qui ravagent l’occident connu en quelques années. Rome est abandonnée comme résidence impériale et le pouvoir éclate entre plusieurs villes comme Milan, Nicomédie ou Trèves. Constantin déplacera la capitale de l’empire à Byzance et ainsi Rome finira secouée par les tremblement de terre, enfouie sous la terre, la végétation et les détritus, démantelée pierre après pierre, saccagée, profanée jusqu’à sa redécouverte. Les cours italiennes partiront à la recherche de ce passé prestigieux oublié en amorçant les premières fouilles archéologiques in situ. C’est d’ailleurs à la fin du XVème siècle qu’on retrouve les vestiges de la Maison Dorée (domus aurea) de Néron dans des circonstances rocambolesques.
Un jeune Romain tomba dans un trou sur les pentes de l’Oppius et se retrouva dans une sorte de grotte couverte de peintures surprenantes. D’autres jeunes artistes explorèrent à leur tour ces salles étonnantes. Les fresques ainsi découvertes inspirèrent un nouveau style de décoration plein de fantaisie, que l’on baptisa «grotesques». Les célèbres artistes Domenico Ghirlandaio, Raphaël et Michel-Ange descendus à leur tour eurent la révélation de ce qu’était l’art antique oublié. On pense que Raphaël en tira une partie de son inspiration pour la décoration des fameuses Loges du Vatican. (Wikipedia)
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Nov 19, 2011 | Arts |
Avertissement: billet à haute teneur en mots rares et précieux, sauvés de l’oubli.
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Le grecquage est une des étapes du processus de la reliure. Elle consiste à entailler sur le dos du volume à l’aide d’une scie à main. Ces entailles recevront les nerfs qui ne seront dès lors plus saillants par rapport au dos des cahiers.
Après avoir ballotté le volume par le dos et par la tête, afin de bien égaliser les cahiers, le relieur le place entre deux membrures, qui sont des ais plus épais d’un côté que de l’autre, d’une façon telle que le volume sorte de 6 à 8 millimètres ; il le place dans la presse et le serre très légèrement. Comme les membrures sont plus épaisses du côté du dos que du côté de la tranche, elles serrent davantage le dos et tiennent le volume mieux assujetti. Ensuite il fait avec la scie les entailles nécessaires d’une profondeur égale au diamètre des nerfs. Au-dessus de la première grecque, et au-dessous de la dernière, il donne un léger coup de scie pour loger la chaînette.
Ornement constitué d’un rang ou d’un semis de petits grains en relief sur un fond. Dans l’art des médailles, le grènetis désigne plus particulièrement le rang de petits grains en relief situé au bord des monnaies, des médailles et des jetons ; le grènetis limite ainsi l’usure du métal sur les bords. Le grènetis (ou greneté), composé de grains hémisphériques en demi-relief ou en haut relief (à peu près trois quarts de sphère), est obtenu de plusieurs manières : soit en repoussant une feuille de métal avec un outil dont l’extrémité a la forme du grain que l’on veut obtenir, le métal ressortant ainsi de l’autre côté (dans ce cas le grain est creux) ; soit en fondant le fond et son décor de grains (préparé en creux dans le moule) ; soit encore en matriçant une plaque de métal épaisse avec une empreinte (ou matrice) où la forme du grain est en creux (dans les deux derniers cas le grènetis est plein). De tout temps, le grènetis a servi à orner non seulement des médailles, mais des pièces d’orfèvrerie ou de bijouterie.
Vient de l’italien, adjectif nudo, signifaint “nu”, pluriel ignudi. Ignudo est le mot inventé par Michelange pour décrire les vingt figures mâles assises qu’il a incorporées dans les fresques de la voûte de la chapelle Sixtine. Chacun d’entre eux représente la figure de l’homme de manière idéalisée, dans un mélange de classicisme antique et d’une représentation moderne du héros nu. Inutile de dire qu’aucune de ces représentations a quoi que ce soit à voir avec la Bible.
Dans la Grèce antique, un kylix (en grec ancien κύλιξ / kúlix) est un vase peu profond et évasé utilisé pour déguster du vin lors des symposia.
Manufacture typique des ustensiles de banquet, coupe de libations et objet de jeux de cottabe, il connaît une diffusion maximale à partir du VIe et jusqu’à la fin du IVe siècle avant notre ère, quand le canthare, l’élégant calice à volutes des rituels de Dionysos, reprit sa place comme coupe à vin la plus répandue.
Note: La racine indo-européenne du mot Calice est *K°lik- = coupe, vase. On la retrouve dans le sanskrit Kalásas (coupe, pot) et Kalika (bouton de fleur), en grec ancien Kúliks (coupe), en latin calix (coupe, vase à boire).
Œnochoé attique à figures rouges : scène de sacrifice
Vers 430 — 425 avant J.-C. Athènes
Argile, H. : 21,5 cm. ; D. : 17 cm.
Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Musée du Louvre
Dans la Grèce antique, une œnochoé (prononciation correcte : /enɔkɔe/ ; courante et peu recommandée : /ø-/ ; du grec ancien οἰνοχόη / oinokhóê, d’οἶνος / oĩnos, le « vin », et χέω / khéô, « verser ») est un pichet à vin qui sert à puiser le vin dans le cratère — où il a été coupé à l’eau — avant de le servir.
Ce type de vase se caractérise par une anse unique et une taille allant de 20 à 40 cm. On distingue classiquement plusieurs types suivant la forme de l’embouchure et de la panse. Le plus courant (type 1) possède un bec tréflé. Le type 8 ressemble aux chopes modernes, avec un corps cylindrique et une embouchure à lèvre. L’apogée de l’œnochoé se situe à la période géométrique. Elle se fait plus rare pendant la figure noire. C’est cependant sur l’œnochoé à figures rouges archaïque que se fonde cette classification, élaborée par John Beazley.
L’autre type de vase à verser est l’olpè.
Asie Mineure, Xe — XIe siècle
Patène : Crucifixion, Bronze gravé, traces d’étamage
D. : 24 cm. ; H. : 35 cm.
Département des Objets d’art, Musée de Louvre.
La patène, du latin patena, plat, dérivant lui-même du grec patani, écuelle, est un objet liturgique de la religion chrétienne. Dans les Églises d’Orient, on l’appelle “discos” (disque).
Il s’agit d’une petite assiette en métal doré, sur laquelle le prêtre, lors de l’offertoire pendant la célébration eucharistique, pose l’hostie, c’est-à-dire le pain qu’il va consacrer et qui va devenir le Corps du Christ.
Avant et après la messe, la patène est posée sur le calice, si bien que patène et calice, désignés aussi vases sacrés, sont généralement fabriqués par un même artisan. Avant leur première utilisation, les vases sacrés sont consacrés avec le Saint chrême.
Autrefois très richement décorées, les patènes tendent, dans le catholicisme et depuis la réforme liturgique des années 1960–1971 à devenir beaucoup plus épurées. Ne pas confondre avec patère.
On peut voir une patène et un calice représentés sur deux mosaïques monumentales de la basilique Saint-Vital de Ravenne (VIe siècle). L’une est offerte à l’église par l’empereur Justinien et l’autre par l’impératrice Théodora. Ces offrandes solennelles célèbrent le retour à la communion orthodoxe et la libération de la ville après un épisode de domination arienne.
La phorminx (en grec ancien φόρμιγξ / phórminx) est un instrument de musique à cordes, ancêtre de la lyre, qui servait en Grèce antique à accompagner les chants des aèdes. Elle était réputée avoir été inventée par Hermès avec une carapace de tortue et des boyaux de bœuf.
Piriforme
Aiguière à tête de taureau
XIe — XIIe siècle, Iran, Khurasan
Alliage de cuivre martelé, décor gravé
Département des Arts de l’Islam, Musée du Louvre
Du latin pirus, poire et du suffixe ‑forme. Qui est en forme de poire.
En poésie, le spondée (du latin spondeus) est un pied, c’est-à-dire un élément métrique composé de deux syllabes longues.
En poésie latine, le spondée est d’usage fréquent.
Il peut facilement remplacer un dactyle ou un anapeste. En effet, la syllabe longue valant deux brèves, ces trois mètres comptent chacun quatre temps. Il n’y a donc pas de changement de longueur au final.
Il apparaît donc régulièrement à l’intérieur du très commun hexamètre dactylique où il remplace l’un ou l’autre dactyle, voire le trochée final.
Dans la Rome antique, le suovetaurile désignait un sacrifice de purification, où l’on immolait trois victimes mâles, un porc (sus), un mouton (ovis) et un taureau (taurus) à Mars afin de bénir et de purifier la terre.
C’était un des rites traditionnels les plus sacrés de la religion romaine : on conduisait en procession solennelle ces trois animaux autour de l’endroit ou de l’assemblée qu’il fallait purifier, puis on les égorgeait.
Le détail du rituel nous est parvenu grâce à Caton l’Ancien : la première étape consistait à mener les trois animaux autour des limites de la terre à bénir, en prononçant les paroles suivantes :
- Cum divis volentibus quodque bene eveniat, mando tibi, Mani, uti illace suovitaurilia fundum agrum terramque meam quota ex parte sive circumagi sive circumferenda censeas, uti cures lustrare.
- (« Je t’ordonne, Manius, de promener cette triste victime autour de mon domaine et de ma terre, soit en totalité, soit seulement sur la partie que tu jugeras à propos de purifier, afin qu’avec l’aide des dieux le succès couronne mes entreprises »)
Le sacrifice est alors affectué, et la prière à Mars doit être faite :
- Mars pater, te precor quaesoque uti sies volens propitius mihi domo familiaeque nostrae, quoius re ergo agrum terram fundumque meum suovitaurilia circumagi iussi, uti tu morbos visos invisosque, viduertatem vastitudinemque, calamitates intemperiasque prohibessis defendas averruncesque; utique tu fruges, frumenta, vineta virgultaque grandire beneque evenire siris, pastores pecuaque salva servassis duisque bonam salutem valetudinemque mihi domo familiaeque nostrae; harumce rerum ergo, fundi terrae agrique mei lustrandi lustrique faciendi ergo, sicuti dixi, macte hisce suovitaurilibus lactentibus inmolandis esto; Mars pater, eiusdem rei ergo macte hisce suovitaurilibus lactentibus esto
- « Mars notre père, je te conjure d’être propice à moi, à ma maison et à mes gens; c’est dans cette intention que j’ai fait promener une triple victime autour de mes champs, de mes terres et de mes biens, afin que tu en écartes, éloignes et détournes les maladies visibles et invisibles, la stérilité, la dévastation, les calamités et les intempéries : afin que tu fasses grandir et prospérer mes fruits, mes grains, mes vignes et mes arbres : afin que tu conserves la vigueur à mes bergers et à mes troupeaux, et que tu accordes santé et prospérité à moi, à ma maison et à mes gens. Aussi, pour purifier mes champs, mes terres et mes biens, et pour faire un sacrifice expiatoire, daigne agréer ces trois victimes à la mamelle que je vais immoler. Mars notre père, agréez dans ce but ces trois jeunes victimes. »
Du pain doit ensuite être offert, et les paroles dites simultanément :
- Eiusque rei ergo macte suovitaurilibus inmolandis esto.
- (« Sois glorifié par cette victime suovitaurilienne. »)
Si la divinité n’est pas apaisée, le propriétaire doit refaire le sacrifice en disant :
- Mars pater, siquid tibi in illisce suovitaurilibus lactentibus neque satisfactum est, te hisce suovitaurilibus piaculo.
- (« Mars notre père, si quelque chose t’a déplu dans ce sacrifice des trois jeunes victimes, accepte en expiation ces trois autres. »)
Les suovetaurilias peuvent avoir un caractère public ou privé : ainsi les fermes étaient bénites par des suovetauriles ruraux et privés lors de la fêtes des Ambarvales en mai. En revanche, des suovetauriles publics solennels étaient faits tous les cinq ans lors des cérémonies de lustration.
De même, lorsqu’un temple était détruit, le site devait en être purifié par un suovetaurile afin qu’il puisse être reconstruit.
Un suovetaurile était également offert pour bénir l’armée partant en campagne .
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Jan 16, 2011 | Passerelle |
J’aime bien l’idée qu’il y ait des livres autour de moi, des livres que j’ai pris le temps de choisir, parce que j’en ai lu la quatrième de couv’ et que quelque chose dans la présentation qu’en fait l’éditeur me donne envie de l’acheter, mais surtout de le lire. J’aime bien cette idée rassurante qu’il y a des livres dans le monde et qu’ils constituent un creuset inépuisable de culture, de résistance, de confrontation, en un mot, tout le contraire de la paresse. Se laisser entraîner est tellement facile que ceux qui prennent la plume ont déjà acquis une part d’éternité.
Passport to trespass
J’aime l’idée que les bibliothèques sont des matrices pleines d’une énergie difficilement quantifiable, dans lesquelles œuvrent souvent des dames très rigides, engoncées dans des jupes en tweed ou des pulls ras du coup soulignant quelque fois des formes qu’il ne faut pas montrer, mais qu’on montre quand-même. Parfois des hommes, lunettes sur le bout du nez, l’air embarrassé avec la dernière biographie de Mozart… Un monde en souffrance, sans épanouissement. Comme si la vie n’avait pas définitivement pris corps ici, monastère régulier… Ceux qui entrent ici doivent avoir laissé leur fantaisie dans le monde extérieur.
Moi qui tente au quotidien de réhabiliter l’usage homéopathique de la lecture à des jeunes en réinsertion, me voilà bien embêté avec ce portrait assez pâlichon.
Les livres qui sortent d’ici ont souvent pas mal vécu, ils ont la couleur jaunasse du papier resté trop longtemps à l’air et une texture particulière de vélin lustré. Parfois même le lecteur aura pris soin de noter dans la marge, au stylo, une rectification adressée directement au correcteur (ici la valeur exprimée en m² aura dû l’être en km² !). Ces livres vivent de n’appartenir à personne et d’être un bien commun et remarquez que peu d’objets, autant que les livres, se prêtent ainsi. On prête des voitures, du matériel de bricolage pour une question de coût, mais le livre se prête car il est inscrit dans un processus de transmission. Évidemment, il n’est pas aussi intime qu’un vêtement, mais il revêt ce caractère de partage paraissant tout à fait normal.
Je plonge dans les pages fines d’un Pléiade, le premier des six tomes de la correspondance de Gustave Flaubert et tombe sur cette lettre, au hasard, écrite à Louise Colet, de Pontorson le 14 juillet 1847.
Je t’envoie, ma chère amie, une fleur que j’ai cueillie hier au soleil couchant sur le tombeau de Chateaubriand. La mer était belle, le ciel était rose, l’air était doux. C’était un de ces grands soirs d’été tout flamblants de couleurs, d’une splendeur si immense qu’elle en est mélancolique, un de ces soirs ardents et tristes comme un premier amour. La tombe du grand homme est sur un rocher, en face des flots. Il dormira à leur bruit, tout seul, en vue de la maison où il est né. Je n’ai guère pensé qu’à lui tout le temps que j’ai passé à Saint-Malo.
J’écoute aussi le bruit du tremblement de terre que raconte Dany Laferrière (Tout bouge autour de moi), mais je tiens à prendre mon temps. Je prends mon temps pour tout, je ne parle pas, je ne pense à rien.
Le temps d’un battement de cils, léger comme un papillon, je prends un peu le large et reviendrai à l’heure du loup, quand les temps seront plus cléments et l’esprit plus léger.
A bientôt…
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Apr 6, 2010 | Arts |
Il existe un moment critique, lorsqu’on n’a en tête que le doux bruissement des pages tournées au cœur de la bibliothèque (j’ai appris ce matin que le mot Bible venait de bibliothèque, et non le contraire — du grec ancien βιϐλία (Biblia), mot neutre au pluriel qui signifie « livres », oui parce qu’en fait, c’est ce qu’est la Bible, une collection de livres, au cas où l’information soit passée inaperçue) sous la coupole immense, où l’on peut très vite se retrouver suspecté de n’être qu’un rat parmi les livres, dévorant des tonnes et des tonnes d’ouvrages collectés patiemment et sauvés de la brutalité du monde (oui, le monde est brutal, les gens aussi — j’entre en phase de rébellion structurelle), conservés pendant des centaines d’années par des êtres tout entier dévoués à la culture du papier (on reconnaît généralement le messie à son pull en acrylique rouge et un pantalon à pinces de couleur… indéfinissable) dans un contexte où très vite, on se voit taxé d’intello poussiéreux et fatiguant. Bref. J’ai découvert des livres fascinants et je me dois de vous faire partager ça sans quoi on aurait tôt fait de me faire un procès pour rétention d’information.
Tout d’abord, commençons avec ces livres édités dans les années 80 sous une couverture en toile et que je me souviens avoir compulsé dans plusieurs bibliothèques (désormais épuisés), c’est la Grammaire des formes et des styles. Ces livres, édités par l’Office Du Livre, sont de véritables mines d’or comme on n’en fait plus. Cette grammaire n’est ni plus ni moins qu’un inventaire visuel, gravures à l’appui, chaque volume est abondamment illustré et documenté et constitue un véritable puits de science pour toute personne s’intéressant à l’art. Comme je le disais précédemment en citant Malraux, avec l’apprentissage de l’art, rien ne vaut une savante documentation pratique faite d’images, d’icônes, de plans, coupe et élévation, que sais-je !! Abreuvez-nous et tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !! (pardon, je m’emballe — à noter que le sac de Béziers n’est pas un accessoire de mode trendy). Voici les exemplaires que j’ai trouvé (impossible de trouver un catalogue exhaustif — mais non je ne mets pas ces liens au cas où vous auriez une irrépressible envie de me faire des cadeaux…):
Je viens de trouver également ce superbe livre de Jean Clottes (j’en ai parlé lors de mon exposé sur les chamanes de la préhistoire), L’art des cavernes préhistoriques. J’aime beaucoup l’approche très novatrice de Clottes pour qui l’art pariétal est en prise directe avec le chamanisme et pas simplement un art pour l’art, un art de “décoration” ou même fonctionnel. Il introduit une véritable perspective psychologique et religieuse dans l’art des cavernes. J’en parle avec la larme à l’œil et le vice chevillé au corps, car ce livre, édité par Phaidon, est épuisé en France. Seulement, samedi dernier, je l’ai trouvé dans un rayonnage et je compte bien faire main basse dessus (ne comptez pas sur moi pour vous dire où).
Enfin (je me suis fait confirmer par ma petite sœur étudiante en histoire de l’art que c’était une référence), les Manuels de l’Ecole du Louvre. Voici des livres pas faits comme les autres. Si on y trouve des fiches détaillées sur des œuvres clef, ces livres sont bourrés de cartes, plans, bibliographie détaillée, glossaire technique, de trucs et de machins très bien documentés et qui en font réellement un manuel de référence ; ce sont également de très beaux livres richement illustrés d’œuvres pour la plupart exposées dans des musées étrangers. Des livres vraiment très techniques.
Lors de ma visite dominicale à la Conciergerie, j’ai découvert sur un étalage de la boutique que les Editions du patrimoine avaient publié un “vocabulaire” typologique et technique des arts, de vrais bon gros bouquins dont le nombre d’illustrations est plus conséquent que le nombre de pages. Question prix, on avoisine les 75 euros, et là, ce n’est plus de l’ordre du raisonnable. Ce sont de véritables encyclopédies techniques à mon sens réservées à des spécialistes, mais qui restent de très beaux livres.
Pour terminer, j’avoue, j’ai craqué pour cette magnifique œuvre de Louis Massignon (4 tomes, 1952 pages, que mon âme de lecteur brule en enfer !). Ça tombait bien, moi qui avais l’intention de me fouetter avec des orties fraîchement coupées et faire pénitence…
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