La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 16 : Le pas­sage du boeuf, reflets sur le sombre Bosphore…

Épi­sode pré­cé­dent : La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 15 : Sur la rive asia­tique, Üskü­dar, Kuz­gun­cuk et la Yeni Valide Camii…

Istanbul - avril 2012 - jour 6 - 140 - Sur le Bosphore

Le Bos­phore, en soi, ce n’est qu’un bras de mer qui sépare deux rives que l’his­toire a rap­pro­ché et que le mytho­lo­gie a dési­gné comme étant le lieu du pas­sage de la belle Io trans­for­mée en vache par Zeus amou­reux. Ce n’est que ce bras de mer qui détache l’Eu­rope de l’A­sie et qui voit tous les jours une par­tie de la popu­la­tion stam­bou­liote tra­ver­ser en fer­ry ou en vapur pour se rendre d’un côté à l’autre. Le voyage coûte 2TL qu’il faut échan­ger contre un jeton en plas­tique rouge et nous voi­ci dans un autre monde. Ce Bos­phore attire comme un aimant. Large comme une rivière, ce n’en est pas moins la mer et c’est le point de pas­sage obli­gé pour les bateaux des­ser­vant la Mer Noire, Odes­sa et Sebastopol.

Istanbul - avril 2012 - jour 6 - 143 - Topkapi depuis le Bosphore (more…)

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Fische der Süd­see (Jour­nal des Museum Godeffroy)‎

Le Museum Godef­froy, autre­fois ins­tal­lé à Ham­bourg entre 1861 et 1876, était une petite entre­prise fami­liale née du com­merce avec l’A­mé­rique cen­trale, les Caraïbes et plus tard l’A­mé­rique du Sud. D’o­ri­gine fran­çaise, les Rochel­lois hugue­nots de la famille Godef­froy se sont ins­tal­lés en Alle­magne au bord de la mer, suite à la révo­ca­tion de l’Édit de Nantes et ont consti­tué une flotte qui attein­dra vite 27 bateaux. Le sieur Johann Cesar IV Godef­froy deman­dait à ses capi­taines de vais­seaux de rame­ner de cha­cun de ses voyages tout ce qui pou­vait consti­tuer la base d’une connais­sance en his­toire natu­relle et eth­no­lo­gique. La somme des objets rame­nés ser­vit en 1876 à sol­der les comptes de l’en­tre­prise lors de la ban­que­route de celle-ci et les col­lec­tions furent épar­pillées entre plu­sieurs musées alle­mands. Il en reste aujourd’­hui ce fameux Jour­nal des Museum Godef­froy, riche de table d’illus­tra­tions des­si­nées par les frères Sem­per ou l’ex­plo­ra­teur Andrew Gar­rett, dont voi­ci 86 planches super­be­ment illus­trées, colo­rées, autour des pois­sons des mers du sud. Les planches ont été regrou­pées dans une gale­rie visible en cli­quant sur ce lien, accom­pa­gnée par Por­ti­co Quar­tet, avec le mor­ceau Knee-Deep In The North Sea.
Un peu plus tard, seront regrou­pées ici les planches d’illus­tra­tion des six tomes com­pi­lant les actes du Museum.

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J class Endeavour

C’est un bateau immense qui pen­dant des années est res­té en cale sèche à pour­rir dans une vasière des côtes bri­tan­niques, après avoir frô­lé le suc­cès sur mer lors de l’A­me­ri­ca’s Cup entre 1934 et 1937. Sor­ti des chan­tiers navals Cam­per & Nichol­sons à Gosport aux côtés de deux autres monstres des mers, le Sham­rock et le Vel­she­da, il a flam­bé sur les mers mais n’a jamais réus­si à battre ses deux chal­len­gers, le Rain­bow et le Ran­ger pen­dant la célèbre course. Endea­vour (nom de voile J‑K4), c’est un peu le roi des mers, un cotre ber­mu­dien au pont entiè­re­ment recou­vert de pin du Cana­da dont on se sou­vient comme étant le plus beau des yachts jamais construits. Grâce à la navi­ga­trice Eli­za­beth Meyer, Endea­vour sor­ti­ra de sa vasière une fois res­tau­ré sur place, pour le plus grand bon­heur des ama­teurs de voile.

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